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En direct avec… Marie Butard (Landerneau) : “Plutôt la défense que l’attaque”

Marie Butard (1,72m, 34 ans) est l’invitée de notre rubrique « En Direct ». La capitaine emblématique de Landerneau entame sa dixième saison consécutive en Bretagne. De Pleyber-Christ à la Ligue Féminine, elle a tout connu dans ce club. L’arrière fait le tour d’horizon de sa carrière depuis le Finis

Marie Butard (1,72m, 34 ans) est l’invitée de notre rubrique « En Direct ». La capitaine emblématique de Landerneau entame sa dixième saison consécutive en Bretagne. De Pleyber-Christ à la Ligue Féminine, elle a tout connu dans ce club. L’arrière fait le tour d’horizon de sa carrière depuis le Finistère.

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Le souvenir de votre premier match professionnel ?

Je suis rentrée en centre de formation… Puis je crois que je faisais le banc à Pleyber-Christ à cette époque. Je ne me souviens même pas de mon premier panier (rires).

Quelle joueuse vous a rendu meilleure ?

Sabrina Palie (NDLR : elles ont joué ensemble entre 2014 et 2017, initialement lorsque le club de Landerneau était connu sous le nom de Léon Trégor). Avec l’expérience qu’elle avait, elle m’a pas mal apportée sur la façon de voir les choses. Humainement, c’était vraiment une super personne. On était un peu sur le même poste à cette époque-là, on a beaucoup travaillé ensemble.

La meilleure joueuse actuelle de votre championnat ?

Joker non ? (rires) À Lyon, l’équipe est très complète, il y a pas mal de joueuses fortes, poste par poste.

L’adversaire la plus coriace que vous ayez affronté ?

Je me refais les matchs… Je me souviens de Magali Mendy, on a commencé ensemble à Pleyber, elle était déjà très rapide. Même défensivement… Et après elle a explosé !

La joueuse du championnat la plus râleuse ?

Il y en a toujours un peu (rires). Après, une plus particulièrement, je ne vois pas. Le championnat est quand même assez clean.

Le coach qui vous a le plus marqué ?

Pierre Vincent, quand j’étais à Bourges (NDLR, en centre de formation entre 2001 et 2004). Dans sa façon de faire et de voir les choses, il était toujours très pédagogue, c’est un très bon souvenir. Il m’a apporté pas mal de technique et il savait donner confiance.

Vous êtes en Bretagne depuis 2010. Y’a-t-il un autre club dans lequel vous vous verriez jouer ?

Non non, je suis très bien en Bretagne, c’est un projet de long terme. Quand on voit nos résultats aujourd’hui, on s’aperçoit qu’on arrive à avoir l’EuroCup, je me dis que c’était un bon pari (NDLR, la saison régulière de coupe d’Europe doit débuter en janvier 2021).

Votre pire souvenir de joueuse ?

Probablement quand on a loupé la montée en Ligue Féminine, d’abord au Final Four en 2016 à Tarbes où on finit 4e, pour la dernière édition du Final Four d’accession, puis contre La Roche en 2017…

« Avec Stéphane, ça fait six ans qu’on travaille ensemble et c’est vrai que sa façon de faire est toujours dans la communication, elle nous correspond aussi. S’il y a quelque chose à lui dire, il l’entendra toujours. »Marie Butard

La compétition dont vous êtes la plus fière ?

Le titre de Ligue 2 et la montée en 2018, c’était vraiment sympa.

Si vous le pouviez, quel move piqueriez-vous à un joueur ?

Le fadeway de Kobe.

Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur, ça serait lequel ?

J’aimais bien les Los Angeles Lakers, et puis je suis allée les voir jouer mais les Golden State Warriors aussi.

Pourquoi portez-vous le numéro 8 ?

Quand j’ai commencé en centre de formation, j’ai pris le 8 et il m’a toujours suivi. Enfin non j’ai eu le 4 aussi, mais c’est la moitié du 8 (rires).

Si vous pouviez changer une règle, laquelle ? Une ligne à 4 points ?

Je ne tire pas beaucoup de loin, ça ne serait pas bien à mon avantage. Sinon là aussi, joker (rires).

En tant que capitaine, est-ce utile de discuter avec les arbitres ?

