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[REDIFF] Le Top 60 des prospects français 1998-2004 : 2001, Hayes et Maledon sont bien accompagnés !

Photo d’ouverture : Essomé Miyem – Strasbourg (Photo : FFBB) Quels sont les meilleurs joueurs français de la génération 2001 ? Si certains noms, comme ceux de Théo Maledon et Killian Hayes, viennent tout de suite à l’esprit, d’autres sont sans doute moins connus du public basket. Jean-Aimé Toupane (

Photo d’ouverture : Essomé Miyem – Strasbourg (Photo : FFBB)

Quels sont les meilleurs joueurs français de la génération 2001 ? Si certains noms, comme ceux de Théo Maledon et Killian Hayes, viennent tout de suite à l’esprit, d’autres sont sans doute moins connus du public basket. Jean-Aimé Toupane (coach de l’équipe de France U20) et Lamine Kebe (coach des équipes de France U17 et U18) dressent le profil des 10 joueurs nés en cette année 2001 qui peuvent rêver du plus haut niveau.

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Lamine Kebe en fait le constat : « en France, la génération 2001 est très forte, très homogène, comprenant beaucoup de joueurs de talent, qui peuvent aspirer au haut niveau. » Il faut avouer que la sélection des meilleurs potentiels qu’il a dressée avec Jean-Aimé Toupane a fière allure. Et qu’elle représente le haut du panier d’une génération aussi importante en nombre qu’en qualité. Nous avons recensé pas moins de 72 joueurs nés en 2001 qui évoluent entre Euroleague, Eurocup, championnats étrangers de haut niveau, Jeep Élite, Pro B, NM1, NCAA et championnat Espoirs. Bien entendu, tous n’atteindront pas le haut niveau, certains pensionnaires des centres de formation de l’élite devant à terme se résoudre à évoluer dans des divisions nationales (NM1 à NM3). Mais ils sont quand même nombreux à pouvoir rêver au moins de Pro B ou de Jeep Élite, voire plus haut pour les plus talentueux et les plus travailleurs.

Parmi ces garçons qui n’ont pour une bonne partie pas encore 19 ans, et qui ont pour certains commencé la saison à 17 ans, ils sont neuf à déjà bénéficier d’un vrai rôle et du temps de jeu qui va avec dans des divisions professionnelles : outre les surdoués Killian Hayes et Théo Maledon, Hugo Benitez, Malcolm Cazalon, Thimotée Crusol, Milan Barbitch, Ismaél Kamagate, Louis Marnette et Matthieu Gauzin. Des « gamins » qui montrent bien que la valeur n’attend pas le nombre des années.

Voici maintenant la liste des 10 « pépites » retenues par nos deux experts, présentée comme toujours par ordre alphabétique, sans notion de classement.

Les prospects de haut niveau

Milan Barbitch (1,96 m, Paris Basket (Pro B), meneur)

Ses stats 2019-20 : 11,5 minutes, 3,6 points, 1,8 rebond, 1,5 passe, 4,1 d’évaluation

Milan Barbitch – Paris Basket (Photo : Paris Basket)

Lamine Kebe : « il suit un peu la même évolution qu’Hugo Benitez (voir ci-dessous, NDLR). Comme lui, il a un talent énorme, une belle capacité à créer son tir, mais c’est encore un peu un ‘bébé’ physiquement. En Pro B, il est confronté à des joueurs plus physiques que lui, il a eu de nombreux pépins physiques. Au Pôle France, il a fait une dernière année de très bonne qualité. Il a pris le temps de se développer physiquement et de progresser régulièrement. Il est attendu pour atteindre un très haut niveau. Sa maturité est plus tardive que celle d’autres joueurs, mais il a un gros potentiel. Il a fait une belle saison à Paris, il a su saisir les opportunités qui se sont présentées. Il a tout pour y arriver. »

Jean-Aimé Toupane : « il a une grosse capacité à mettre des tirs de loin. C’est un joueur intelligent, qui a fait une très belle saison en Pro B. »

Hugo Benitez (1,87 m, Bourg-en-Bresse, meneur)

Ses stats 2019-20 : 10,0 mn, 2,7 pts, 0,7 rbd, 2,0 pds, 4,3 d’éval

Hugo Benitez – Bourg-en-Bresse (Photo : LNB)

L. K. : « lui aussi est un garçon qui a eu une maturité physique un peu tardive. Comme il était un peu ‘bébé’, il s’est retrouvé derrière (Killian) Hayes et (Théo) Maledon en sélection. Mais je suis persuadé qu’il aurait fait la sélection U20, grâce à son profil différent : c’est un meneur gestionnaire, passeur, doté d’une très bonne connaissance du jeu. Un meneur dans l’essence du poste. Cette saison, à Bourg, il a été surprenant, montrant qu’on pouvait compter sur lui. Il a un bon tir à trois-points, mais sa première force est la passe. Il a bluffé beaucoup de monde, personne ne l’attendait à ce niveau aussi tôt. C’est très fort, ce qu’il a fait cette année. Nous sentions bien qu’il allait y arriver, mais il fallait attendre que son corps soit celui d’un homme, pas celui d’un garçon. Maintenant, il doit continuer à se développer physiquement, surtout en matière de mobilité. Avec plus de vitesse, il sera plus performant en défense, il pourra tenir son duel contre des meneurs qui vont de plus en plus vite. Ça va venir. »

J.-A. T. : « il a progressé physiquement, sur le tir, il a un bon QI basket, il défend correctement. De ce fait, tous les espoirs lui sont permis. Il a fait une très bonne saison, a montré de la maturité, de l’assurance, de nombreuses qualités. Il n’en est qu’au début. Pour lui, le challenge consiste à tout faire pour être toujours au haut niveau dans cinq ans. Ça passera par beaucoup de travail. »

Malcolm Cazalon (1,98 m, Mega Bemax (Serbie), ailier)

Ses stats 2019-20 (à Louvain, Belgique) : 10 matchs, 17,4 mn, 6,0 pts, 2,6 rbds, 1,4 pd

Malcolm Cazalon – Mega Bemax (Photo : FFBB)

L. K. : « il a connu un parcours très atypique, passant par Roanne, l’Asvel, Bourg-en-Bresse, la Belgique et maintenant la Serbie. Cela crée forcément des incertitudes sur le joueur, mais c’est une très bonne personne. J’ai eu plaisir à travailler avec lui : il est très intelligent, passionné par ce qu’il fait. C’est un fort attaquant, très adroit, attiré par le cercle. C’est un poste ‘2,5’ ou 3, polyvalent, un vrai joueur moderne. Maintenant, il faut qu’il se stabilise pour travailler dans la bonne direction. C’est un gros travailleur, mais parfois trop impatient. Il a besoin de grandir en tant qu’homme, de gagner en maturité. Pour l’avoir vu en Serbie récemment, il a déjà progressé sur ces aspects. »

Thimoté Crusol (1,92 m, Limoges, meneur)

Ses stats 2019-20 : 23 matchs, 10,0 mn, 1,6 pt, 0,6 rbd, 0,8 pd, 1,8 d’éval

L. K. : « dans une autre génération, il aurait été meneur titulaire en équipe de France U17 ou U18. Là, il est derrière d’autres joueurs, mais il reste un élément central de la génération. Du reste, lorsqu’on regarde les stats, c’est souvent lui qui joue le plus. Il amène de la sérénité dans l’équipe, il a une connaissance du jeu très élevée. Il a beaucoup progressé lorsqu’il était au Pôle France puis il a eu un début de saison intéressant avec Limoges. Il se bat, travaille, va haut, il a une grosse intelligence. Sur le terrain, il est capable de driver le cinq des remplaçants comme de jouer avec les titulaires. Il m’a dit qu’il avait pour modèle Nando de Colo. Et il est vrai qu’ils se ressemblent, toutes proportions gardées. Il est très complet, très agréable à coacher. Il faut qu’il travaille sur sa vitesse, qu’il stabilise son tir : il est adroit mais a parfois des séries négatives. »

