Aller au contenu

La place des U21 en Europe : le bilan par équipes – Théo Maledon présente les meilleures stats U21 d’Euroleague

Photo d’ouverture : Théo Maledon – LDLC Asvel (photo : LDLC Asvel) Cette saison, ce sont pas moins de 143 clubs de 18 championnats et coupes d’Europe qui ont fait jouer régulièrement au moins un U21. Dans cette « foule », certaines équipes sortent du lot, jouent vraiment le jeu de la mise sur le par

Photo d’ouverture : Théo Maledon – LDLC Asvel (photo : LDLC Asvel)

Cette saison, ce sont pas moins de 143 clubs de 18 championnats et coupes d’Europe qui ont fait jouer régulièrement au moins un U21. Dans cette « foule », certaines équipes sortent du lot, jouent vraiment le jeu de la mise sur le parquet des jeunes joueurs. Ce sont elles que ce bilan met en avant.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

143, c’est le nombre de clubs qui ont fait jouer de manière régulière au moins un joueur de moins de 21 ans (rappelons que nous avons pris pour critère de base une participation de 5 minutes/match en moyenne sur au moins un tiers des matchs joués par l’équipe pour « sélectionner » un U21). Un nombre en progrès sur la saison dernière (125), qui s’explique par la présence de plusieurs ligues supplémentaires dans l’étude de cette année (Belgique, SuperLeague 1 russe, Ligue Adriatique 2) alors que, dans plusieurs pays, moins d’équipes font confiance à leurs U21.

Ainsi, en France, pays où le plus grand nombre de clubs jouent le jeu, 12 équipes (contre 14 l’an passé, nombre indiqué entre parenthèses pour chaque ligue) ont fait appel à des U21 de manière importante, tous les clubs ayant par ailleurs fait entrer au moins une fois en jeu un jeune joueur. Qui sont ceux qui ne font pas régulièrement appel à des U21 ? Il s’agit de Gravelines-Dunkerque, de Châlons-Reims, du Portel, de Nanterre, d’Orléans et de Roanne. Dans ce classement suivent l’Allemagne avec 11 (15 l’an passé), la Belgique, l’Espagne (10) et la Turquie (8) avec 9, Israël (8) et la Lituanie (6) avec 8, la Grèce avec 7 (9), la VTB League avec 6 (5) et l’Italie 5 (contre 8 en 2018-19…).

Aleksa Radanov – FMP Belgrade (Photo : FMP Belgrade)

Dans les championnats mineurs, contrairement à l’an dernier, il n’y a pas de 100 %, de ligue où tous les clubs aligneraient régulièrement des U21. En Croatie, ils sont 11 (sur 12, 12 l’an dernier), en Russie 12 sur 16, en Serbie 13 sur 14 (14 l’an passé), en Ligue Adriatique 2, 11 sur 12.

Du côté des coupes d’Europe, les chiffres ne sont également pas à la hausse. En Euroleague, 9 équipes font souvent appel à des U21 (8 en 2018-19), en Eurocup 10 (14) et en BCL 15 (20).

Dix équipes qui jouent vraiment le jeu

De ces 143 équipes misant sur les U21, nous avons dégagé les 10 plus motivées, que ce soit par le nombre de jeunes joueurs ayant du temps de jeu ou par la qualité de ceux qui foulent le parquet. Mais, avant de passer à l’examen de ces « ténors », il faut citer 7 équipes qui, à un degré un peu moindre, accordent aussi une belle confiance à leurs U21. En Allemagne, Bamberg fait jouer régulièrement 2 U21 (sur 4 entrés en jeu) dont un figure dans le cinq majeur. En Italie, Pesaro (bon dernier du championnat) en fait jouer 3 (dont 2 dans le cinq majeur, y compris son MVP) sur 5 ayant foulé le parquet. Du côté de la VTB League, c’est Avtodor qui est à l’honneur, avec 3 U21 à temps de jeu (dont le MVP, sur 5 alignés). Le club turc d’Anadolu Efes fait jouer avec constance ses 3 U21, l’un d’eux étant dans le cinq majeur. À Split, les chiffres impressionnent : en Premijere Liga croate, sur 9 U21 entrés sur le parquet, 6 ont du temps de jeu et 2 sont dans le cinq majeur ; en ABA2 (Ligue Adriatique 2), ils sont respectivement de 8, 6 et 0. Enfin, en France, deux clubs se distinguent. Cholet a mis 6 U21 sur le parquet, dont 2 régulièrement, l’un d’eux étant MVP. De son côté, Limoges a aligné au moins une fois 6 U21, 3 régulièrement, dont 2 du cinq majeur.

