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Guide Jeep Élite 2020-21 : Bourg à la découverte de l’Europe

Photo d’ouverture: Zack Wright (Hervé Bellenger/LNB) Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Elite. Nous continuons la série avec la Jeunesse Laïque de Bourg-en-Bresse. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement grat

Photo d’ouverture: Zack Wright (Hervé Bellenger/LNB)

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Elite. Nous continuons la série avec la Jeunesse Laïque de Bourg-en-Bresse. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI

La JL se retrouve dans un groupe d’Eurocup en compagnie d’équipes d’Istanbul (15,5 millions d’habitants), Belgrade (1,6), Kazan (1,2), Venise (260 000) et si Badalone est un peu moins peuplée (220 000), elle est située dans la banlieue de Barcelone (5,5). Bourg-en-Bresse c’est à peine plus de 40 000 habitants. On mesure l’étendue de l’exploit des Bressans de se hisser à hauteur de clubs de villes à la taille bien supérieure et qui ont -à part le Bahcesehir Koleji Istanbul- un prestige certain dans le concert européen. C’est une spécificité française de permettre à des villes à dimension réduite de grimper en haut de l’affiche. Pour la JL Bourg, la participation à une Coupe d’Europe, c’est une grande première. C’est une reconnaissance du travail accompli, un honneur, une forte excitation.

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Seulement quatre joueurs de l’équipe (Danilo Andjusic, Alen Omic, Thomas Scrubb et Zack Wright) possèdent une expérience européenne mais les hommes de Savo Vucevic ne partiront à l’aventure en tongs et en bermudas ; l’ambition annoncée c’est le top 16. La JL a pour cela enrichi son effectif et si l’intérieur Darel Poirier n’a finalement pas été conservé, le Serbo-autrichien mais JFL, Luka Asceric, est venu renforcer les lignes arrières. Le staff compte sur sa polyvalence puisqu’il est capable de jouer 1, 2 et 3.

L’une des fiertés de la JL, c’est d’avoir dans l’équipe pro des joueurs maison, Hugo Benitez et Théo Rey, qui sont nés à quelques jours d’intervalle en janvier 2001. On attend beaucoup de Hugo Benitez après les aptitudes à gérer le jeu au plus haut niveau démontrées la saison dernière. Le club aurait aimé que le Sénégalais Mbaye Ndiaye, également âgé de 21 ans, soit de l’aventure, mais celui-ci a préféré muter à Blois.

Bourg a été très sage sur le marché des JFL. Le club de l’Ain a préféré jouer la carte de la continuité avec Zack Wright (36 ans en cours de saison), Danilo Andjusic (l’un des meilleurs européens de la Jeep Elite), Maxime Courby, Pierre Pelos et l’éternel Zach Peacock, qui après avoir régalé en Pro B et en Jeep Elite s’attaque maintenant à l’Eurocup.

Plus encore que le shooteur canadien Thomas Scrubb que l’on a déjà vu à l’œuvre à Strasbourg, on a hâte de découvrir le pivot international slovène Alen Omic et ses 2,16m, un calibre jamais vu dans l’Ain et dans pas mal d’autres clubs de Jeep Elite, ainsi que le meneur américain Kadeem Allen qui a une petite expérience NBA derrière lui. Il a plu au directeur sportif Frédéric Sarre, qui l’a observé au Portsmouth Invitational Tournament en 2017, car il n’a pas un jeu « crazy » mais davantage européen, c’est-à-dire qu’il aime servir les autres en plus de très bien défendre. La JL l’avait déjà contacté la saison dernière et le fait de participer à l’Eurocup a été le déclencheur de sa venue.

Mais il n’y a pas que l’Europe comme challenge pour les Burgiens car la fin de saison précipitée en raison de la pandémie de coronavirus, les a empêchés de goûter pour la première fois aux playoffs de Jeep Elite. Il faut rappeler qu’en 2016-17, le club était encore en Pro B et que deux fois il a ensuite vu les portes du top 8 se refermer sous ses yeux en terminant 9e.