J.-A. T. : « c’est un poste 1 organisateur qui a de bonnes qualités défensives, un joueur intéressant. »

Matthieu Gauzin (1,91 m, Le Mans, meneur)

Ses stats 2019-20 : 16 matchs, 6,8 mn, 1,4 pt, 0,3 rbd, 0,5 pd, 0,4 d’éval

Matthieu Gauzin – Le Mans (Photo : FIBA)

L. K. : « il a connu un parcours un peu sinueux, n’est pas passé par le Pôle France, n’a pas fait l’équipe de France U16, a connu une première sélection pour le Mondial U17, où il a fait une compétition de très bonne qualité. Il bénéficie de qualités athlétiques et de vitesse incroyables : c’est le plus rapide de l’équipe ! Il va très haut et défend très fort en tout terrain. En U18, il a amené du leadership, de la parole. Cette saison, au Mans, a été un peu difficile, mais c’est logique, il est en train de se développer physiquement. Pour le moment, il est très fin, très longiligne. À Châlons-Reims (où il va être prêté pour la saison prochaine, NDLR), il peut être très vite responsabilisé. Il est déjà sur les tablettes de nombreux scouts américains. S’il veut concrétiser ses ambitions, il lui faut maintenant franchir la haute marche qui le sépare du monde professionnel, mais il ne lui reste qu’à pousser la porte, il a le potentiel. »

Killian Hayes (1,96 m, Ratiopharm Ulm (Allemagne), meneur-arrière)

Ses stats 2019-20 : 25,0 mn, 11,6 pts, 3,1 rbds, 5,3 pds

Killian Hayes – Ratiopharm Ulm (Photo : Eurocup)

L. K. : « c’est l’un des leaders de la génération, un pur attaquant, très fort en un-contre-un, très adroit, bon passeur, très complet offensivement. Pour un combo guard, il est grand, très athlétique. Mentalement, c’est un tueur, capable de marquer le panier décisif. Il déborde de talent et sa marge de progression est importante. Il a connu une très belle saison en Allemagne et il va continuer à progresser. J’espère qu’il va être drafté très haut et qu’il va s’imposer en NBA. Dans ses axes de progression, il y a le dribble. Il est très bien pour son âge, mais pour le haut niveau, il doit encore le développer, surtout sur sa main droite (il est gaucher, NDLR). Il doit aussi stabiliser son tir à trois-points, même s’il a déjà progressé sur ce secteur. Et il doit être plus impactant en défense : lorsqu’il défend sur le porteur du ballon, il est intense, mais il manque de constance lorsqu’il s’occupe d’un non-porteur. Cela dit, je ne suis pas inquiet, tout cela lui viendra naturellement. »

J.-A. T. : « c’est un très gros potentiel, qui s’est ouvert : il est plus extraverti. Il aime prendre ses responsabilités, jouer en slasher, en finisseur. Il est sans doute moins shooteur et plus scoreur que (Théo) Maledon, ils sont complémentaires. J’espère que tous les deux feront carrière en NBA. »

Ismaël Kamagaté (2,11 m, Paris Basket (Pro B), ailier-fort/pivot)

Ses stats 2019-20 : 14,9 mn, 6,1 pts, 3,7 rbds, 0,5 pd, 9,2 d’éval

Ismaël Kamagaté – Paris Basket (Photo : FFBB)

