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Comment Bria Hartley a obtenu le droit de jouer en équipe de France

Bria Hartley (1,73m, 27 ans) maintient sa cadence en WNBA. Cette nuit, face aux Las Vegas Aces, l’internationale a cumulé 15 points (3/6 à trois-points), 5 rebonds et 1 passe en 23 minutes; le 4e temps de jeu de l’équipe.

Bria Hartley (1,73m, 27 ans) maintient sa cadence en WNBA. Cette nuit, face aux Las Vegas Aces, l’internationale a cumulé 15 points (3/6 à trois-points), 5 rebonds et 1 passe en 23 minutes; le 4e temps de jeu de l’équipe.

Le Phoenix Mercury a remporté sa première victoire (102-95) et son Big Three a pris les choses en mains: 22 points et 10 passes pour Diana Taurasi, 22 points pour Skylar Diggins-Smith et 18 points, 7 passes et 6 rebonds pour Brittney Griner. Taurasi, qui a été blessée de longs mois, a donc effectué une production vintage alors que jusqu’ici elle avait joué avec retenue.

NBC Sports revient aujourd’hui dans un article sur le processus qui a amené la Newyorkaise à jouer pour l’équipe de France en apportant quelques précisions. chronologiques. Il y est confirmé que Bria avait cette envie en tête depuis longtemps en profitant que sa grand-mère maternelle était française.

Bria Hartley a reçu son passeport français dès février 2016. Elle espérait jouer pour l’équipe de France aux Jeux olympiques de Rio. Elle avait encore besoin de l’approbation de USA Basketball et de la FIBA, ce qui n’est arrivé qu’en 2017 et 2018.

USA Basketball a enregistré une demande de la fédération française pour le transfert de Hartley en mai 2016, le mois après l’annonce de la composition de l’équipe olympique américaine et deux mois avant celle de l’équipe de France. USA Basketball n’a pas immédiatement approuvé la demande pour plusieurs raisons. La fédération américaine n’avait pas eu l’occasion de discuter de la question avec la joueuse et elle considérait toujours Bria Hartley comme un « espoir » au niveau de l’équipe nationale.

«Avec Sue et D (Diana Taurasi) vieillissantes, ils ne savaient tout simplement pas ce qu’ils allaient faire au poste de meneuse», a déclaré Bria Hartley. «Je pense qu’ils gardaient simplement leurs options ouvertes.»

La directrice de l’équipe nationale américaine, Carol Callan, s’est entretenue avec Bria Hartley lors de la finale NCAA en 2017. La Franco-Américaine lui a confirmé son intention de jouer pour la France.

«Nous voulons nous assurer qu’ils veulent réellement le faire [le transfert]», a déclaré Carol Callan, «parce qu’une fois que vous y allez, vous ne pouvez plus revenir en arrière. En général, nous ne voulons pas nécessairement empêcher quelqu’un de jouer pour un autre pays si c’est ce qu’il veut faire, à part juste avant les Jeux olympiques. Si la demande était arrivée même après les Jeux olympiques, cela aurait été plus facile à gérer. »

La fédération française a contacté USA Basketball plus tard en 2017 avec la demande de transfert. Hartley avait l’approbation des deux fédérations nationales. Ensuite, la Franco-Américaine est allée à la FIBA. Bria Hartley a déclaré que la fédération internationale avait d’abord rejeté la demande et avait demandé des preuves supplémentaires de sa connexion française. La FIBA est pourtant bien moins regardante pour certaines naturalisation complètement bidons.

« Les cas liés au changement du statut national d’un joueur nécessitent une étude approfondie des liens du joueur avec le pays qu’il souhaite représenter, qui vont souvent au-delà de la simple présentation d’un passeport », a écrit un responsable de la FIBA ​​dans un email à NBC Spots. «C’est particulièrement le cas lorsqu’un joueur possède deux nationalités et est invité à présenter des liens concrets avec un pays donné.»

«Si j’avais obtenu mon passeport quand j’étais plus jeune, si j’avais commencé ce processus quand j’étais plus jeune, cela aurait été beaucoup plus facile», estime Bria Hartley.

En octobre 2018, deux semaines après la fin de la Coupe du monde, la fédération française a annoncé que Bria Hartley devenait éligible pour son équipe nationale. Elle a joué aux Championnats d’Europe 2019 et a donné un bon coup de main pour que la France puisse décrocher une médaille d’argent.

Photo: FIBA

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