Photo: JL Bourg

Salle : Ekinox (3 521 places)

Président : Julien Desbottes (47 ans)

Départs : Jackie Carmichael (Igokea/Adriatic League), Chris Johnson (Hapoël Holon/ISR), Garrett Sim (Chalon), Mbaye Ndiaye (Blois/Pro B), Johan Randriamananjara (Quimper/Pro B), Jamar Wilson (Kataja Basket Club/Finlande), Frejus Zerbo (Aix-Maurienne)

Prolongations: Savo Vucevic (coach), Danilo Andjusic, Hugo Benitez, Maxime Courby, Zachery Peacock, Pierre Pelos, Théo Rey, Zack Wright

Arrivées : Kadeem Allen (New York Knicks/NBA et Westchester Knicks/G-League), Luka Asceric (KK Mega Bemax/Adriatic League), Thibault Daval-Braquet (Pau), Thomas Scrubb (Strasbourg)

Kadeem Allen– né le 15 janvier 1993 – 1,88m – Poste 1 – Américain

Les anciens joueurs de NBA sont trop rares en France pour ne pas se réjouir de l’arrivée de celui-ci à la JL même si Kadeem Allen n’y a totalisé que 47 matches sur trois exercices avec un impact réduit. Sa première année aux Knicks fut prometteuse (9,9 points et 4,0 passes en 22’ de moyenne sur 19 matches) mais ce fut un feu de paille. Sa carrière professionnelle se résume davantage à 97 matches solides de G-League à 15,7 points (32,4% à trois-points), 5,7 rebonds et 5,3 passes. Auparavant, il fut un très fort joueur de Junior College avant d’être étudiant à Arizona où son énergie défensive fut couronnée par une place dans l’équipe All-Defensive de la Pac 10. Une vraie spécialité puisqu’on l’a retrouvé dans la All-Defensive Team de G-League en 2018. 2e tour (53e choix de la draft). Fort physiquement, de longs bras, il n’a pas peur de se mettre dans la poitrine de l’attaquant pour le forcer à une perte de balle. On a apprécié sa capacité à se fondre dans un collectif mais on lui a reproché en revanche d’être un peu limité offensivement. Ce ne sera pas forcément le cas en Europe.

Hugo Benitez – né le 20 janvier 2001 – 1,87m – Poste 1 – Français

Issu de la désormais célèbre Ecole des Meneurs de la JL, il a franchi toutes les étapes au club. MVP de la finale de la Coupe de France U17 en 2018, il a été champion de France cadets en 2019. Ce n’était pas prévu dans les plans : suite aux blessures de Garrett Sim puis de Zack Wright, il s’est retrouvé 19 fois dans un match de Jeep Elite et même 5 fois dans le Cinq de départ. 2,7 points, 2,0 passes et 0,7 rebond en 10′ de moyenne. Il doit encore progresser en défense. Le club lui a offert son premier contrat pro de trois ans. Hugo est catalan. Il a commencé le basket à 2 ans. Il faut dire qu’il a de qui tenir : son père Benoît fut joueur, entraîneur, manager et président de l’USA Toulouges -une commune de l’aire urbaine de Perpignan- qui a évolué un temps en Nationale 1, et sa maman Séverine a joué en Nationale 2 à Barcarès. Il a déclaré que lorsqu’il était enfant, il suivait davantage la Liga ACB que la Pro A et que son objectif ultime est de porter le maillot du FC Barcelone. Il a porté le maillot de l’équipe de France 3×3 en U18.

Photo: FIBA

Zack Wright – né le 5 février 1985 – 1,88m – Poste 1 – Américano-Bosnien (Bosman)

Un phénomène athlétique, un hyper actif, qui remplit toutes les colonnes de statistiques, et on oublie qu’il a déjà 35 ans. Il est arrivé par la petite porte en Europe, la deuxième division allemande, à Braunschweig, et il remporta le trophée de MVP de la division. Il a alors commencé son périple en France : Chalon (2008-09), Le Mans (2009-10), Limoges (2010-11), Monaco (2016-17), Strasbourg (2017-18) et Bourg depuis. Sur l’ensemble, cela donne 185 matches pour 8,9 points, 24,7% à trois-points (ce n’est pas son fort), 4,6 rebonds, 5,2 passes et 1,7 interception. Son évaluation lors de la dernière saison (13,7) est exactement dans sa moyenne, ce qui prouve qu’il n’a pas perdu de son abattage et ce malgré une opération d’une hernie discale en mars 2019. Il a aussi disputé l’Euroleague avec Bamberg et le Panathinaikos. Il est devenu aussi moins brouillon avec le temps. Il a participé à l’Euro 2013 avec l’équipe nationale de Bosnie-Herzégovine et fut la cible des défenses. Son prénom est Zackary et ne s’écrit donc pas comme Zachery Peacock.

Photo: JL Bourg

Luka Asceric – né le 10 janvier 1997 – 2,01m – Poste 1-2-3 – Serbo-autrichien (JFL)

Son père Neno, né en Serbie, a pris la nationalité autrichienne et son fils, né à Sankt Pölten, possède également les deux passeports. Neno est ensuite arrivé en France comme joueur et après un retour en Serbie, il s’y est installé par étapes comme joueur puis coach ; il est aujourd’hui celui d’Evreux. Luka l’a suivi et après un passage dans son pays natal, il a entamé sa carrière pro à Lille et Hyères-Toulon. Il était à 3,3 points et 4,2 d’évaluation en 2017-18 au HTV en Jeep Elite. Il a choisi ensuite le club formateur du KK Mega Bemax. Il fut l’auteur de 7,4 points, 2,5 rebonds et 1,7 passe la saison dernière en Adriatic League. Doté d’un bon QI basket, il peut jouer sur trois positions. A l’été 2019, il a été pré-sélectionné en équipe d’Autriche et… en février 2020 dans la pré-sélection serbe !

Théo Rey – né le 4 janvier 2001 – 1,91m – Poste 2 – Français

Sa saison 2019-20 a été très perturbée. Il a été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur juste avant le Trophée du Futur 2019 et alors qu’il revenait à la compétition après 9 mois de convalescence, c’est la pandémie de coronavirus qui a contraint à l’extinction des feux. Il a tout juste eu le temps de jouer 3 matches en espoirs à 13 points de moyenne. Il avait fait 12 apparitions en Jeep Elite la saison précédente. Il est passé à côté des compétitions de jeune de l’été, notamment d’une sélection possible à la Coupe du Monde U19 en 2019 en raison de sa blessure. Originaire de Marmande dans le Lot-et-Garonne.

Photo : JL Bourg

Danilo Andjusic – né le 22 avril 1991 – 1,95m – Poste 3 – Serbe (Bosman)

A un site de son pays, le Serbe a déclaré que la présence du coach monténégrin Savo Vucevic a été très importante dans son adaptation à l’équipe bressane car il a su tout de suite quel serait son rôle. De fait, arrivé pour remplacer Garrett Sim, blessé au genou, comme pigiste médical pendant 45 jours, il a fait si bien l’affaire qu’il est resté jusqu’à l’extinction de la saison et que son contrat a été renouvelé. Ses stats sont remarquables : 16,0 points avec 45,5% de réussite à trois-points, 3,3 rebonds et 3,6 passes pour 15,5 d’évaluation. Un solide pedigree. Outre la Serbie (notamment le Partizan Belgrade), il a déjà joué en Italie, Espagne (Bilbao), Pologne, Russie (Unics Kazan) et Bosnie. Finaliste du concours de tirs à trois-points du All-Star Game 2019. Médaillé d’or deux fois en U18. Sa femme Ivana Maksimovic fut médaillée d’argent au tir à la carabine aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 et porte-drapeau de la Serbie lors de la cérémonie d’ouverture.

Maxime Courby né le 23 novembre 1990 – 2,03m – Poste 3 – Français

Toute sa famille fait de l’athlétisme mais lui a commencé le basket à 5 ans, privilégiant un sport d’équipe. Un ancien fan de Michael Jordan. Un pur Nordiste, né à Roubaix, formé au BCM Gravelines, mais qui comme beaucoup s’est épanoui ailleurs. Après deux ans à Antibes et trois à Rouen, il a signé son premier contrat à la JL en 2015 et il a prolongé de deux ans en avril 2019. Il est donc le plus fidèle au club de toute l’équipe. Un joueur de devoir, qui se donne à 100% sur le terrain et qui peut éventuellement de décaler en 4. Un peu en recul dans les chiffres vis-à-vis de la saison précédente qui avait été la meilleure en Jeep Elite. 6,7 points, 33,3% de réussite à trois-points, 3,4 rebonds pour 8,3 d’évaluation. A joué en équipe de France 3×3.

