Aller au contenu

En direct avec… Jerry Boutsiele (Limoges) : « Mon ambition… Jouer un jour l’Euroleague »

Le Limougeaud Jerry Boutsiele (2,07m, 27 ans) est l’invité de notre rubrique « En Direct ». Auteur de sa meilleure saison en carrière (10,6 points et 6,3 rebonds de moyenne) avant l’arrêt des championnats, l’intérieur poursuit cette année avec le CSP Limoges. Le colosse veut franchir un palier en Ha

Le Limougeaud Jerry Boutsiele (2,07m, 27 ans) est l’invité de notre rubrique « En Direct ». Auteur de sa meilleure saison en carrière (10,6 points et 6,3 rebonds de moyenne) avant l’arrêt des championnats, l’intérieur poursuit cette année avec le CSP Limoges. Le colosse veut franchir un palier en Haute-Vienne, avant pourquoi pas un nouveau défi.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Le souvenir de votre premier match professionnel ?

C’était à Rouen, en Pro B, contre la JL Bourg. Je suis arrivé en prêt là-bas fin septembre (NDLR : saison 2013-2014, prêté par Nanterre, son club formateur). Je suis rentré à la fin du match, dans le garbage time. J’ai mis mon premier panier sur un tir à mi-distance. C’est un souvenir assez stressant, j’avais l’envie de bien faire évidemment. Je ne jouais pas trop libéré mais ça reste un bon souvenir, avec la victoire au bout.

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Des coéquipiers qui m’ont rendu meilleur, j’en ai tellement que ce serait compliqué de faire un choix… Si je devais en faire un dans mon approche du basket, je dirais Johan Passave-Ducteil, à Nanterre. Il m’a quand même beaucoup aidé. Il m’a expliqué comment un joueur professionnel devait fonctionner, sur et en dehors du terrain.

L’adversaire le plus coriace que vous ayez affronté ?

A l’intérieur, le meilleur que j’ai affronté, c’est Luke Sikma (NDLR : à l’ALBA Berlin depuis 2017). Il est très compliqué à jouer parce que c’est un 4 qui joue 5. Il très fort sur le tir extérieur, très réactif et athlétique sur les courses. C’est difficile de défendre sur des intérieurs toujours en mouvement.

Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite ?

David Holston (Dijon), Zachery Peacock (JL Bourg), Vitalis Chikoko (Metropolitans)… Au-delà des stats, simplement au niveau des joueurs qu’ils sont, ils sont au-dessus du lot.

Le joueur le plus vicieux du championnat ?

Des joueurs vicieux… Il y en a beaucoup (rires). Des roublards, il y a Léo Cavalière (Strasbourg), c’est le premier à donner quelques coups de coude mal placés. Après, cette année, je dirais Adreian Payne (ex ASVEL), il est très très vicieux.

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

Antoine Eito (Le Mans), un peu non (rires) ? Il râle beaucoup, quand même.

Quel coach vous a le plus marqué ?

J’en ai deux. Jean-Christophe Prat, quand j’étais à Denain (Pro B, de 2014 à 2016). Il m’a vraiment aidé à passer un cap. Et Philippe Hervé, à Cholet, dans l’aspect technique et le souci du détail. Il était très pointu à ce niveau-là. C’est ce qui faisait la différence en match. Je n’étais vraiment pas efficace dans le shoot extérieur quand je suis arrivé à Cholet, et grâce au travail effectué avec lui, j’ai beaucoup progressé.

Photo: Eurocupbasketball
« Je me suis toujours dit que je voulais jouer à Fenerbahce, ou en Turquie. La culture du basket, l’engouement que ça provoque là-bas, c’est vraiment autre chose »

Pourquoi portez-vous le numéro 16 ?

Quand j’ai commencé le basket, je portais le numéro 8. Il n’était plus disponible quand je suis arrivé à Limoges. J’ai bifurqué sur le 16 parce que je suis né le 16 décembre (1992).

Vous avez connu cinq clubs dans votre carrière. Dans quel autre club aimeriez-vous évoluer ?

J’aimerais beaucoup évoluer à l’étranger, je ne m’en suis jamais caché. Mon ambition, c’est de jouer un jour l’Euroleague, et ça passe par là, évidemment. Je me suis toujours dit que je voulais jouer à Fenerbahce, ou en Turquie. La culture du basket, l’engouement que ça provoque là-bas, c’est vraiment autre chose.

Au contraire, le club dans lequel vous n’aimeriez pas jouer ?

Je n’en ai pas. Si on est bien dans une équipe, peu importe si l’on est dans une grande ou une petite ville. Après, il y a des clubs où je n’ai jamais gagné, par exemple à Dijon (rires)…

Quel est votre pire souvenir sur un terrain ?