Marko Simonovic – Mega Bemax (Photo : Mega Bemax)

Voici maintenant les 10 clubs à la pointe en matière de U21. Comme il n’est pas question de comparer ces équipes, du fait de situations très différentes, voici simplement leur liste, classés par ordre alphabétique de ligue.

Ulm

Allemagne : 7 entrés en jeu, 2 responsabilisés, 1 dans le cinq majeur, MVP

Eurocup : 4 – 2 – 1 – 1

Killian Hayes – Ratiopharm Ulm (Photo : Eurocup)

Il est vrai que le Ratiopharm Ulm ne fait vraiment jouer que 2 U21, Christoph Phillips, un ailier né en 1998 et notre Killian Hayes national. Mais ce dernier est à la fois MVP de BBL allemande et d’Eurocup. Il fallait avoir le courage de confier les clés du jeu de l’équipe à un « gamin » d’à peine 18 ans !

Ostende

Belgique : 6 – 3 – 2 – 0

BCL : 4 – 3 – 1 – 0

Amar Sylla – Ostende (Photo : BCL)

Le leader du championnat belge couve en son sein quelques jolies pépites, dont Amar Sylla (2001), pivot sénégalais présent dans les deux cinq majeur des compétitions auxquelles il a participé. Preuve que le club sait s’occuper de ses jeunes joueurs.

Joventud Badalone

Espagne : 4 – 3 – 1 – 1

Eurocup : 5 – 3 – 1

Nenad Dimitrijevic – Joventud Badalone (Photo : Eurocup)

Réputé pour sa formation, le club de la banlieue de Barcelone y fait honneur, en accordant une belle confiance à ses U21, dont le MVP étranger U21 de Liga ACB, le Macédonien Nenad Dimitrijevic (1998). Il n’est pas seul, les deux 2000, Joel Parra et Arturs Zagars (Lettonie) ayant aussi l’occasion de s’ébattre aussi bien en Espagne qu’en coupe d’Europe.

LDLC Asvel

France : 2 – 2 – 1

Euroleague : 2 – 2 – 2 – 1

Matthew Strazel (à gauche) – LDLC Asvel (Photo : Euroleague)

LDLC Asvel n’aligne « que » deux jeunes joueurs. Mais les deux, Matthew Strazel (2002) et Théo Maledon (2001), bénéficient de nombreuses minutes aussi bien en Jeep Élite qu’en Euroleague, ce qui était loin d’être évident pour le premier. De surcroît, Théo Maledon présente les meilleures stats U21 d’Euroleague. Difficile de demander plus !

Maccabi Tel-Aviv

Israël : 6 – 3 – 2 – 1

Euroleague : 2 – 2 – 2 – 1

Yovel Zoosman – Maccabi Tel-Aviv (Photo : Euroleague)

Impressionnant ! Faisant partie des clubs majeurs d’Euroleague, le « club nation » mise sur ses jeunes pépites. Il aligne deux joueurs de 2001 en Winner league nationale, dont Deni Avdija, le MVP U21 du championnat. Le même est également co-MVP (avec Théo Maledon) d’Euroleague U21. Là aussi, pas facile d’être plus exigeant !

Klaipeda

Lituanie : 5 – 4 – 2 – 1

BCL : 5 – 4 – 1 – 1

Tadas Sedekerskis – Neptunas Klaipeda(Photo : FIBA Europe)

Le Neptunas Klaipeda fait honneur à la réputation de pays formateur qu’est la Lituanie. Il fait jouer de nombreux U21, de très haut niveau. Si l’on voulait chercher la petite bête, on dirait simplement que Klaipeda fait surtout confiance à des joueurs déjà confirmés : ils sont tous de 1998. N’empêche que l’on espère que le Neptunas va réussir à surmonter ses actuelles difficultés économiques et qu’il continue à faire confiance à ses U21.

Rytas Vilnius

Lituanie : 4 – 3 – 0

Eurocup : 4 – 2 – 1

Deividas Sirvydis – Rytas Vilnius(Photo : Eurocup)

Le club de la capitale lituanienne fait presque aussi bien que Klaipeda, en accordant de plus sa confiance à des joueurs souvent plus jeunes. Parmi ceux qui ont du temps de jeu en Eurocup, Deividas Sirvydis est de 2000, Marek Blazevic de 2001. Et le premier figure même dans le cinq majeur de la compétition.

