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Leaders Cup Pro B : Quimper-Paris et Fos-Nancy en demi-finale, notre analyse, nos pronostics

Photo d’ouverture : Jules Rambaut (Quimper), Allan Dokossi (Fos-Provence), Tyran de Lattibeaudière (Nancy) – crédits : Quimper-Jacinthe Nguyen, Fos-Provence, SLUC Nancy

Photo d’ouverture : Jules Rambaut (Quimper), Allan Dokossi (Fos-Provence), Tyran de Lattibeaudière (Nancy) – crédits : Quimper-Jacinthe Nguyen, Fos-Provence, SLUC Nancy

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Les quarts-de-finale de la Leaders Cup de Pro B ont rendu leur verdict, sans grande surprise : hormis Nancy qui s’est imposé à Blois, tous les clubs recevant – et donc les mieux classés à l’issue de la phase de poules – ont remporté leur match, jamais sans quelques frayeurs.

Les demi-finales vont donc opposer aujourd’hui les quatre équipes encore en lice. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de savourer ces matchs en direct sur Sport en France ou sur la plate-forme lnb.tv.


Mardi 17 novembre 18 heures

Quimper (2) – Paris (3)

Comment s’est qualifié Quimper ?

Victorieux non sans difficultés (52-53 à la fin du troisième quart-temps) de Nantes, Quimper a tout de même justifié son classement de deuxième meilleure équipe de la phase éliminatoire de la Leaders Cup de Pro B, s’imposant 74-68 dans le derby breton. Maladroits (42,4 % aux tirs dont 2/10 à trois-points), les Béliers de Kemper ont dû leur salut à une grosse domination au rebond (37 rebonds dont 13 offensifs contre 26) et une agressivité offensive qui leur a valu d’aller 25 fois sur la ligne des lancers-francs (pour 22 réussites) contre 13 fois aux Nantais. Si certains cadres comme David Jackson (8 points à 4/11 aux tirs, 7 d’évaluation) n’ont pas brillé, coach Laurent Foirest a pu s’appuyer sur ses valeurs sûres, telles Ryan Reid (17 pts), Ovidjius Varanauskas (12 pts, 2 pds) ou Junior Etou (10 pts).

Les Béliers de Kemper (photo : Quimper)

Le joueur du match : Jules Rambaut

Passé par Bordeaux en Nationale 1 la saison passée au sortir du centre de formation de Châlons-Reims, et ce sans y laisser un souvenir impérissable (4,9 pts, 2,2 rbds), le jeune intérieur (2,00 m, 22 ans) s’est montré très à son avantage contre le Nantes Basket Hermine et sa forte raquette, scorant 11 points à 4/5 aux tirs (dont 1/2 à trois-points) et prenant 4 rebonds pour 12 d’éval. Son meilleur match depuis qu’il a rejoint Quimper. Nul doute que Laurent Foirest serait ravi qu’il réitère cette performance face au Paris Basket.

Comment s’est qualifié Paris Basket ?

Comme souvent depuis le début de la saison, la jeune troupe de Jean-Christophe Prat a mis un peu de temps à trouver ses marques face à un Denain venu sans complexe tenter sa chance dans la capitale. Résultat, le premier quart-temps s’achevait sur un 16-23 en faveur des visiteurs. Ensuite plus agressifs en défense, plus concentrés et plus collectifs, les Parisiens ont petit à petit comblé leur retard avant de prendre l’avantage en deuxième mi-temps pour ne plus le lâcher, malgré quelques imprécisions en fin de match. Si le Croate David Skara (23 pts, 10 rbds, 26 d’éval) a fait de nombreuses misères au secteur intérieur parisien tout au long du match, l’ailier-fort parisien Dustin Sleva lui a rendu coup pour coup (14 pts, 16 d’éval), bien aidé par les jeunes mais déjà très sûrs Gauthier Denis (17 pts à 7/9, 19 d’éval), Milan Barbitch (8 pts, 4 rbds, 4 pds, 14 d’éval) et Juhann Begarin (12 pts), sans oublier l’apport du pigiste Karim Ezzedine (6 pts, 4 rbds, 2 pds, 3 interceptions, 13 d’éval en 18 minutes). De quoi masquer la petite performance offensive de Nobel Boungou-colo (9 pts à 1/7 aux tirs).