Quand j’étais à Cholet, on menait de 25 points contre Nanterre, et on arrive à perdre le match (NDLR : le 21 octobre 2017 au Hangar). C’est vraiment un mauvais souvenir. Franchement, pour faire le deuil de cette défaite, il m’a fallu du temps. Je l’ai eu au fond de la gorge jusqu’à la fin de la saison.

Le trophée dont vous être le plus fier ?

Je n’ai pas encore gagné de trophée en Ligue Nationale de Basket. Après, j’ai de très bons souvenirs avec Nanterre après le titre gagné contre Strasbourg en 2013, même si je n’étais qu’espoir.

Si vous le pouviez, quel move piqueriez-vous à un joueur ?

Toute la palette d’Hakeem, c’est la référence au niveau individuel dans le secteur intérieur, il n’y a pas à dire. Quand on regarde des vidéos pour progresser au poste bas, on pense toute de suite à Hakeem Olajuwon.

Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur, ça serait lequel ?

Kobe Bryant ou Michael Jordan… J’aurais payé pour voir Michael Jordan.

« On a l’impression que les arbitres sont robotisés. On ne peut plus leur parler sans prendre le risque de prendre une technique derrière »

Si vous pouviez changer une règle, laquelle ?

Peut-être en Europe, alléger la règle du marcher de départ. En NBA, ça ne fait pas une si grosse différence, c’est sur que ça aide, mais pas autant qu’on le pense.

Est-ce utile de discuter avec les arbitres ?

Non, ce n’est pas utile. Maintenant, on a l’impression que les arbitres sont robotisés. On ne peut plus leur parler sans prendre le risque de prendre une technique derrière. On sait très bien que c’est inutile de leur parler.

Avez-vous déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?

Evidemment, on ne peut pas toujours être d’accord avec ses choix, mais je n’ai jamais eu envie de rentrer dans le lard d’un coach.

Le principal sujet de conversation entre les joueurs ?

On parle de tout et de rien. Ça revient souvent sur le basket, mais on parle aussi de politique, de coronavirus, de ce qui se passe aux Etats-Unis…

Votre principale occupation entre deux entrainements ?

A Limoges, ce n’est pas une très grande ville, donc on a vite fait le tour après les entrainements. Sinon, j’aime bien aller au cinéma, sortir avec les amis, mais la plupart du temps, je suis chez moi.

Votre meilleur pote dans le basket ?

Sadio Doucouré, qui joue actuellement à Antibes (Pro B). Je n’ai jamais joué avec lui en pro mais on se connait depuis qu’on est gamins, on vient tous les deux de la région parisienne.

Pouvez-vous vous résumer sportivement en quelques mots ?

Je ne suis pas le coéquipier le plus expressif, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Mais je vais toujours au combat sur le parquet. J’ai plus à dire sur le terrain que dans le vestiaire à prendre la parole.

Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?

Franchement, aucune idée. Le basket, c’est toute ma vie. Je n’ai jamais pensé à ce que j’aurais pu faire en dehors du basket.

Hâte de reprendre après ces longs mois d’attente et l’arrêt des championnats ?

Ah oui, on a hâte de retrouver le sentiment de fatigue après un match. On a déjà un match amical contre Vichy ce dimanche 30 août. On veut juste rejouer, tout simplement, et pouvoir faire un coupe d’Europe derrière (NDLR : Limoges est qualifié en Champions League cette saison), malgré ce Covid.

x

[armelse]

Le souvenir de votre premier match professionnel ?

C’était à Rouen, en Pro B, contre la JL Bourg. Je suis arrivé en prêt là-bas fin septembre (NDLR : saison 2013-2014, prêté par Nanterre, son club formateur). Je suis rentré à la fin du match, dans le garbage time. J’ai mis mon premier panier sur un tir à mi-distance. C’est un souvenir assez stressant, j’avais l’envie de bien faire évidemment. Je ne jouais pas trop libéré mais ça reste un bon souvenir, avec la victoire au bout.

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Des coéquipiers qui m’ont rendu meilleur, j’en ai tellement que ce serait compliqué de faire un choix… Si je devais en faire un dans mon approche du basket, je dirais Johan Passave-Ducteil, à Nanterre. Il m’a quand même beaucoup aidé. Il m’a expliqué comment un joueur professionnel devait fonctionner, sur et en dehors du terrain.

L’adversaire le plus coriace que vous ayez affronté ?

A l’intérieur, le meilleur que j’ai affronté, c’est Luke Sikma (NDLR : à l’ALBA Berlin depuis 2017). Il est très compliqué à jouer parce que c’est un 4 qui joue 5. Il très fort sur le tir extérieur, très réactif et athlétique sur les courses. C’est difficile de défendre sur des intérieurs toujours en mouvement.

Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite ?

[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité