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Guide Ligue Féminine 2020-21 – Landerneau : Une première européenne

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec le Landerneau Basket Bretagne. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

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Dès sa deuxième saison en Ligue Féminine, le Landerneau Basket Bretagne a réussi à gagner un ticket pour l’Euocup. « C’était un objectif plutôt à moyen terme et on est vraiment content d’avoir accédé à cette qualification », se félicite le coach Stéphane Leite. Cette promotion amènera le club à disposer d’un budget supérieur avec près des trois-quarts constitués en partenariat privé et coïncide avec l’embauche d’une Directrice Générale, Irène Ottenhoff, qui occupait cette fonction il y a encore un an à la Ligue Féminine.

« Je suis très satisfait de mon équipe », assure le coach mais qui sait que la concurrence semble plus forte que jamais. « Avec le facteur Covid, des équipes qui ont été très patientes ont réussi à avoir de très bonnes joueuses aussi et je pense que le championnat de Ligue Féminine sera plus important. Tout le monde a conscience que la France est un pays qui amène beaucoup de certitudes. Quand il y a de vrais problèmes comme le Covid, on est payé la plupart du temps. On vit bien en France ! »

Sur le plan des étrangères, les Bretons n’ont pas réellement d’Américaines même si Ezinne Kalu, qui possède la double nationalité, est considérée comme telle par la FIBA pour la coupe d’Europe. « J’avais envie de faire un peu différemment. J’aime la mentalité canadienne et c’est pour ça que l’on s’est tourné vers Bridget (Carleton). J’aime aussi la rigueur allemande que l’on peut trouver avec Luisa (Geiselsöder). Et le talent de Gabriella (Marginean). » Le coach explicite sa sensibilité canadienne : « je trouve que leur programme féminin est excellent, elles sont très suivies. Leur manière de jouer est très intéressante car ce sont des joueuses qui ont souvent de très bons fondamentaux et en plus elles ont un QI Basket que l’on ne trouve pas forcément chez une joueuse qui sort juste d’une université. Et la mentalité canadienne est assez proche de la française. Les Canadiennes pensent que le championnat français est l’un des championnats européens les plus relevés et elles ont raison, c’est une bonne exposition pour tout le monde. La structuration des clubs de Ligue Féminine est de plus en plus professionnelle. »

Le Landerneau Bretagne Basket né il y a cinq ans sur les bases du Léon Trégor Basket 29 est issue d’une union entre le Pleyber-Christ Basket Club et l’Elorn Olympique Landerneau et c’est le club qui monte dans la hiérarchie nationale après avoir passé 8 saisons en Ligue 2. Dans Ouest France, le président Erwan Croguennec a dévoilé la formule magique : « on a une équipe de dirigeants, un staff et des bénévoles qui ont réussi à faire que 1+1 = 3. »

EFFECTIF:

3 – LIMOUZIN Hortense – 1,65m – 1998 – 1 – FRA

5 – BREMONT Virginie – 1,77m – 1989 – 1 – FRA

6 – CARLETON Bridget – 1,86m 1997 – 3-4 – CAN

8 – BUTARD Marie – 1,72m – 1986 – 2 – FRA

9 – DJEKOUNDADE Myriam – 1,85 – 1998 – 3 – FRA

12 – MOSENGO MASA Catherine – 1,92m – 1996 – 5 – FRA

13- NAIGRE Elodie – 1,83m – 1995 – 4-5 – FRA

15- GEISESODER Luisa – 1,92m – 2000 – 5 – GER

23 – KALU Ezinne – 1,73m – 1992 – 2 – USA-NIG

44 MARGINEAN Gabriela – 1,83m – 1987 – 3 – ROU

COACH:

LEITE Stéphane (32 ans)

ASSISTANT :

Wani Muganguzi (30 ans)

ARRIVEES:

CARLTON Bridget (Sydney, Australie)

GEISELSODER Luisa (Donau-Ries, Allemagne)

LIMOUZIN Hortense (Saint-Amand)

MARGINEAN Gabriela (Cukurova, Turquie)

MOSENGO MASA Catherine (BSCP Rezé, LF2)

DÉPARTS:

BRUNER Ashley

JAKOVLEVIC Hélène (Toulouse, LF2)

WURTZ Taylor

LA JOUEUSE : Marie Butard

Landerneau a effectué peu de retouche sur son groupe de Françaises avec les seules arrivées de Hortense Limousin et Katia Mosengo-Masa.« L’objectif était de réussir à stabiliser un peu l’effectif et qu’avec moins de turnovers les supporters puissent mieux s’identifier aux joueuses. En France et en Europe, on voit beaucoup de joueuses arriver et repartir et je pense que la stabilité permet une continuité dans le travail et la connaissance les uns des autres », analyse Stéphane Leite. Le symbole de la continuité c’est Marie Butard, qui est arrivée au club il y a dix ans lorsqu’il était localisé à Pleyber-Christ. A 34 ans, la Tourangelle n’a plus le même impact sportif (1,4 point et 1,3 d’évaluation la saison dernière) mais c’est la gardienne du temple. « Elle doit transmettre l’héritage de ce qu’est le club, de ce qu’il a été, de ce qu’elle a vécu. Le club a un passé avec Pleyber Christ et c’est important que les gens s’en souviennent car on a encore des bénévoles qui viennent de là. Elle correspond aux valeurs de la structure. »

LA QUESTION : Vous êtes à l’extrémité du pays, comment faites-vous vos déplacements ?

« On a la chance d’avoir un aéroport qui est à 15 minutes de la salle et ça nous permet de faire beaucoup de déplacement en avion. Pour aller à Mont-de-Marsan, nous avons pris l’avion jusqu’à Bordeaux. Pour la Coupe d’Europe, on rejoindra Paris en 50 minutes, ce n’est pas un problème. Les déplacements les plus proches, on les fait en mini-bus ainsi que Bourges car on n’a pas le choix, à côté, il n’y a rien. Jouer contre Nantes, c’est un vrai derby car il y a une proximité entre les deux villes et les supporters des deux clubs se déplacent. Mais je ne voudrais pas avoir la foudre de tous les Bretons en disant que c’est un derby breton ! Nantes est-il en Bretagne ? Aujourd’hui pour moi c’est non. Ce n’est pas dans la Région Bretagne. Mais il y a beaucoup de Bretons à Nantes. »

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Dès sa deuxième saison en Ligue Féminine, le Landerneau Basket Bretagne a réussi à gagner un ticket pour l’Euocup. « C’était un objectif plutôt à moyen terme et on est vraiment content d’avoir accédé à cette qualification », se félicite le coach Stéphane Leite. Cette promotion amènera le club à disposer d’un budget supérieur avec près des trois-quarts constitués en partenariat privé et coïncide avec l’embauche d’une Directrice Générale, Irène Ottenhoff, qui occupait cette fonction il y a encore un an à la Ligue Féminine.

« Je suis très satisfait de mon équipe », assure le coach mais qui sait que la concurrence semble plus forte que jamais. « Avec le facteur Covid, des équipes qui ont été très patientes ont réussi à avoir de très bonnes joueuses aussi et je pense que le championnat de Ligue Féminine sera plus important. Tout le monde a conscience que la France est un pays qui amène beaucoup de certitudes. Quand il y a de vrais problèmes comme le Covid, on est payé la plupart du temps. On vit bien en France ! »

Sur le plan des étrangères, les Bretons n’ont pas

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Photo d’ouverture: Ezinne Kalu (Hervé Bellenger/FFBB)

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