Ismaël Kamagaté (à gauche) – Photo : Paris Basketball

Le joueur du match : Ismaël Kamagaté

Le longiligne intérieur parisien (2,11 m, 19 ans) n’en finit plus d’épater. De plus en plus sobre dans son jeu tout en conservant ses grosses qualités athlétiques (4 contres) et sa mobilité, il a réussi une partie de haut niveau : 15 points à 6/8 aux tirs, 9 rebonds pour 21 d’évaluation. Lui reste à travailler les lancers-francs (3/6 sur le match), il risque de se retrouver régulièrement sur la ligne, au vu de la place qu’il occupe dans les raquettes…

Qui va gagner la demi-finale ?

Gauthier Denis (à gauche) – Photo : Paris Basketball – Yoann Guérini

Paris et Quimper présentent de nombreuses similitudes. Déjà par le fait que les coachs de ces équipes responsabilisent leurs jeunes joueurs. On sait la place que tiennent les Barbitch, Begarin, Kamagaté et autres Denis (sans oublier Valentin Chery actuellement blessé) à Paris. Mais les Bathiste Tchouaffé, Johan Randriamananjara et Jules Rambaut de Kemper n’ont pas grand-chose à leur envier en termes de temps de jeu. Ensuite, ce sont deux équipes qui misent sur l’agressivité offensive, la variété des solutions en attaque (entre 6 et 8 joueurs à 7 points ou plus par match), une volonté défensive qui se traduit pour les Bretons par un faible nombre de points encaissés (71,0 par match), pour les Parisiens par une féroce volonté de protéger son cercle (4,6 contres par match). Au total, Paris a l’avantage sur la dimension athlétique, sur la capacité à courir et à percuter, alors que Quimper présente un jeu plus cadré (12,4 balles perdues contre 17,8 pour Paris), plus « mid-tempo » et un effectif un peu plus long (9 joueurs opérationnels contre 8 côté parisien). Laquelle de ces deux « philosophies » va prendre le pas sur l’autre ? Probablement celle de l’équipe qui arrivera à dicter son rythme à ses opposants. Si Paris peut courir, Quimper aura peut-être du mal à suivre. En cas contraire, les jeunes pousses parisiennes peuvent avoir du mal à contrer l’expérience des joueurs bretons. Dans tous les cas de figure, le duel devrait rester serré jusqu’à son dénouement.

Notre pronostic : Paris 51 %


Mardi 17 novembre 20 heures 30

Fos-Provence (1) – Nancy (5)

Comment s’est qualifié Fos-Provence ?

Après avoir pris la mesure de son adversaire alsacien et creusé un écart confortable, les BYERs de Fos-sur-Mer se sont quelque peu endormis, laissant Souffelweyersheim revenir dans la partie, au point d’échouer à seulement cinq longueurs (78-73 au coup de sifflet final) après avoir compté jusqu’à 20 points de débours. Face à une équipe qui a eu le grand mérite de ne jamais rien lâcher, Fos-Provence s’est imposé en s’appuyant sur la vista et la sérénité de ses cadres (Edouard Choquet – 9 passes ; Nik Caner-Medley – 14 points et 6 rebonds ; Jean-Michel Mipoka – 16 pts, 15 d’éval ; Jamar Diggs – 5 pts, 5 pds) ainsi que sur les qualités de ses jeunes joueurs. Bodian Massa s’est ainsi fendu d’un match à 13 pts, 6 rbds et 17 d’éval. Et que dire du joueur du match !

