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Karlton Dimanche (Cholet) : « Kevin Seraphin est une icône »

Le Choletais Karlton Dimanche (1,93m, 20 ans) est originaire de la Guyane, une région monodépartementale de 270 000 habitants située en Amérique du Sud. Il est issu là-bas d’une famille de sportif comme il le raconte au site de la Champions League. Sa mère a joué au basket, son père au football et s

Le Choletais Karlton Dimanche (1,93m, 20 ans) est originaire de la Guyane, une région monodépartementale de 270 000 habitants située en Amérique du Sud. Il est issu là-bas d’une famille de sportif comme il le raconte au site de la Champions League. Sa mère a joué au basket, son père au football et ses oncles au volley-ball. Karlton lui-même a pratiqué le football au Club Colonial de Guyane jusqu’à l’âge de 9 ans, lorsqu’il a choisi le basket. Il s’était également essayé au volley-ball.

La Guyane a produit plusieurs basketteurs d’excellence dont deux qui ont joué en NBA – Kevin Seraphin et Damien Inglis – et un troisième qui a été drafté par une franchise, les Spurs – Livio Jean-Charles. Seraphin, qui a disputé 437 matchs de la NBA pour Washington, New York et Indiana de 2010 à 2017, est tenu en très haute estime dans sa région natale.

« Sa carrière est exceptionnelle pour nous, les Guyanais. L’administration régionale a construit une salle à son nom », confirme Karlton Dimanche. « Pour moi, c’est une icône. J’ai passé du temps avec lui à plusieurs reprises. »

Depuis 2010, Kevin Seraphin tient en Guyane un camp de basket annuel chaque été, et c’est là que les scouts de Cholet ont repéré Karlton à l’âge de 14 ans et ont souhaité qu’il rejoigne la Métropole.

Par ailleurs, la pandémie de coronavirus a permis à Karlton de passer de nouveau plusieurs semaines avec sa famille et ses amis.

« J’ai passé mon confinement en Guyane, pour me ressourcer. J’ai beaucoup parlé à mes parents. J’ai travaillé physiquement avec mon oncle et mes parents. Je travaillais sur mon shoot deux fois par jour non loin de chez moi. »

Il a également renoué avec la culture de son enfance sachant qu’il est l’aîné de la famille qui compte aussi deux filles maintenant âgées de 5 et 6 ans.

« J’ai redécouvert la culture locale, j’ai mangé de la nourriture locale, je suis allé dans les rivières ou en mer pour pêcher le mérou. Mes parents avaient un bateau et m’emmenaient souvent avec eux pêcher, attraper différents poissons locaux – mérou, vivaneau gris ou poisson-chat de mer africain. La pêche est une tradition et un passe-temps en Guyane. Si vous ne pêchez pas et ne mangez pas de poisson, c’est parce que vous n’êtes pas guyanais », dit-il dans un sourire.

Photo: FIBA

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