L. K. : « c’est un intérieur qui a connu un parcours atypique : il arrive un peu de nulle part, personne ne le connaissait il y a encore deux ans. Puis il a intégré le centre de formation d’Orléans en U16, où il a super bien travaillé. En U17, il n’était pas très loin de l’équipe de France. Puis il est devenu très important en U18. Il a un vécu tout frais, tout neuf, ce qui fait qu’il manque de culture tactique. Mais il a de grosses capacités au rebond et au contre, il est performant dans le jeu posté. Et, avec seulement trois années de basket structuré derrière lui, il a fait une très bonne saison en Pro B. Physiquement, il n’est pas encore mûr et il connaît peu leu jeu. Il faut qu’il se développe, mais c’est un très gros prospect. Avec son manque de culture basket, ce qu’il arrive déjà à faire est remarquable. Il est travailleur, à l’écoute. Il est très content d’être là, savoure chaque instant au maximum, c’est ce qui fait qu’il est performant. Il doit garder cette joie de vivre et de jouer, nous fondons beaucoup d’espoirs sur lui. »

Théo Maledon (1,91 m, LDLC Asvel, meneur)

Ses stats 2019-20 : 16,2 mn, 6,7 pts, 1,9 rbd, 2,0 pds, 6,5 d’éval

Théo Maledon – LDLC Asvel (Photo : Euroleague)

L. K. : « il est un peu plus meneur que Killian Hayes. Il a une maturité énorme, une capacité de travail exceptionnelle, une connaissance du jeu et une maîtrise du pick & roll incroyables. Il a à 18 ans une science du jeu que d’autres n’acquièrent qu’à 30 ans ! En plus, il est très stable émotionnellement. À 15 ans, il menait le jeu en NM1. C’est un joueur très intelligent, connaissant très bien le jeu, doté d’une grosse marge de progression. Il me bluffe par sa capacité à s’adapter. C’est le futur de l’équipe de France, peut-être même son futur capitaine, il est prédestiné à ça. Comme il est déterminé, motivé, travailleur, rien ne pourra l’arrêter. Pour le moment, il peut améliorer sa tenue des duels défensifs : lorsqu’il est face à un meneur plus petit que lui, il a du mal sur les un-contre-un. Et il peut améliorer la stabilité de son tir extérieur. Mais, comme le dit Frédéric Crapez, il ‘pue’ le basket. »

J.-A. T. : « c’est un joueur exceptionnel, qui a d’énormes qualités d’organisateur, qui comprend et apprend très vite. Ce n’est pas pour rien qu’il a joué avec l’équipe de France A. Il peut shooter, s’est endurci, est solide mentalement, s’adapte vite, fait preuve d’une grosse intelligence. Il a un gros gros potentiel et une importante marge de progression. »

Essomé Miyem (2,10 m, Strasbourg, ailier-fort/pivot)

Ses stats 2019-20 : 10 matchs, 6,0 mn, 2,3 pts, 0,8 rbd, 0,1 pd, 2,3 d’éval

L. K. : « c’est un intérieur très intelligent, très motivé, très travailleur mais très introverti. Il a une personnalité un peu atypique, aime bien être seul, avoir ses moment à lui pour faire autre chose, même s’il est toujours dans le projet collectif. Il est plutôt mobile, a une grosse qualité d’adresse à deux-points (66,7 % aux tirs en Jeep Élite, NDLR). En revanche, pour le trois-points, c’est en chantier. Il avait du mal à se mettre dans la dureté, mais il a compris qu’il devait travailler ça. Pour sa première année à Strasbourg, le résultat est plutôt positif. C’est un garçon qui prend son temps mais qui n’est pas en retard. Il doit travailler sur le tir extérieur, la dureté, le jeu au poste, le rebond. Mais j’ai bon espoir pour lui. »

Lorenzo Thirouard-Samson (1,97 m, Metropolitans 92, arrière)