Allan Dokossi – Photo : Fos-Provence

Le joueur du match : Allan Dokossi

À l’inter-saison, Fos-Provence a prolongé l’ailier franco-centrafricain (2,03 m, 21 ans) en lui faisant signer une licence AS, qui l’autorise à jouer alternativement pour les BYERs et pour Avignon-Pontet en NM1. Preuve que, pour le staff provencal, l’athlétique poste 3-4 n’était pas encore tout à fait prêt à jouer un rôle en Pro B, malgré quelques sorties prometteuses. Cela a semble-t-il motivé le Parisien de naissance, auteur de quelques sorties remarquables depuis le début de saison : 11 pts et 15 rbds pour 30 d’éval face à Aix-Maurienne en Leaders Cup, 13 pts et 6 rbds pour 18 d’éval contre Saint-Quentin en championnat, 14,5 d’éval moyenne en saison régulière, 16,2 en Leaders Cup, autant dire que l’ancien du centre de formation du Mans n’ira sans doute pas souvent jouer en NM1. Surtout s’il réitère son match contre Souffel’ : 20 pts à 9/13 aux tirs, 12 rbds, 1 contre, 3 ints, 31 d’éval.

Comment s’est qualifié Nancy ?

C’était le duel attendu comme le plus équilibré de ces quarts-de-finale, entre deux équipes classées 4e et 5e au ranking de la phase de poules. Et c’est pourtant le match qui a offert le moins de suspense, le SLUC Nancy s’imposant 107-86 sur les terres d’un ADA Blois pas terriblement concentré en défense. Dans cette soirée « portes ouvertes », les shooteurs lorrains se sont amusés comme des petits fous, rentrant 15 tirs sur 29 à trois-points, le tout avec un beau sens du partage : 31 passes décisives pour 36 paniers ! La jeune garde française de François Péronnet, avec le meneur Enzo Goudou-Sinha (12 pts, 6 pds, 15 d’éval), l’arrière Antony Labanca (13 pts, 3 pds, 13 d’éval) ainsi que les pivots Bastien Vautier (12 pts, 5 rbds, 4 pds, 19 d’éval) et Vincent Vent (13 pts, 3 rbds, 9 d’éval) s’est bien amusée, tout comme le contingent étranger, entre Ron Lewis (16 pts, 7 rbds, 4 pds, 21 d’éval) et Yannick Franke (17 pts, 15 d’éval).

Tyran de Lattibeaudière (Nancy) – Photo : SLUC Nancy

Le joueur du match : Tyran de Lattibeaudière

Arrivé en France à Tours en NM1 puis passé par Denain en Pro B, le petit intérieur jamaïcain (1,98 m, 29 ans) semble devenir meilleur chaque saison. Cette année, il est parti sur les chapeaux de roue, générant 14,2 pts et 7,0 rebonds pour 20,6 d’éval en Leaders Cup et 19,3 pts et 5,3 rbds, plus 4,7 pds pour 24,0 d’éval en Pro B. À comparer aux 14-15 points et 16-17 d’éval de la saison dernière. Émoustillé par son duel contre Tyren Johnson, le natif de Kingston a fait très fort lors de ce quart-de-finale : 15 pts (6/12 ax tirs dont 3/7 à trois-points), 5 rbds, 9 pds, 4 ints, le tout pour 27 d’éval. Et ce en laissant Tyren Johson à 14 pts et 15 d’éval, une petite revanche après une rencontre de championnat où, s’il avait fait un gros match (23 pts, 6 rbds, 6 pds, 28 d’éval), Tyran de Lattibeaudière n’avait pu empêcher Blois de l’emporter et Tyren Johnson de se montrer encore plus performant : 34 pts, 9 rbds, 2 ctrs, 40 d’éval.

Qui va gagner la demi-finale ?

Vincent Vent – Photo : SLUC Nancy

Sur le papier, difficile de donner un favori à cette rencontre, les deux équipes présentant de beaux effectifs déjà bien en place. L’on peut constater que Nancy est beaucoup plus porté sur le tir de loin que Fos-Provence (33,2 contre 20,8 par match en Leaders Cup) alors que les Provencaux sont meilleurs au rebond (41,6 prises contre 36,4) mais c’est finalement plus l’état de santé des troupes qui va peser qu’un autre critère. Alors que le SLUC Nancy devrait se présenter au complet et sans bobo majeur sur le parquet, Fos-Provence va peut-être devoir comme lors du match précédent se passer de Sullivan Hernandez et de Jaraun Burrows alors que Nik Caner-Medley est toujours en phase de reprise (ce qui ne l’a pas empêché de générer 14 pts et 6 rbds pour 15 d’éval pour son deuxième match seulement). En outre, les derniers tests effectués ont montré que Kevin McClain et Rémi Giuitta étaient positifs au test de détection du coronavirus, et donc absents ce soir. Pour les BYERs, la clé du match sera d’arriver à dérégler le jeu de passes bien huilé du SLUC afin de le priver de tirs faciles. Nancy, de son côté, devra se méfier des ficelles des « anciens » de Fos-Provence (6 trentenaires dont trois de plus de 35 ans) et du dynamisme des jeunes, Allan Dokossi, Bodian Massa. Sur sa lancée de sa victoire à Blois, Nancy semble avoir un léger avantage, que les absences nouvellement annoncées du côté de Fos devraient accentuer. À confirmer sur le parquet…

Notre pronostic : Nancy 55 %

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Les quarts-de-finale de la Leaders Cup de Pro B ont rendu leur verdict, sans grande surprise : hormis Nancy qui s’est imposé à Blois, tous les clubs recevant – et donc les mieux classés à l’issue de la phase de poules – ont remporté leur match, jamais sans quelques frayeurs.

Les demi-finales vont donc opposer aujourd’hui les quatre équipes encore en lice. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de savourer ces matchs en direct sur Sport en France ou sur la plate-forme lnb.tv.


Mardi 17 novembre 18 heures

Quimper (2) – Paris (3)

Comment s’est qualifié Quimper ?

Victorieux non sans difficultés (52-53 à la fin du troisième quart-temps) de Nantes, Quimper a tout de même justifié son classement de deuxième meilleure équipe de la phase éliminatoire de la Leaders Cup de Pro B, s’imposant 74-68 dans le derby breton. Maladroits (42,4 % aux tirs dont 2/10 à trois-points), les Béliers de Kemper ont dû leur salut à une grosse domination au rebond (37 rebonds dont 13 offensifs contre 26) et une agressivité offensive qui leur a valu d’aller 25 fois sur la ligne des lancers-francs (pour 22 réussites) contre 13 fois aux Nantais. Si certains cadres comme David Jackson (8 points à 4/11 aux tirs, 7 d’évaluation) n’ont pas brillé, coach Laurent Foirest a pu s’appuyer sur ses valeurs sûres, telles Ryan Reid (17 pts), Ovidjius Varanauskas (12 pts, 2 pds) ou Junior Etou (10 pts).

Les Béliers de Kemper (photo : Quimper)

Le joueur du match : Jules Rambaut

Passé par Bordeaux en Nationale 1 la saison passée au sortir du centre de formation de Châlons-Reims, et ce sans y laisser un souvenir impérissable (4,9 pts, 2,2 rbds), le jeune intérieur (2,00 m, 22 ans) s’est montré très à son avantage contre l’Hermine de Nantes et sa forte raquette, scorant 11 points à 4/5 aux tirs (dont 1/2 à trois-points) et prenant 4 rebonds pour 12 d’éval. Son meilleur match depuis qu’il a rejoint Quimper. Nul doute que Laurent Foirest serait ravi qu’il réitère cette performance face au Paris Basket.

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