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Lituanie: Angelė Rupšienė raconte sa vie quand elle fut double championne olympique avec l’URSS

Son nom ne vous dit probablement rien. Pourtant la petite arrière lituanienne Angelė Rupšienė (1,68m) fut l’une des fers de lance de l’ogre soviétique et peut se prévaloir de médailles d’or aux Jeux Olympiques (1976 et 80), aux championnats du monde (71 et 75) et aux championnats d’Europe (72, 76 et

Son nom ne vous dit probablement rien. Pourtant la petite arrière lituanienne Angelė Rupšienė (1,68m) fut l’une des fers de lance de l’ogre soviétique et peut se prévaloir de médailles d’or aux Jeux Olympiques (1976 et 80), aux championnats du monde (71 et 75) et aux championnats d’Europe (72, 76 et 78). A 68 ans bientôt, elle se dit heureuse à Vilnius, est en bonne santé et perçoit une retraite de sportive de haut niveau.

Le tournoi de basket-ball féminin ayant été introduit aux Jeux Olympiques en 1976, à Montréal, Angelė Rupšienė est une pionnière.

« Cette médaille olympique m’est très chère car il n’y a que 12 basketteuses qui l’ont dans le monde. Et ce n’était pas pareil pour les JO de Moscou car de nombreux pays les ont boycottés, les Américains ne sont pas venus. Cependant, les Jeux olympiques restent olympiques », a t-elle déclaré à LTOK.LT. « À Montréal, en moyenne, j’ai dû jouer 18 minutes et marqué des points. Lors des JO de Moscou, j’étais déjà capitaine de l’équipe nationale et j’ai été élue dans le 5 All-Stars. »

La Lituanienne a joué en équipe d’URSS de 1970 à 1983, pour 53 matchs et 457 points. L’un des principaux avantages de sa condition était de bien manger.

« Nous étions très bien nourris, il n’y avait jamais de pénurie de caviar noir sur la table dans les camps d’entraînement et il y avait d’autres plats qui faisaient défaut en temps ordinaire à l’époque. »

Quant au salaire, pas de quoi devenir milliionnaire:

« Dans l’équipe, j’ai d’abord reçu le salaire le plus bas (150 roubles par mois), et seulement à la fin le plus élevé (350 roubles). Je suis devenu plus riche après les Jeux olympiques de Montréal, puis j’ai même acheté une Volga gouvernementale. Maintenant il a de l’argent, on peut apprendre de nombreuses langues, on peut voyager où on veut, même au bout du monde. Où pouvait-on aller à l’époque soviétique ? En Pologne, en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l’Est. Avant la Coupe du monde au Brésil en 1971, nous avons fait une tournée en Amérique du Sud et visité de nombreux pays. J’ai aussi visité le Canada, l’Italie, l’Espagne, et je suis aussi allée en Australie avec des vétérans lorsque la Lituanie était déjà indépendante. Mon cercle d’amis s’est élargi, il comprenait non seulement des athlètes célèbres, mais aussi des chanteurs, un metteur en scène, des comédiens de théâtre, un avocat et ​​et d’autres. Ils s’intéressaient à moi et je m’intéressais à eux. »

Elle se souvient aussi de la rudesse des entraîneurs soviétiques et d’avoir été obligé de jouer à fond jusqu’au troisième mois de sa grossesse.  De quoi mériter aussi au final l’Ordre de l’amitié des peuples et la médaille « Pour la vaillance au travail » !

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