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[REDIFF] Interview (1) – Marie-Laure Lafargue (présidente de Basket Landes): « la billetterie génère 40% de notre budget »

Photo : Bernard Hennequin  Sa silhouette présidentielle arpente avec énergie l’Espace François-Mitterrand de Mont-de-Marsan après les salles d’Eyres Moncube et de Saint-Sever. Et après être devenue un personnage incontournable de Basket Landes, Marie-Laure Lafargue, 44 ans, est l’un des piliers du b

Photo : Bernard Hennequin

Sa silhouette présidentielle arpente avec énergie l’Espace François-Mitterrand de Mont-de-Marsan après les salles d’Eyres Moncube et de Saint-Sever. Et après être devenue un personnage incontournable de Basket Landes, Marie-Laure Lafargue, 44 ans, est l’un des piliers du basket féminin français. Sous sa gouvernance, le club landais fier de sa ruralité est désormais majeur en Europe tout en demeurant atypique et festif. Il a défrayé la chronique en faisant signer en 2016 l’icône de Bourges, Céline Dumerc, et il récidive en faisant revenir à bord l’internationale Valériane Ayayi. Comme Marie-Laure Lafargue domine son sujet et a d’évidentes qualités de synthèse, nous avons pu balayer avec elle tous les sujets d’actualité de son club et de toute la ligue, avec les conséquences de la crise sanitaire doublée d’une crise économique.

L’interview est en trois parties.

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Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre des fonctions à Basket Landes alors que sur votre CV, on voit que vous avez fait Sciences Po, des études supérieures en Santé Publique et eu des jobs dans cette branche-là ?

C’est une double raison. Mon intérêt pour Basket Landes est quasi génétique. Je suis née dans ce petit village d’Eyres Moncube dans lequel l’aventure de Basket Landes a ses bases. J’ai été baignée toute mon enfance et mon adolescence, à la fois dans la pratique de joueuse et aussi du fait que mon père a été président très longtemps de ce club. Il a fait partie de ceux qui ont transmis le bébé au moment de la création de Basket Landes. J’ai donc un lien affectif avec le basket comme beaucoup de Landais. Sur le plan professionnel, je m’étais dédiée à une carrière de cadre dans la fonction publique et au Ministère de la Santé. En 2009, je suis rentrée à Bordeaux au gré d’une mutation professionnelle pour un rapprochement vers ma région d’origine après une douzaine d’années dans la fonction publique qui m’avait emmenée un peu partout, sans jamais perdre le contact pour autant avec le basket puisque même à mon époque parisienne, j’accueillais les filles de Basket Landes alors en Ligue 2 à l’aéroport de Paris et je conduisais des minibus jusqu’à Armentières, Dunkerque, Charleville-Mézières, et toutes les contrées proches de Paris. Je suis rentrée à Bordeaux à un moment où les politiques de santé s’infléchissaient sur ce qui aujourd’hui provoque de nombreux débats, c’est-à-dire une approche très économique qui n’était pas nécessairement ma vision personnelle de ce que pouvait être une politique de santé publique dans le sens de l’intérêt général. J’avoue que j’étais dans un grand moment de doute professionnel sur le sens de mon métier, compte tenu de cette évolution-là. J’ai décidé en 2010 de prendre une année de congé de la fonction publique pour me remettre à des formations et réfléchir à mon avenir et peut-être songer à une reconversion. J’étais à une heure de Mont-de-Marsan et Basket Landes était depuis deux ans en Ligue Féminine dans un contexte compliqué car on était de jeunes accédants à la Ligue Féminine. A l’époque, on était tout petit au niveau des structures. A l’invitation de Olivier Lafargue (NDLR : le coach à l’époque devenu depuis celui de Bourges), j’ai un peu plus mis le pied dans l’encadrement du club que j’aimais tant sur le plan sportif pour y consacrer du temps sur sa structuration, tout d’abord de manière bénévole. J’en ai fait beaucoup cette année-là et à la fin de la saison 2010-11, Basket Landes s’est qualifié pour sa première coupe d’Europe. Olivier Lafargue, Dominique Lafargue et Pierre Dartiguelongue m’ont dit que j’en avais fait beaucoup et que je risquais de repartir dans une activité professionnelle classique alors que le club avait besoin de structures plus que jamais pour franchir cette nouvelle étape. Ils m’ont dit qu’ils ne prendraient pas de neuvième joueuse pour jouer la coupe d’Europe mais qu’ils avaient besoin d’une directrice au club. Ils m’ont proposée ce challenge car ils estimaient que de par mon expérience professionnelle, j’avais des choses qui avaient à voir avec le rôle d’un club de basket dans un territoire, un rôle d’animation, de développement de projet, des compétences comptables et juridiques, une connaissance du club assez étroite. J’avoue que je n’étais pas beaucoup plus au clair de rentrer au Ministère de la Santé et j’ai saisi l’opportunité. J’ai fait quelques choix économiques car j’aurais pu repartir dans la fonction publique avec mon statut de cadre supérieur et un joli salaire. J’ai mis une croix sur certaines ambitions professionnelles et je me suis plutôt lancée dans un choix avec un statut de salariée dans un secteur d’activité plein de promesses, mêlant passion et engagement.

