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Le LAB Basket France: La réunion de toute l’élite du basket français

De lundi à jeudi, la fédération réunit à l’INSEP l’ensemble des équipes de France 3×3 et 5×5 masculines et féminines sous le label « LAB Basket France ». Une première pour le basket français.

De lundi à jeudi, la fédération réunit à l’INSEP l’ensemble des équipes de France 3×3 et 5×5 masculines et féminines sous le label « LAB Basket France ». Une première pour le basket français.

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Sont présents 114 joueurs et joueuses, 36 membres des différents staffs techniques, avec en tête de pont Vincent Collet, Valérie Garnier, Boris Diaw et Céline Dumerc, et des internationaux dont le capitaine Nicolas Batum et Sandrine Gruda.

Au programme, des entraînements, un colloque, une table ronde, un media day et une photo avec toutes les équipes.

Nous vous présentons ci-dessous l’ensemble des rosters et des staffs avec toutes les références ainsi que les portraits de chacun plus les interventions de Jean-Pierre Siutat, Alain Contensoux, Jacques Commères et Claude Onesta, qui était présent comme guest star.

Jean-Pierre Siutat, président de la FFBB :

« Avant le Covid, j’ai eu l’occasion de discuter avec le président de la fédération espagnole, Jorge Garbajosa, qui m’a dit qu’ils avaient l’habitude en Espagne de faire une journée rouge durant laquelle ils réunissent les hommes uniquement sur plusieurs générations pour faire ce lien. On s’est dit que l’on n’est pas plus con que l’Espagne, et que l’on allait essayer d’organiser une journée bleue et de la faire avec les filles, les garçons, en 5×5 et en 3×3.

En 2017, on avait créé le Team France Basket, un concept qui avait été un peu surprenant à l’époque et qui nous a quand même permis en garçons de nous qualifier pour la coupe du monde et d’en faire une magnifique. Avec ce LAB Basket on cherche à optimiser nos chances pour le futur, c’est-à-dire créer une culture générale, c’est le travail des techniciens. Et pourquoi ne pas le faire ici, à l’INSEP ? L’INSEP, ça a été le foyer de beaucoup de joueurs. Ici, on est chez nous. La fédération veut donner des clés à des anciens joueurs et des anciennes joueuses. Je vois qu’ici, il y a Boris (Diaw), qui est maintenant avec l’équipe de France, Céline (Dumerc) qui va bientôt nous rejoindre, on a discuté de projets cette semaine avec Flo (Pietrus), on dîne ensemble ce soir avec Sandrine (Gruda). On a tous été privés de compétition et on croise les droits pour qu’elles repartent cet hiver, en novembre pour les fenêtres. On est ravi aussi de voir ici les joueuses et les joueurs de l’équipe de France 3×3. »

Alain Contensoux, Directeur Technique National :

« C’est très fort pour nous d’organiser ce rassemblement au Pôle France, à l’INSEP. C’est la première fois dans l’histoire du basket français que toutes les équipes de France, jeunes, séniors, 5×5 et 3×3 sont réunis, soit un peu plus d’une centaine de joueuses et de joueurs, une cinquantaine de gens qui ont travaillé pour l’organisation et l’encadrement de ce grand moment, qui est vraiment le symbole du retour au jeu, du basket en France, après la période de confinement que l’on a connu où les sports collectifs et le basket en particulier ont été arrêtés. On souhaite tous, en respectant les mesures barrière, que l’on puisse reprendre les compétitions le plus rapidement possible. Je veux remercier Vincent (Collet) et Valérie (Garnier) qui ont beaucoup travaillé sur ce rassemblement avec Jacques (Commères). On a fait un séminaire des coaches de l’équipe de France juste avant ce LAB France Basket. C’est un moment riche de partage et d’échange entre les coaches et les équipes de France A, qui vont aussi se réaliser avec nos meilleurs potentiels, qui sont dans les équipes de France jeune. C’est aussi l’une des fédérations où les internationaux sont accueillis à bras ouverts et avec qui on travaille à tous les niveaux. On travaille de manière aussi très soudée avec les services de l’INSEP, qui est un endroit où les plus grands athlètes français se préparent pour les Jeux Olympiques dans de nombreuses disciplines. »

