A l’issue de l’Assemblée Générale des clubs de Jeep Elite et Pro B qui s’est tenue ce matin, le président de la Ligue Nationale de Basket, Alain Béral, a tenu une conférence de presse en visioconférence. Elle a été placée sous le signe de l’inquiétude. En conclusion, il a déclaré :
« On a clôturé un exercice 2019-20 qui pour la ligue était pour la première fois en léger déficit et ce n’est pas très grave. Des clubs ont commencé la saison en bonne situation. Aujourd’hui, on est incapable de vous dire comment on va la finir parce qu’on ne sait pas si on peut jouer ou pas et dans quelles conditions. On ne peut pas imaginer que l’on soit obligé de jouer si on veut avoir des aides mais par contre que l’on nous interdit d’avoir des recettes. C’est une décision que l’on respectera si elle existe mais qui voudra signer la fin de certains clubs dans les deux divisions parce qu’en trésorerie, ils ne pourront pas aller très loin. On a l’habitude de payer rubis sur ongle nos joueurs mais là on ne pourra pas le faire. Ce qui se passera dans les semaines qui viennent est très important. Après chacun assumera ses responsabilités et nous aussi. »
Voici un compte rendu de l’ensemble des points abordés :
Une vue générale sur la situation actuelle :
« La situation future est compliquée en raison de plusieurs choses. La première c’est que l’on est en confinement. Deuxièmement, on sait que les dispositions gouvernementales nous autorisent à jouer mais sans public dans les salles. En plus, on ne peut pas jouer dans des salles de certains clubs parce qu’elles sont classées salles de spectacle et autre. Troisièmement,
Photo: Danilo Andjusic (Bourg, Eurocupbasketball)
On arrête la saison, et que fait-on des joueurs? On continu à les payer avec les charges qui vont avec ? On les licencie avec indemnités et peut-être, dans certains cas un passage devant les tribunaux ? Existe t-il des clauses Covid pour rompre ces contrats sans trop de dommages pour les clubs?
Dans tous les cas jouer sans public ou ne pas jouer les clubs les clubs ont des salariés et des obligations envers eux, l’Etat n’interviendra pas avec la procédure de chômage partiel et à part mettre la clé sous la porte je ne vois pas trop de solutions.