Photo: Miranda Ayim (FIBA)
« Les femmes, on a peut-être une vraie singularité dans notre façon de porter le projet avec sans doute encore plus d’opiniâtreté et de force que nos collègues masculins »

Vous avez commencé au club comme directrice administrative et financière de 2011 à 2015 ?

C’est ça. La première mission a été de pousser… On jouait une coupe d’Europe et on n’avait pas de gros moyens. Notre grand fantasme c’était le budget à un million d’euros. On a fait preuve de beaucoup de bricolage. Pierre Dartiguelongue s’est chargé avec beaucoup d’engagement de développer le volume du marketing et du partenariat. J’ai été chargée de mettre la main sur toute la gestion interne du club. On a pu jouer une première coupe d’Europe avec les mêmes déplacements que l’année d’avant en faisant juste le championnat car on a repris avec beaucoup de structures et d’administration tous les postes des dépenses du club. On a pu avancer sans trop de dommages économiques vers l’étape d’après. J’avais aussi la chance d’être la seule à parler anglais dans le club, aussi j’ai développé un rôle un peu plus spécifique de relation avec la FIBA. J’étais entre la Directrice Administrative et Financière et le Manager Général dans le sens de gestionnaire et d’organisation des compétitions notamment l’équipe professionnelle en championnat et en coupe d’Europe.

Vous êtes ensuite partie dans le domaine agricole ?

En fait, je n’ai jamais quitté Basket Landes. C’est ma nature, je suis toujours à la recherche de challenges et il y avait une sorte de routine, championnat, coupe d’Europe, championnat, et j’avais découvert le projet de l’un de nos partenaires qui développait une plateforme de matériels agricoles, qui s’appelle votremachine.com. J’ai relevé son challenge de devenir Directrice Commerciale et d’animer les développements commerciaux de cette startup. Je l’ai fait pendant un an sans abandonner complètement mes fonctions à Basket Landes et j’avoue que l’équation de la double casquette était compliquée à gérer car j’étais toujours salariée à Basket Landes. Au bout d’un an, j’ai choisi de réintégrer la maison au moment où on m’a proposée les fonctions de Présidente Directrice Générale. J’appelle souvent cette parenthèse ma parenthèse enchantée car c’était vraiment un super challenge et je continue d’avoir un regard bienveillant sur mes camarades du monde agricole.

Il y a peu de femmes qui occupent la fonction de présidente ou de directrice générale…

Il y en a de plus en plus…

Mais comme ça part de zéro…

… Il y a forcément un effet de croissance. Je ne suis pas de ceux qui voient une revendication de la parité, une exclusivité du féminin pour traiter du basket féminin mais j’y vois tout de même un signe des temps qui est plutôt favorable. Je pense à Agnès St-Ges à Bourges (NDLR: la nouvelle présidente), évidemment à ma copine Marie-Sophie Obama (NDLR : présidente déléguée à l’ASVEL), qui elle a peut-être un parcours plus évident dans le monde du basket puisqu’elle a été joueuse et elle a travaillé pour un agent, même si elle avait quitté un temps ce monde-là. Je me réjouis que l’on puisse à travers notre projet démontrer que d’une manière plus générale le leadership féminin, c’est possible et c’est logique. Je me réjouis aussi d’être entourée d’hommes qui sont moteurs pour notre sport. L’initiative de notre projet a été portée par des hommes qui étaient complètement convaincus de la richesse du sport féminin et de sa vraie valeur. Je ne veux pas comparer des Pierre Dartiguelongue, des Dominique Lafargue, des Christian Lecomte, à Tony Parker mais tout ça n’a pas d’importance si l’on a une vraie certitude que notre sport a de la valeur. Les femmes, on a peut-être une vraie singularité dans notre façon de porter le projet avec sans doute encore plus d’opiniâtreté et de force que nos collègues masculins.

Vous vous imaginez à la tête d’un autre club que Basket Landes ?

C’est une grande question ! (sourire) Je ne crois pas. Je défends cette double logique qui est la passion et mon attachement à mon club et j’espère aussi quelques compétences que j’ai réussi à développer. Aujourd’hui, je ne m’imagine absolument pas ailleurs même si je suis certaine que mes compétences pourraient se faire valoir dans d’autres clubs. C’est peut-être immodeste mais je le pense quand même !

« Chaque joueuse qui arrive fait l’objet d’un petit stage d’acclimatation par quelques prérequis ou passages obligés, elle saisit assez vite ce qu’est la maison »

Au final, le passage de Saint-Sever à Mont-de-Marsan s’est fait en douceur. Vous avez pu conserver le côté convivial, festif de votre club ?

C’est la force de ce club qui avait déjà vécu d’autres mues. Cela peut paraître dérisoire mais à l’époque, le passage de Eyres Moncube à Saint-Sever n’était pas une sinécure. On passait du club de village à l’abri de son clocher avec une histoire terrible à Saint-Sever qui était à trois kilomètres. C’était moins la logique géographique que la dimension que l’on voulait donner au projet qui aurait pu être destructrice. On retrouve encore aujourd’hui dans nos bénévoles des historiques qui ont suivi mon père, celui qui par exemple fait la sono à la salle. C’est passé avec beaucoup de fidélité des piliers. Ce que je comprends en creux dans votre question c’est que le passage à Mont-de-Marsan aurait pu être une remise en question de nos fondamentaux mais il s’est fait aussi en douceur. Le fait probablement d’avoir déjà, dans les années qui ont précédé la bascule complète, joué des matches de coupes d’Europe à Mont-de-Marsan, fidéliser un nouveau public, prendre la mesure de ce lieu qui est beaucoup plus grand, qui n’était pas au départ complètement adapté au basket, mais que l’on a peu à peu adapté à notre mode de vie, ça a aussi accompagné ce passage en douceur. On s’appelle Basket Landes et depuis la création et on était convaincu que l’on avait à défendre avec ce projet un pacte de valeur qui correspond à ce qu’est le basket dans notre département et Mont-de-Marsan nous a offert un nid plutôt douillet pour ça. Je crois qu’aujourd’hui on peut être fiers de se dire que l’on a su grandir en gardant les fondements de notre identité.

Même au plus haut niveau français, vous avez toujours le sens de la fête ?

C’est les Landes ! On a l’habitude aussi de dire que c’est une grande partie de notre salaire. Je parle des salariés du club mais aussi des bénévoles. A chaque fois qu’une nouvelle joueuse arrive au club, je m’emploie à lui transmettre cette identité-là. C’est un vrai travail de management de faire comprendre à des gens qui passent qu’elles arrivent dans un endroit qui a ses propres valeurs. Jusque-là effectivement on y arrive mais au prix malgré tout d’un vrai travail. Chaque joueuse qui arrive fait l’objet d’un petit stage d’acclimatation par quelques prérequis ou passages obligés, elle saisit assez vite ce qu’est la maison. Le message ici c’est « vous recevrez ce que vous donnez et plus vous donnez et plus vous recevrez. » Dans cette notion d’échange, tout le monde se retrouve car c’est aussi un élément extrêmement confortable pour les joueuses de se retrouver dans cet environnement-là. Ça pousse encore plus que d’avoir des gens engagés, conviviaux et humains. La présence de Julie (NDLR : Barennes, la coach) est aussi le témoignage qu’il y a des piliers, des têtes identitaires. On a dans le club des gens qui sont là depuis le début et qui sont des vecteurs de transmission. Il y a aussi Anaïs Le Gluer, qui a été notre capitaine durant la période héroïque, et qui aujourd’hui est assistant-manager au club, elle s’occupe de la logistique de l’équipe professionnelle, de l’accompagnement des joueuses pros et de l’organisation des évènements. C’est aussi un élément important de transmission. Jean-Michel Moré, qui était l’assistant d’Olivier Lafargue, est resté au centre de formation. On le travaille, on le manage, cet aspect identitaire dans différents aspects de notre vie quotidienne sur le terrain et aussi autour.

Vous êtes l’un des clubs de Ligue Féminine qui fait le plus de spectateurs. Quelle est la moyenne aujourd’hui ?

On a une salle de 2 500 places et on est sur une moyenne de 2 300 spectateurs avec la coupe d’Europe. Cela fait entre 15 et 18 matches selon les années. C’est notre grande force. La billetterie génère un chiffre d’affaires qui est l’un des plus spectaculaires de Ligue Féminine qui est entre 550 et 600 000 euros soit quasiment 40% de notre budget. C’est notre singularité car non content de remplir la salle, il y a un vrai phénomène culturel qui dépasse Basket Landes, c’est le sport dans notre département, qui est le mécanisme culturel de lien social. Il supporte si mal cette notion de distanciation sociale actuelle. Il y a une vraie valeur donnée à ce spectacle-là et aujourd’hui on paye 15-20 euros pour venir voir un match à Basket Landes, ce qui n’est pas le cas de toutes les salles de Ligue Féminine dans ce qui est la politique tarifaire.

C’est plutôt dans le sud du département que le basket est historiquement bien implanté ? A Mont-de-Marsan aussi ?

Oui, Mont-de-Marsan est une terre de basket. Le Stade Montois féminin a joué la coupe d’Europe dans les années soixante (NDLR : Elisabeth Riffiod a porté le maillot du Stade Montois de 1984 à 1988). Christiane Carrère (NDLR : la Coupe des Landes féminine porte son nom) est une historique de ce club et est bénévole chez nous. Le basket existe évidemment beaucoup dans le sud, c’est la Chalosse et son vivier de petits villages, mais on a aussi sur le nord des Landes pas mal d’activités et d’ailleurs notre re-positionnement à Mont-de-Marsan nous a permis de voir que l’on pouvait être attractif sur des clubs qui sont forcément plus isolés mais qui ont une vraie activité, dans le secteur de l’Armagnac, voir aussi sur la zone côtière du côté de Biscarosse. Le basket est présent partout dans le département et notamment chez les filles. On voit aussi un public qui vient de la Gironde qui n’a plus d’équipe d’élite féminine depuis la disparition de Bordeaux Chantecler. Pareil pour le public gersois qui a connu Mirande. Le Gers est à 20 minutes.

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Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre des fonctions à Basket Landes alors que sur votre CV, on voit que vous avez fait Sciences Po, des études supérieures en Santé Publique et eu des jobs dans cette branche-là ?

C’est une double raison. Mon intérêt pour Basket Landes est quasi génétique. Je suis née dans ce petit village d’Eyres Moncube dans lequel l’aventure de Basket Landes a ses bases. J’ai été baignée toute mon enfance et mon adolescence, à la fois dans la pratique de joueuse et aussi du fait que mon père a été président très longtemps de ce club. Il a fait partie de ceux qui ont transmis le bébé au moment de la création de Basket Landes. J’ai donc un lien affectif avec le basket comme beaucoup de Landais. Sur le plan professionnel, je m’étais dédiée une carrière de cadre dans la fonction publique et au Ministère de la Santé. En 2009, je suis rentrée à Bordeaux au gré d’une mutation professionnelle pour un rapprochement vers ma région d’origine après une douzaine d’années dans la fonction publique qui m’avait emmenée un peu partout, sans jamais perdre le contact pour autant avec le basket puisque même à mon époque parisienne, j’accueillais les filles de Basket Landes alors en Ligue 2 à l’aéroport de Paris et je conduisais des minibus jusqu’à Armentières, Dunkerque, Charleville-Mézières, et toutes les contrées proches de Paris. Je suis rentrée à Bordeaux à un moment où les politiques de santé s’infléchissaient sur ce qui aujourd’hui provoque de nombreux débats, c’est-à-dire une approche très économique qui n’était pas nécessairement ma vision personnelle de ce que pouvait être une politique de santé publique dans le sens de l’intérêt général. J’avoue que j’étais dans un grand moment de doute professionnel sur le sens de mon métier compte tenu de cette évolution-là. J’ai décidé en 2010 de prendre une année de congé de la fonction publique pour me remettre à des formations et réfléchir à mon avenir et peut-être songer à une reconversion. J’étais à une heure de Mont-de-Marsan et Basket Landes était depuis deux ans en Ligue Féminine dans un contexte compliqué car on était de jeunes accédants à la Ligue Féminine. A l’époque, on était tout petit au niveau des structures. A l’invitation de Olivier Lafargue (NDLR : le coach à l’époque devenu depuis celui de Bourges), j’ai un peu plus mis le pied dans l’encadrement du club que j’aimais tant sur le plan sportif pour y consacrer du temps sur sa structuration, tout d’abord de manière bénévole. J’en ai fait beaucoup cette année-là et à la fin de la saison 2010-11, Basket Landes s’est qualifié pour sa première coupe d’Europe. Olivier Lafargue, Dominique Lafargue et Pierre Dartiguelongue m’ont dit que j’en avais fait beaucoup et que je risquais de repartir dans une activité professionnelle classique alors que le club avait besoin de structures plus que jamais pour franchir cette nouvelle étape. Ils m’ont dit qu’ils ne prendraient pas de neuvième joueuse pour jouer la coupe d’Europe mais qu’ils avaient besoin d’une directrice au club. Ils m’ont proposée ce challenge car ils estimaient que de par mon expérience professionnelle, j’avais des choses qui avaient à voir avec le rôle d’un club de basket dans un territoire, un rôle d’animation, de développement de projet, des compétences comptables et juridiques, une connaissance du club assez étroite. J’avoue que je n’étais pas beaucoup plus au clair de rentrer au Ministère de la Santé et j’ai saisi l’opportunité. J’ai fait quelques choix économiques car j’aurais pu repartir dans la fonction publique avec mon statut de cadre supérieur et un joli salaire. J’ai mis une croix sur certaines ambitions professionnelles et je me suis plutôt lancée dans un choix avec un statut de salariée dans un secteur d’activité plein de promesses, mêlant passion et engagement.

Photo: Miranda Ayim (FIBA)
« Les femmes, on a peut-être une vraie singularité dans notre façon de porter le projet avec sans doute encore plus d’opiniâtreté et de force que nos collègues masculins »

Vous avez commencé au club comme directrice administrative et financière de 2011 à 2015 ?

C’est ça. La première mission a été de pousser… On jouait une coupe d’Europe et on n’avait pas de gros moyens. Notre grand fantasme c’était le budget à un million d’euros. On a fait preuve de beaucoup de bricolage. Pierre Dartiguelongue s’est chargé avec beaucoup d’engagement de développer le volume du marketing et partenariat. J’ai été chargée de

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A suivre demain

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