Jacques Commères, Directeur du Pôle Haut Niveau :

« Nous voulons relier les équipes de France entre elles. Au séminaire des coaches, piloté par Vincent (Collet) et Valérie (Garnier), il y avait 25 entraîneurs et ils sont plus de 30 présents aujourd’hui. Nous cherchons à réfléchir sur les tendances actuelles du jeu. La performance, c’est effectivement la quête du résultat mais nous avons aussi le devoir de préparer les échéances futures, les échéances olympiques. Nous travaillons sur des priorisations techniques, sur les aspects pédagogiques, managériaux. Les équipes de France de jeune sont dans le sillage des équipes de France séniors qui sont notre source d’inspiration. Notre autre objectif est de réaliser des échanges intergénérationnels. Qui mieux qu’un international, une internationale ou un ou une ex-internationale pour faire passer des messages à la jeune génération qui est là ? Nous partons des tendances actuelles du jeu, aussi bien pour le 3×3 que pour le 5×5. Nous regardons ce qui se passe au niveau de la catégorie la plus élevée, la senior. Et à partir de cette catégorie-là, nous déclinions des priorisations techniques. Notre sport évolue sans arrêt dans une concurrence internationale très exacerbée. Nous sommes connus de par la qualité de notre défense et de notre valeur athlétique. Nous travaillons sur ce point fort que nous cherchons sans cesse à améliorer en ajoutant des éléments de plus en plus importants de la lecture du jeu. Notre défense doit aujourd’hui s’exprimer, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, face à des athlètes exceptionnels. En attaque, nous avons un style de vitesse, de jeu rapide, de projections très fortes de jeu vers l’avant. Nous avons des joueuses et des joueurs aux qualités exceptionnelles que nous devons mettre en valeur mais attaquer est devenu aujourd’hui extrêmement compliqué face à des réseaux défensifs de plus en plus compacts et difficiles. Avec Vincent, Valérie et l’ensemble des coaches, nous travaillons beaucoup sur la lecture de jeu, sur des situations que nous devons sans cesse perfectionner pour pouvoir trouver des accès au panier. »

Claude Onesta, manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport, ancien entraîneur de l’équipe de France de handball :

« J’ai des responsabilités à l’agence nationale du sport et on est très attentif à l’organisation des projets de performance de toutes les fédérations. J’ai pas mal de proximité avec la FFBB, j’ai la chance de bien connaître les entraîneurs et de regarder ce travail-là depuis de nombreuses années. Travailler dans une continuité de formation dans une fédération c’est se donner la chance d’inventer ce que l’on pourrait appeler la performance durable. Alors que les affaires des entraîneurs sont plutôt individuelles, chacun veut construire son projet propre, chacun veut essayer de réussir à sa façon, pour réussir dans la durée, il faut être capable d’accrocher des wagons et qu’il y ait qu’un seul trait même si la sensibilité des uns et des autres va faire que le travail n’est pas similaire. Il faut que les bases de ces performances soient au rendez-vous pour que lorsque les jeunes passent d’une strate à l’autre, ils ne redécouvrent pas de nouvelles dimensions techniques ou stratégiques mais qu’ils soient dans une continuité qu’il leur permet de travailler de manière indissociable. Jacky (Commères) le disait : le niveau international est de plus en plus complexe. Tout ce que le numérique nous autorise aujourd’hui permet une analyse du jeu, des joueurs, dans l’extrême précision. Cela veut dire que les jeunes qui arrivent et qui ne sont pas construits comme il faut au niveau international ont beaucoup de mal à franchir le cap. Cette volonté de continuité de formation c’est l’un des enjeux de la performance et au niveau international, le basket français a plutôt une place au soleil. Pour autant, on sait tous qu’il faut remettre tous les jours ce que l’on a appris la veille en jeu car le haut niveau c’est inventer demain tous les jours. Valérie (Garnier) et Vincent (Collet) sont certainement ceux qui ont la meilleure vision de l’évolution au niveau international. Quand on joue avec l’élite, on est toujours en train d’essayer de regarder ce qui se passera dans deux ans, dans cinq ans, quelles seront les évolutions du jeu. Cette lecture par les entraîneurs du plus haut niveau est nécessaire pour que ceux qui travaillent en-dessous aient cette vision et ne soient pas sur des modèles à échéance de la maturité des joueurs et des joueuses, dépassés. D’où la nécessité d’avoir les meilleurs entraîneurs, ce qui sont au plus haut niveau, qui soient là pour donner des repères à tous ceux qui travaillent en-dessous. A l’échelle de l’agence, je n’ai aucun souci, on est pleinement associé à la fédération française de basket, à son dynamisme, à son haut niveau de performance. Je suis content d’être là. Ça me change de mes réunions ministérielles ou au bureau où je m’emmerde souvent. »