Ses stats 2019-20 (Espoirs) : 31,9 mn, 17,0 pts, 4,7 rbds, 3,1 pds, 13,3 d’éval

L. K. : « c’est un poste 2/3 très adroit, surtout à trois-points, qui a pris de la maturité. Son entraîneur à Boulogne-Levallois, Freddy Fauthoux, est très satisfait de lui. Il a été prêté à Lille (Pro B, NDLR) pour la saison prochaine et je suis persuadé qu’il va y faire une très bonne saison. Je le comparerais à Paul Lacombe : il a mis du temps pour y arriver mais, aujourd’hui, il est international et a progressé. Il jouait très peu en U16, mais il est devenu 6e homme en U18. Maintenant, il doit travailler sur la gestion du pick & roll, sur sa capacité à finir près du cercle, sur son agressivité. »

Il est aussi à surveiller

Maxime Carène (2,09 m, Limoges, ailier-fort/pivot)

Ses stats 2019-20 (Espoirs) : 10 matchs, 17,0 mn, 3,9 pts, 2,4 rbds, 1,1 pd, 3,8 d’éval

L. K. : « il est arrivé de Martinique au Pôle France avec un an de basket structuré derrière lui. Depuis, il progresse constamment, fait preuve d’une grande mobilité. Il est très long, bénéficie d’une immense envergure (2,34 m !), il court vite, il a le profil du joueur du futur. Mais comme son vécu basket n’est pas énorme, il a des étapes à passer sur la connaissance du jeu, comme physiquement. Il a surpris beaucoup de monde au Mondial U17 mais il a été blessé au genou en U18. Nous avons envie de compter sur lui pour l’avenir. C’est un gros travailleur, il devrait y arriver, mais il doit mieux gérer ses émotions. »

Demain, la génération 2002

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour la génération 1998, c’est ICI

Pour la génération 1999, c’est ICI

Pour la génération 2000, c’est ICI

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Lamine Kebe en fait le constat : « en France, la génération 2001 est très forte, très homogène, comprenant beaucoup de joueurs de talent, qui peuvent aspirer au haut niveau. » Il faut avouer que la sélection des meilleurs potentiels qu’il a dressée avec Jean-Aimé Toupane a fière allure. Et qu’elle représente le haut du panier d’une génération aussi importante en nombre qu’en qualité. Nous avons recensé pas moins de 72 joueurs nés en 2001 qui évoluent entre Euroleague, Eurocup, championnats étrangers de haut niveau, Jeep Élite, Pro B, NM1, NCAA et championnat Espoirs. Bien entendu, tous n’atteindront pas le haut niveau, certains pensionnaires des centres de formation de l’élite devant à terme se résoudre à évoluer dans des divisions nationales (NM1 à NM3). Mais ils sont quand même nombreux à pouvoir rêver au moins de Pro B ou de Jeep Élite, voire plus haut pour les plus talentueux et les plus travailleurs.

Parmi ces garçons qui n’ont pour une bonne partie pas encore 19 ans, et qui ont pour certains commencé la saison à 17 ans, ils sont neuf à déjà bénéficier d’un vrai rôle et du temps de jeu qui va avec dans des divisions professionnelles : outre les surdoués Killian Hayes et Théo Maledon, Hugo Benitez, Malcolm Cazalon, Thimotée Crusol, Milan Barbitch, Ismaël Kamagaté, Louis Marnette et Matthieu Gauzin. Des « gamins » qui montrent bien que la valeur n’attend pas le nombre des années.

Voici maintenant la liste des 10 « pépites » retenues par nos deux experts, présentée comme toujours par ordre alphabétique, sans notion de classement.

Les prospects de haut niveau

Milan Barbitch (1,96 m, Paris Basket (Pro B), meneur)

Ses stats 2019-20 : 11,5 minutes, 3,6 points, 1,8 rebond, 1,5 passe, 4,1 d’évaluation

Milan Barbitch – Paris Basket (Photo : Paris Basket)

Lamine Kebe : « il suit un peu la même évolution qu’Hugo Benitez (voir ci-dessous, NDLR). Comme lui, il a un talent énorme, une belle capacité à créer son tir, mais c’est encore un peu un ‘bébé’ physiquement.

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