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[REDIFF] En direct avec… Landing Sané (Orléans) : « les Français sont plus athlétiques mais les Espagnols sont plus intelligents dans le jeu »

Landing Sané (2,07m, 29 ans) a quitté la principauté monégasque pour rejoindre cette saison les rangs d’Orléans. Fort de ses expériences, l’intérieur a retrouvé à l’OLB de vieux coéquipiers d’Espoirs et semble déterminé à aller remporter la Jeep Elite. C’est dans cet état d’esprit audacieux que le j

Landing Sané (2,07m, 29 ans) a quitté la principauté monégasque pour rejoindre cette saison les rangs d’Orléans. Fort de ses expériences, l’intérieur a retrouvé à l’OLB de vieux coéquipiers d’Espoirs et semble déterminé à aller remporter la Jeep Elite. C’est dans cet état d’esprit audacieux que le joueur s’est confié sur sa carrière pour notre rubrique « En Direct ».

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Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?

En pro, je ne saurais pas dire… Lors de ma première année je ne jouais pas beaucoup. Enfin si, j’étais encore en Espoirs et le match était contre Gravelines à Coubertin à l’époque. Je me souviens avoir eu Andrew Albicy en face, et moi j’ai eu une action où j’ai mis un gros dunk. Et c’est un beau souvenir parce que c’étaient mes premiers points en pro. En 2010-2011.

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Ah ! Il y en a beaucoup. Des adversaires, des coéquipiers, même des stars qu’on voit à la télé. Pour aller au plus simple, des joueurs à mon poste comme Jawad Williams, Lamont Hamilton qui à mes débuts m’a beaucoup aidé, il m’a un peu pris sous son aile. Il m’a guidé dans mon évolution dans le fait d’avoir confiance en soi, dans le travail à fournir, dans le fait de se professionnaliser, tout ça.

Il a donc été comme un modèle pour vous ?

Au début, oui, clairement. C’était un joueur très fort qui performe encore aujourd’hui. Je ne pouvais que le prendre en exemple.

Qui est le meilleur joueur actuel en Jeep Elite ?

C’est un peu tôt pour le dire, après il y a déjà des bons joueurs qui sont là depuis quelques années. Il faut attendre encore un peu, de voir certains matchs.

Et pour parler des équipes ?

Là c’est facile, on peut voir l’Asvel, Monaco, Levallois aussi. Dijon parce qu’ils sont en haut depuis 4-5 ans. Et même Bourg pour le coup. (rires)

Qui est le meilleur coach actuel en Jeep Elite ?

A la base, je t’aurais dit Saša Obradović même si maintenant il est parti à l’Etoile Rouge de Belgrade. Bon il est spécial, il faut pouvoir le supporter pour accepter certaines choses mais dans sa connaissance du jeu, il m’a vraiment appris. Il m’a marqué et le truc qu’on ne voit pas forcément sur le moment même, c’est la globalité de l’entraînement. Ce n’est qu’après avoir pris du recul qu’on voit les fruits de ce travail. Et malheureusement il n’y a pas tout le monde qui peut réussir avec lui. Dans mon cas, très honnêtement c’était compliqué mais je suis sûr d’avoir évolué avec lui.

Quel est le club où vous rêveriez de jouer ?

Si on parle de rêve, ce sont les Lakers, clairement (rires). Les Lakers avant LeBron je parle. Quand j’ai commencé à m’intéresser au basket, à la NBA, c’était à cette époque-là avec Kobe et depuis c’est toujours resté. Après pour être un plus réaliste, je resterais en Europe, dans un club où on veut vraiment de moi, vraiment m’utiliser. Pour une coupe d’Europe ça serait déjà très bien. Pour montrer ce dont je suis capable.

Quelle est la salle où vous avez joué avec la meilleure ambiance ?

Elles sont nombreuses. En Espagne, j’ai bien aimé Burgos, beaucoup, Vitoria aussi et Andorre également, c’était exceptionnel. Surtout face aux grosses équipes du championnat, l’ambiance est géniale !

Et au niveau des villes ?