Ce qui est intéressant, c’est d’avoir une discussion dans les deux sens. C’est aussi pouvoir temporiser par moments, ne serait-ce qu’avec les joueuses de son équipe, pour calmer le jeu. Mais c’est important de discuter parfois.

Avez-vous déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?

Avec Stéphane (NDRL, Stéphane Leite), ça fait six ans qu’on travaille ensemble et c’est vrai que sa façon de faire est toujours dans la communication, elle nous correspond aussi. S’il y a quelque chose à lui dire, il l’entendra toujours. Même s’il y a des malentendus, il écoute. Après, de là à lui rentrer dans le lard, c’est pas le but non plus.

« Une fois, en pleine nuit, on dormait pour aller à Reims. Il y avait une odeur de brûlé, on a dû sortir en catastrophe du bus. Je revois Hugo, notre préparateur physique, chaussures de ville et costume sur lui, c’était quelque chose »Marie Butard

Le principal sujet de conversation entre les joueuses de Landerneau ?

Je vais pas balancer mes coéquipières quand même (rires). Non, plus sérieusement, il y a de tout. Il y a des différences d’âge mais chacune à quelque chose d’intéressant à dire, on a pas mal de questions-débats, notamment avec Myriam Djekoundade. Il n’y a pas vraiment de thème, c’est vraiment ouvert.

Votre meilleure amie dans le basket ?

Le titre de championnes de France, avec Landerneau en 2018, ça nous a soudés, nous étions un bon groupe, nous avons forcément créé des liens. Il y avait Pauline Lithard, mais aussi des années précédentes Kelly Corre ou Kekelly Ellenga. On est toujours en contact. Cet été, on s’est encore toutes retrouvées, on n’hésite pas à se faire quelques petits week-ends pendant la trève.

Votre principale occupation entre deux entraînements ?

Il y avait la cryothérapie mais avec la crise sanitaire, j’ai pris la décision d’arrêter. C’était une bonne idée mais peut-être un peu tôt par rapport à ma carrière, parce que j’ai encore envie de jouer. Il y avait un choix à faire. Sinon, en dehors des terrains, je joue de la guitare. J’ai fait construire une maison, on a pas mal de choses à faire. Mon temps libre, je le passe surtout avec ma famille. Et je fais du tennis, du paddle, etc. Je suis bien occupée.

La ville où vous avez préféré jouer à l’extérieur ?

L’année dernière, j’ai bien aimé jouer contre Basket Landes. À Mont-de-Marsan, l’ambiance de la salle est très sympa, et la ville aussi.

Une anecdote de voyage ?

Les retours en bus, en bus couchette, on passait de sacrés retours. Bon, c’était plus dur après les défaites, mais c’est vraiment ce qui m’a marqué. Une fois, en pleine nuit, on dormait pour aller à Reims. Il y avait une odeur de brûlé, on a dû sortir en catastrophe du bus. Je revois Hugo, notre préparateur physique, chaussures de ville et costume sur lui, c’était quelque chose (rires). De bons souvenirs.

Pouvez-vous vous résumer sportivement en quelques mots ?

L’énergie, l’engagement et plutôt la défense que l’attaque.

Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?

De l’athlétisme, parce que j’adore courir et c’était aussi le premier sport par lequel j’ai commencé, ça m’avait beaucoup plu. Sans le basket, j’aurai sûrement continué.

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Le souvenir de votre premier match professionnel ?

Je suis rentrée en centre de formation… Puis je crois que je faisais le banc à Pleyber-Christ à cette époque. Je ne me souviens même pas de mon premier panier (rires).

Quelle joueuse vous a rendu meilleure ?

Sabrina Palie (NDLR : elles ont joué ensemble entre 2014 et 2017, initialement lorsque le club de Landerneau était connu sous le nom de Léon Trégor). Avec l’expérience qu’elle avait, elle m’a pas mal apporté sur la façon de voir les choses. Humainement, c’était vraiment une super personne. On était un peu sur le même poste à cette époque-là, on a beaucoup travaillé ensemble.

La meilleure joueuse actuelle de votre championnat ?

Joker non ? (rires) À Lyon, l’équipe est très complète, il y a pas mal de joueuses fortes, poste par poste.

L’adversaire la plus coriace que vous ayez affronté ?

Je me refais les matchs… Je me souviens de Magali Mendy, on a commencé ensemble à Pleyber…

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Photos: FFBB

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