En cette période de quasi-interruption de la Jeep Élite pour cause de confinement, et avant que la saison redémarre (éventuellement…) début décembre, Basket Europe vous propose de faire un premier bilan de la saison, en examinant un club après l’autre, avec l’avis d’expert de Christophe Denis, ancien coach de Jeep Élite aujourd’hui consultant pour la chaîne L’Équipe. Nous commençons aujourd’hui avec Boulazac.
Le Boulazac Basket Dordogne fait partie des clubs les plus durement impactés par la pandémie de coronavirus et, pour faire « bonne mesure », par les blessures. Avec en résultat un début de saison galère, mais qui laisse entrevoir quelques espérances pour la suite du championnat.
Où en sont-ils ?
En championnat : 0 victoire-3 défaites
Pas sûr qu’il y ait une équipe qui ait connu pire entrée en matière cette saison. Au niveau comptable, c’est une évidence, le club périgourdin est bon dernier, seul vierge de toute victoire. Mais aussi le seul à n’avoir pu disputer que trois rencontres, là où d’autres en sont déjà à six, voire sept pour Strasbourg.
La galère avait commencé avant même les premiers matchs officiels. Déjà par la faute des blessures : Mouphtaou Yarou récupérait d’une arthroscopie du genou effectuée cet été ; Jean-Frédéric Morency a été victime d’une hernie discale, Owen Klassen a été touché à la hanche et Kévin Harley à la cuisse ! Ajoutez à cela des cas de contamination au coronavirus et vous vous retrouvez avec une équipe qui pour certains matchs de présaison ne pouvait aligner que quatre ou cinq joueurs de son effectif professionnel initial. D’où, du reste, l’appel fait à des pigistes tels qu’Anthony Racine, Hamady N’Diaye et Bruno Cingala-Mata, seul toutefois ce dernier ayant joué en match officiel avec le BBD.