Paris ! C’est chez moi de toute façon donc oui c’est là-bas que j’ai préféré jouer mais après le meilleur passage avec les meilleurs souvenirs, c’est Andorre. Du moins pour le moment. Mon premier passage là-bas c’était exceptionnel. Je me retrouve là-bas par un concours de circonstances, rien de prévu, ils avaient besoin d’un nouveau joueur et par chance il y avait Andrew Albicy qui justement jouait là-bas. Je finissais mon contrat de trois mois à Reggio Emilia et j’aurais pu être reconduit mais du coup je suis parti à Andorre pour un plus long contrat. A la base je suis venu pour aider et puis je me suis retrouvé à faire beaucoup plus. J’ai fait quelques beaux matchs, participé au championnat, je ne peux qu’en garder de bons souvenirs.

« Dijon, c’est une équipe qui sait jouer au basket, mais ce qui fait la différence c’est leur état d’esprit »

Et à l’inverse votre pire souvenir ?

Mon pire souvenir, mes débuts à Reggio Emilia. C’était la première fois que je quittais Paris et la France. Au début j’ai eu du mal à m’adapter. Pas tant dans le jeu mais d’être le seul joueur français surtout. J’en ai croisé après quelques uns mais je devais me débrouiller seul. C’était pas du tout un souci d’intégration, mes coéquipiers étaient cools mais quand tu passes tout ton temps avec eux, parfois t’as envie de sortir un peu de ça. La solitude, trouver des occupations, il faut s’adapter. Le début, oui était compliqué. J’ai découvert la réalité du basket à l’étranger, si tu n’es pas performant on peut te couper ton contrat. C’était pas facile mais ça fait partie du jeu !

Est-ce que vous avez rencontré un adversaire plus coriace que les autres ? Ou une équipe ?

A chaque match, on voit de très bons joueurs. Je suis assez difficile sur ça. Je n’ai aucun problème à dire qu’un joueur est fort mais de dire qu’un autre soit plus fort là j’ai du mal. Ça des dépend des années. L’année dernière avec Monaco on avait une grosse équipe, de notre point de vue ça dépendait vraiment de nous en fait. Après quand j’étais à Paris, il y avait Dijon. C’est une équipe qui sait jouer au basket, mais ce qui fait la différence c’est leur état d’esprit. Les matchs se valent mais dès qu’on parle en termes de physique, il faut assumer parce qu’ils laissent peu de place dans la raquette.

« Les Espagnols s’adaptent, sur des phases de jeu simples, ils excellent dans les phases sans ballon notamment »

Avez-vous un match de référence ?

Je dirais mon match contre le Real lors de mon premier passage à Andorre. A ce moment-là, ça devait être mon troisième ou quatrième match. C’était particulier parce que je les voyais d’habitude à la télé et là c’était en vrai. L’ambiance était très particulière, c’était une opportunité. Quand tu joues un match contre eux, c’est comme jouer un derby. D’autant plus avec Barcelone, parce que la Catalogne est juste en-dessous d’Andorre. Les équipes sont assez proches et il y a une atmosphère très particulière. Et moi j’étais surmotivé au milieu (rires). Je me suis dit : « c’est le Real, ils gagnent l’Euroleague, ils sont trop forts… » et au final, j’ai réalisé qu’après mais, les joueurs sont des êtres humains comme nous. C’est des joueurs de haut niveau. Certains vont exceller dans certains domaines. Ils ne savent peut-être pas tout faire mais ils excellent dans certaines choses, ils se spécialisent.

Trouvez-vous qu’il y a une différence entre les joueurs français et ceux des autres pays ?

On travaille partout. Après, les Français sont plus athlétiques mais les Espagnols sont plus intelligents dans le jeu. Ils ont une culture basket différente et on peut le voir dans leur façon de jouer. Ils jouent mieux tout simplement. Ils s’adaptent, sur des phases de jeu simples, ils excellent dans les phases sans ballon notamment. C’est plus naturel pour eux de passer dans le dos de leurs adversaires.

« Le fadeaway de Dirk Nowitzki, c’est vraiment inarrêtable »

Est-ce qu’il y a un match où vous auriez pu faire mieux ?

Sur plusieurs matchs c’est sûr. Mon avant-dernière saison à Levallois, je pense, donc 2015-2016. Ma saison a été catastrophique. Je n’ai pas été bon personnellement et l’équipe n’a pas été bonne.

Si vous pouviez voler le move d’un joueur lequel ce serait ?

Si on parle de postes bas, je dirais le fadeaway de Dirk Nowitzki, c’est vraiment inarrêtable. Il donne l’impression d’être tout droit quand il le fait mais pour autant personne ne l’arrête. A l’extérieur, je dirais le Stepback de James Harden, même si je pense que c’est un peu marcher, c’est pareil, inarrêtable et l’efficacité qu’il a là-dessus c’est incroyable.

Avec quels joueurs avez-vous le plus d’affinités ?

Dans mon cas c’est assez simple : Giovan Oniangue (OLB), Malela Mutuale (OLB), Andrew Albicy (CB Gran Canaria), ce sont mes années Espoirs. A part Andrew qui était déjà pro j’étais en Espoirs avec Giovan et Malé on est passé pro à peu près en même temps, et voilà, c’est resté et on s’est retrouvé là à Orléans.

Que ce soit avec eux ou avec d’autres coéquipiers, de quoi parlez-vous dans les vestiaires ?

On parle beaucoup de basket. Malheureusement en ce moment avec ce qui se passe avec ce virus on parle des matchs annulés entre autres ou du fait que maintenant le basket est disponible en clair. On peut suivre et choisir qui on suit. C’est une bonne chose. On parle de NBA, on suit ce qui se passe même avec les résumés ou autres. On parle de tout et de rien, du temps, de la politique aussi bien en France qu’aux US.

Avec qui monteriez-vous votre Cinq Majeur de rêve ?

Je vais faire un Cinq de joueurs avec qui j’ai joué. En un, je prendrais Andrew Albicy. En deux, Nicolas Lang (Limoges CSP). On va faire un Five français donc en trois, Giovan Oniangue, en quatre moi et enfin en pivot Vincent Poirier (Celtics de Boston). Mon Five où je me dis avec ces gars, ça serait chouette, ça serait difficile de nous battre.

Que feriez-vous s’il n’y avait pas le basket dans votre vie ?

Honnêtement je ne sais pas. J’ai commencé à faire du basket au lycée quand j’étais en bac pro, en informatique, je pense que j’aurais persisté dans cette voie pour réparer des ordis que ce soit physiquement ou numériquement. Mais maintenant, c’est un milieu qui change tout le temps et il faudrait que je recommence tout à zéro (rires).

Où vous-voyez vous après votre carrière de basket ?

J’y ai déjà pensé (rires). Ça serait bien que je le sache parce que ce n’est pas comme s’il me restait dix ans à faire. Je pense que la facilité voudrait que je continue dans le basket ou lié du moins à ça. Je n’en sais rien, peut-être un truc qui n’a rien à voir, on verra à ce moment-là.

Photos et vidéo : LNB

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Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?

En pro, je ne saurais pas dire… Lors de ma première année je ne jouais pas beaucoup. Enfin si, j’étais encore en Espoirs le match était contre Gravelines à Coubertin à l’époque. Je me souviens avoir eu Andrew Albicy en face, et moi j’ai eu une action où j’ai mis un gros dunk. Et c’est un beau souvenir parce que c’étaient mes premiers points en pro. En 2010-2011.

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Ah ! Il y en a beaucoup. Des adversaires, des coéquipiers, même des stars qu’on voit à la télé. Pour aller au plus simple, des joueurs à mon poste comme Jawad Williams, Lamont Hamilton aussi à mes débuts il m’a beaucoup aidé, il m’a un peu pris sous son aile. Il m’a guidé dans mon évolution dans le fait d’avoir confiance en soi, dans le travail à fournir, dans le fait de se professionnaliser, tout ça.

Il a donc été comme un modèle pour vous ?

Au début oui clairement. C’était un joueur très fort qui performe encore aujourd’hui. Je ne pouvais que le prendre en exemple.

Qui est le meilleur joueur actuel en Jeep Elite ?

C’est un peu tôt pour le dire, après il y a déjà des bons joueurs qui sont là depuis quelques années. Il faut attendre encore un peu, de voir certains matchs.

Et pour parler des équipes ?

Là c’est facile, on peut voir l’Asvel, Monaco, Levallois aussi. Dijon parce qu’ils sont en haut depuis 4-5 ans. Et même Bourg pour le coup. (rires)

Qui est le meilleur coach actuel en Jeep Elite ?

A la base, je t’aurais dit Saša Obradović même si maintenant il est parti à l’Etoile Rouge de Belgrade. Bon il est spécial, il faut pouvoir le supporter pour accepter certaines choses mais dans sa connaissance du jeu, il m’a vraiment appris. Il m’a marqué et le truc qu’on ne voit pas forcément sur le moment même, c’est la globalité de l’entraînement. C’est qu’après avoir pris du recul qu’on voit les fruits de ce travail. Et malheureusement

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