Jean-Pierre Siutat:

« En 2012 et 2016, les deux équipes de France étaient aux Jeux, elles le seront en 2021. Et en 2024 on sera aussi aux Jeux. Il y a 213 pays dans le monde qui jouent au basket. A part les Américains, je crois que l’on est la seule nation à avoir réussi ce tour de force (NDLR : il y a aussi l’Australie mais qui bénéficie d’un réel avantage dans la zone Océanie). Cela veut dire que le travail paye. La constance dans le travail est importante et c’est le mérite d’une fédération qui travaille. Ce lien entre les générations, il existe aussi entre les générations d’entraîneurs. La venue de Vincent et Valérie (NDLR : qui ne sont plus sous contrat avec un club donc davantage disponibles pour la FFBB) vont amener un plus, tout comme l’arrivée d’anciens joueurs et d’anciennes joueuses. Mais tout est difficile. On se demande si dans quelques années, ces jeunes qui rêvent d’avoir la même carrière que Boris (Diaw), Nico (Batum), Axel (Toupane) et autres, on se demande si on arrivera à les avoir en équipe de France alors qu’ils le souhaitent. Ce sont de vrais enjeux qui nous dépassent aujourd’hui. »

Photo: Hervé Bellenger (FFBB)

TOUTES LES EQUIPES DE FRANCE DE JEUNES ET DE 3×3

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Sont présents 114 joueurs et joueuses, 36 membres des différents staffs techniques, avec en tête de pont Vincent Collet, Valérie Garnier, Boris Diaw et Céline Dumerc, et des internationaux dont le capitaine Nicolas Batum et Sandrine Gruda.

Au programme, des entraînements, un colloque, une table ronde, un media day et une photo avec toutes les équipes.

Nous vous présentons ci-dessous l’ensemble des rosters et des staffs avec toutes les références ainsi que les portraits de chacun plus les interventions de Jean-Pierre Siutat, Alain Contensoux, Jacques Commères et Claude Onesta, qui était présent comme guest star.

Jean-Pierre Siutat, président de la FFBB :

« Avant le Covid, j’ai eu l’occasion de discuter avec le président de la fédération espagnole, Jorge Garbajosa, qui m’a dit qu’ils avaient l’habitude en Espagne de faire une journée rouge durant laquelle ils réunissent les hommes uniquement sur plusieurs générations pour faire ce lien. On s’est dit que l’on n’est pas plus con que l’Espagne, et que l’on allait essayer d’organiser une journée bleue et de la faire avec les filles, les garçons, en 5×5 et en 3×3.

En 2017, on avait créé

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Photo: De gauche à droite: Patrick Beesley, Jacques Commères, Richard Billant, Vincent Collet, Valérie Garnier, Karim Souchu, Jean-Pierre Siutat et Alain Contensoux (Hervé Bellenger/FFBB).

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