Thomas Scrubb – né le 26 septembre 1991 – 1,98m – Poste 3 – Canado-anglais

Le frère de Philip Scrubb, qui arrive à Limoges, mais lui on le connait déjà puisqu’il était sous la tunique de la SIG Strasbourg la saison dernière et il s’en est bien sorti dans le marasme alsacien avec 12,5 points, 4,5 rebonds, 1,9 passe décisive et 1,5 interception pour 15,6 d’évaluation. Contrairement à nombre de ses compatriotes, c’est dans son pays, à l’Université de Carlton à Ottawa, qu’il a été formé. Il a ensuite connu la Finlande (Kataja), l’Allemagne (Giessen) et l’Italie (Avellino et Varese). Solide QI basket, polyvalent, il a fait preuve d’une excellente adresse avec la SIG : 59,8% au général et 41,8% à trois-points. Il s’est marié en août 2019 avec l’internationale de 3×3 Catherine Traer et deux jours plus tard, plutôt que partir en lune de miel, il était au camp de l’équipe du Canada. Avec son frère, il a participé à la Coupe du monde 2019 avec un temps de jeu réduit à 9’ (3,2 points).

https://www.facebook.com/SIG.Strasbourg/videos/169815807695261

Zachery Peacock né le 13 octobre 1987 – 2,03m – Poste 4/5 – Américain

Il est devenu au fil du temps le joueur référence du club et l’avoir en son sein pour une 6e saison prouve les ambitions de la JL Bourg, qui a cassé sa tirelire pour lui : 250 000 euros la saison dernière. Il s’est adapté à tous les niveaux (MVP étranger de Pro B en 2014, MVP de Pro B en 2017 et MVP de Jeep Elite en 2018). Une efficacité offensive un peu en recul la saison dernière (13,6 points) mais qui peut s’expliquer par une moins grande dépendance de l’équipe à son go to guy. On est maintenant curieux de voir ce qu’il va produire en Eurocup. Le plus remarquable dans son parcours c’est qu’il ait atterri en Pro B, à Boulogne, pour 80 000 euros, après trois très bonnes saisons en Allemagne. La seule tâche dans sa carrière est d’avoir été viré de Cholet pour s’être battu à l’entraînement avec son équipier Nick Minnerath. Il s’est dit inspiré en voyant Vince Carter dunker et il porte son numéro, le 15. Il a apprécié vivre à Francfort où il y avait une base américaine. Il adore le golf, le tennis de table et son bulldog anglais.

Photo: LNB, Hervé Bellenger

Pierre Pelos né le 16 août 1992 – 2,05m – Poste 4/5 – Français

L’une de ces réussites tardives qui prouvent qu’il n’y a pas qu’un seul chemin pour parvenir au plus haut niveau français. L’Agenais a joué en Régionale (Montaut-les-Créneau), N2 (Auch et Pau Nord-Est), en Espoirs (Pau), puis en N1 (Tarbes Lourdes), en Pro B (Saint-Chamond, Bourg avec qui il fut champion de France et Fos). A Pau, il était surveillant dans un internat la nuit et il s’entraînait quasiment trois fois le jour. L’aide de son coach Freddy Fauthoux lui a été très précieuse à cette époque-là. Sa dernière saison à Fos, en Jeep Elite, a été très aboutie puisqu’il termina troisième joueur français à l’évaluation. Il est passé à un rôle de backup à Bourg avec un peu moins de 19’ de temps de jeu moyen pour 8,2 points et 4,0 rebonds. Né à Agen dans une famille de basketteurs, il fut finaliste de l’Euro U20 en 2012.