Banvit Bandirma

Turquie : 10 – 5 – 3 – 1

BCL : 5 – 5 – 1

Furkan Haltali – Banvit Bandirma(Photo : BCL)

Là, on ne peut qu’être bluffé ! Voici un club qui figure dans la première partie du tableau de son difficile championnat national et se comporte bien en BCL (qualifié pour le Top 16) tout en alignant un nombre impressionnant de jeunes joueurs. Ils sont pas moins de 5 à avoir des responsabilités dans les deux compétitions, en s’y distinguant. L’arrière Semus Hazer (1999) est ainsi MVP en Turquie et dans le cinq majeur de la BCL. Un modèle !

FMP Belgrade

Ligue Adriatique : 4 – 4 – 2

Stefan Djordjevic – FMP Belgrade (Photo : Ligue Adriatique)

Ne jouant pas de coupe d’Europe, l’un des nombreux clubs de la capitale serbe montre toutefois qu’il est possible d’exister dans la forte ligue qu’est l’ABA tout en alignant une belle quantité de U21. Notons la présence dans son effectif de Marko Pecarski (2000), parti du Partizan à l’intersaison, l’un des grands prospects serbes, même s’il n’a pas encore explosé.

Mega Bemax

Ligue Adriatique : 5 – 4 – 2 – 1

Nikola Miskovic – Mega Bemax (Photo : Ligue Adriatique)

Considéré comme une « usine à prospects » du fait de la politique d’exposition de jeunes joueurs menée par son propriétaire, l’agence de joueurs BeoBasket, le Mega Bemax a peut-être quelque peu réduit la voilure en la matière cette saison (ils étaient 9 U21 responsabilisés en Ligue Adriatique l’année dernière) mais il continue malgré tout à faire jouer de nombreux U21, dont certains de haut niveau, comme le MVP U21 de l’ABA, Marko Simonovic (1999).

Prochain article : le bilan par génération et les MVP « all around »

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour l’article sur la BBL allemande , c’est ICI

Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

Pour l’article sur l’A1 League grecque, c’est ICI

Pour la Winner League israélienne, c’est ICI

Pour la Serie A1 italienne, c’est ICI

Pour la LKL lituanienne, c’est ICI

Pour la BSL turque, c’est ICI

Pour la Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour la VTB League, c’est ICI

Pour la Ligue Adriatique 2, c’est ICI

Pour la Premijere Liga croate, c’est ICI

Pour la SuperLeague 1 russe, c’est ICI

Pour la LKS serbe, c’est ICI

Pour l’Euroleague, c’est ICI

Pour l’Eurocup, c’est ICI

Pour la BCL, c’est ICI

Pour le bilan par pays (1e partie), c’est ICI

Pour le bilan par pays (2e partie), c’est ICI

Pour le bilan par pays (3e partie), c’est ICI

X

X

[armelse]

143, c’est le nombre de clubs qui ont fait jouer de manière régulière au moins un joueur de moins de 21 ans (rappelons que nous avons pris pour critère de base une participation de 5 minutes/match en moyenne sur au moins un tiers des matchs joués par l’équipe pour « sélectionner » un U21). Un nombre en progrès sur la saison dernière (125), qui s’explique par la présence de plusieurs ligues supplémentaires dans l’étude de cette année (Belgique, SuperLeague 1 russe, Ligue Adriatique 2) alors que, dans plusieurs pays, moins d’équipes font confiance à leurs U21.

Ainsi, en France, pays où le plus grand nombre de clubs jouent le jeu, 12 équipes (contre 14 l’an passé, nombre indiqué entre parenthèses pour chaque ligue) ont fait appel à des U21 de manière importante, tous les clubs ayant par ailleurs fait entrer au moins une fois en jeu un jeune joueur. Qui sont ceux qui ne font pas régulièrement appel à des U21 ? Il s’agit de Gravelines-Dunkerque, de Châlons-Reims, du Portel, de Nanterre, d’Orléans et de Roanne. Dans ce classement suivent l’Allemagne avec 11 (15 l’an passé), la Belgique, l’Espagne (10) et la Turquie (8) avec 9, Israël (8) et la Lituanie (6) avec 8, la Grèce avec 7 (9), la VTB League avec 6 (5) et l’Italie 5 (contre 8 en 2018-19…).

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité