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Rimas Kourtinaitis (coach Khimki Moscou): « je connais leur mentalité, leurs systèmes et j’ai de meilleurs contacts avec les joueurs russes »

Rimas Kourtinaitis, 60 ans, a une particularité: il est revenu en 2019 au Khimki Moscou qu’il avait déjà coaché de 2011 à 2016.

Rimas Kourtinaitis, 60 ans, a une particularité: il est revenu en 2019 au Khimki Moscou qu’il avait déjà coaché de 2011 à 2016.

« Les résultats n’étaient pas mauvais, je pense, mais certainement pas ce que nous voulions. Nous avions raté les playoffs d’un une seule victoire, » rappelle t-il sur le site de l’Euroleague. « L’entraîneur n’est qu’un soldat, il va et vient. Alors cette fois, c’était à mon tour d’arriver au milieu de la bataille. »

Le coach lituanien se sent à l’aise dans le deuxième club moscovite:

« Nous tous – entraîneurs, joueurs – avons des objectifs dans la vie. Et quand vous en atteignez un, vous avez alors un autre but. Et ce club vous donne une bonne chance, car parfois vous pouvez avoir beaucoup d’idées mais aucune possibilité de les réaliser. Vous avez besoin de joueurs spéciaux pour construire l’équipe que vous voulez, et parfois les clubs ne peuvent pas fournir cela. Khimki est formidable pour moi parce que nous sommes assez forts pour recruter des joueurs solides qui nous permettent de remporter certains titres. »

Ancien joueur du Zalgiris Kaunas, champion olympique avec l’URSS en 1988, passé par le Real Madrid, l’Elan Chalon (1996-97) et aussi un temps Ministre des Sports de la Lituanie, Kourtinaitis a eu une très riche carrière. Il est convaincu que ces nombreuses années dans le système soviétique l’ont aidé à s’adapter à Moscou.

« Je ne suis pas russe, je suis lituanien, mais j’ai passé la majeure partie de ma jeunesse en Union soviétique et je connais leur mentalité, leurs systèmes et j’ai de meilleurs contacts avec les joueurs russes. Mentalement, j’étais plus proche d’eux, donc je pense que c’est la principale raison pour laquelle ils m’ont rappelé. Je pense que le club me fait confiance », a-t-il déclaré. « Ils croient en mon travail, c’est pourquoi je suis resté ici si longtemps. »

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