Thibaut Daval-Braquet – né le 21 octobre 1996 – 2,10m – Poste 5 – Français

Un beau gaillard de 110kg, qui possède une belle palette offensive. Comme Pierre Pelos, il a fait ses classes au centre de formation de Pau et comme lui, il a connu un parcours atypique. Il a fait ses débuts à Saint-Cyprien près de Perpignan puis à Toulouges où il a connu les frères Benitez, Hugo et Elian, mais il a été alors victime de la maladie d’Osgood Shlatter, une affection douloureuse du genou qui touche les adolescents, particulièrement les sportifs, et qui l’a contraint de stopper toute activité pendant deux ans. Il a repris dans son club, en pré-Nationale et un peu en Nationale 2 avant d’arriver à Pau alors qu’il avait déjà 19 ans. Il était à 19,0 points et 8,2 rebonds pour 20,4 d’évaluation lors de sa dernière année avec les espoirs de l’Elan il y a deux ans. Il a grappillé un peu de temps de jeu avec les pros (7’) pour un rendement restreint (2,1 d’éval). Il a pratiqué la natation pendant cinq ans.

Photo: EBPO

Alen Omic – né le 6 mai 1992 – 2,16m – Poste 5 – Slovéno-Bosniaque  (Bosman)

Un CV de première classe pour la Jeep Elite avec des passages à Ljubljana, Gran Canaria, l’Anadolu Efes, Malaga, l’Etoile Rouge de Belgrade, Hapoël Jerusalem, Milan, Badalone, 67 matches d’Euroleague et 88 d’Eurocup. Il a notamment gagné l’Eurocup en 2017 avec Malaga et le championnat de Serbie en 2018 en étant élu MVP de la finale; il était aussi dans la première équipe de l’Eurocup en 2016. La saison dernière, il a porté le maillot de la Joventut Badalone pour 10,6 points et 7,4 rebonds entre le championnat espagnol et l’Eurocup. Né à Tuzla en Bosnie-Herzégovine, il s’est fait naturaliser slovène. Il a représenté son nouveau pays à la Coupe du Monde 2014 et à l’EuroBasket 2015. Il possède une large panoplie de moves en poste bas et aussi une excellente vision du jeu en poste haut. Il fait aussi dix bons centimètres de plus que ses rivaux dans le championnat national.

Coach :

Savo Vucevic – né le 27 janvier 1957 – Franco-monténégrin

Il est arrivé en France en 1990 et n’y a fait qu’une infidélité, pour le francophone club belge de Charleroi pendant quatre saisons. Il a entraîné les filles et les garçons de Bondy, Cholet, Saint-Quentin, Antibes et Monaco. Il a gagné 50,7% de ses matches en Pro B et 55,9% en Jeep Elite. Il considère que la psychologie est l’aspect le plus important du coaching. Il regarde chaque semaine des matches d’Euroleague, d’Eurocup, de Champions League, et a accès aux chaînes des pays de l’ex-Yougoslavie. Le Monténégrin avait été précédemment joueur, arbitre de haut niveau puis coach à partir de 1984 en Yougoslavie. Il est l’oncle du NBAer Nikola Vucevic du Orlando Magic et beau-frère du coach d’Antibes, Nikola Antic. Ils ont comme femmes les sœurs Mugosa, Ljiljana et Svetlana, ex-internationales de handball, qui ont été championnes olympiques à Los Angeles en 1984.

Photo: JL Bourg

Assistants :

Slobodan Savovic (40 ans) et Gérard Simon (53 ans)

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La JL se retrouve dans un groupe d’Eurocup en compagnie d’équipes d’Istanbul (15,5 millions d’habitants), Belgrade (1,6), Kazan (1,2), Venise (260 000) et si Badalone est un peu moins peuplée (220 000), elle est située dans la banlieue de Barcelone (5,5). Bourg-en-Bresse c’est à peine plus de 40 000 habitants. On mesure l’étendue de l’exploit des Bressans de se hisser à hauteur de clubs de villes à la taille bien supérieure et qui ont -à part le Bahcesehir Koleji Istanbul- un prestige certain dans le concert européen. C’est une spécificité française de permettre à des villes à dimension réduite de grimper en haut de l’affiche. Pour la JL Bourg, la participation à une Coupe d’Europe, c’est une grande première. C’est une reconnaissance du travail accompli, un honneur, une forte excitation.

Seulement quatre joueurs de l’équipe (Danilo Andjusic, Alen Omic, Thomas Scrubb et Zack Wright) possèdent une expérience européenne mais les hommes de Savo Vucevic ne partiront à l’aventure en tongs et en bermudas ; l’ambition annoncée c’est le top 16. La JL a pour cela enrichi son effectif

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