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Leaders Cup Pro B – Finale : Diminué, Fos-Provence se sublime pour venir à bout de Quimper (68-57)

Au terme d’une finale maîtrisée de bout en bout, les BYERs de Rémi Giuitta ont décroché le trophée de la Leaders Cup de Pro B et du même coup une place en play-offs, en dominant un Quimper dépassé (68-57). Une sorte d’exploit, tant l’équipe des Bouches-du-Rhône a connu de malheurs avant ce match.

Au terme d’une finale maîtrisée de bout en bout, les BYERs de Rémi Giuitta ont décroché le trophée de la Leaders Cup de Pro B et du même coup une place en play-offs, en dominant un Quimper dépassé (68-57). Une sorte d’exploit, tant l’équipe des Bouches-du-Rhône a connu de malheurs avant ce match.

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Hier, nous nous demandions si les absents du côté de Fos-sur-Mer – Kevin McClain (positif au coronavirus), Sullivan Hernandez et Jaraun Burrows (blessés) – pourraient tenir leur place pour la finale de Leaders Cup de Pro B, face à Quimper. La réponse était « non ». Pis encore, Jean-Michel Mipoka était lui aussi détecté positif au coronavirus et donc forfait. Fos-Provence a donc dû disputer sa finale à six joueurs professionnels accompagnés de deux Espoirs, Ousmane Kaba et Jordan Degre.

Sur cette base, Rémi Giuitta a su concocter une stratégie simple mais ô combien efficace : défendre le plomb sans faire de fautes (12 concédées au final) et ralentir le rythme, de façon à ménager les « vieilles jambes » des rares rescapés fosséens – Édouard Choquet (31 ans), Jamar Diggs (32 ans), Karim Atamna (40 ans dans un mois), Nik Caner-Medley (37 ans), accompagnés des seuls Bodian Massa (23 ans) et Allan Dokossi (21 ans).

Si l’on pensait en début de rencontre que les Béliers de Kemper allaient peut-être laisser passer l’orage avant de prendre les commandes du match en 3e et 4e quart-temps grâce à leur plus grande profondeur de banc, c’est le contraire qui s’est produit. Déjà contrarié à la mi-temps (35-33), qu’il qualifia de « pire mi-temps jouée de la saison », Laurent Foirest, le coach breton, a encore moins apprécié la seconde partie du match, que ses joueurs ont perdu 33-24. Apathiques, sans rythme ni intensité, les Quimpérois ont été dominés dans pratiquement tous les compartiments du jeu : nombre de tirs tentés (51 contre 60), rebonds (30 contre 40, dont 4 offensifs contre 12), jeu collectif (15 passes contre 21, 16 balles perdues contre 14), intensité défensive (7 interceptions contre 10, 2 contres contre 5) ou agressivité offensive (17 fautes contre 12, 5 lancers-francs tentés contre 14).

Et les BYERs se sont régalés. Hormis Bodian Massa, malheureux aux tirs (0/6) et limité à 13 minutes de jeu, les cinq autres professionnels ont passé au moins 32 mn sur le parquet (et même 40 pour Jamar Diggs et Édouard Choquet). Et, Karim Atamna n’étant guère plus heureux que Massa au shoot (0/4 à trois-points), ils se sont chargés à quatre d’alimenter l’intégralité du score : 12 points pour Choquet (et 6 passes), 16 pour Diggs (et 8 passes), 17 pour Allan Dokossi (plus 8 rebonds) et 23 pour un Nik Caner-Medley pimpant (13 rebonds, 25 d’éval).

En face, si Junior Etou a bien tenu sa place (15 pts à 5/11, 9 rbds, 16 d’éval), il a été bien seul, Bathiste Tchouaffé (10 pts à 4/4, 3 rbds, 13 d’éval disparaissant après un bon premier quart-temps alors que les tauliers quimpérois (Ovidijus Varanauskas, Charly Pontens, David Jackson, Ryan Reid) n’ont jamais réussi à peser.

Finalement, Fos-Provence a une nouvelle fois prouvé qu’il fallait se méfier d’une bête blessée.

Photo: Jamar Diggs, MVP de la finale.

Les réactions (au micro de la chaîne L’Équipe)

« C’est une victoire collective acquise dans un contexte difficile. On a joué à six, mais quand on a senti l’odeur du sang, on a pris le match en main. Nous sommes fiers de cette victoire. Et heureux et chanceux de pouvoir jouer ! »Édouard Choquet (Fos-Provence)
« J’ai des sentiments partagés, entre frustration, colère et fierté. Mon équipe a donné son maximum, j’en suis donc fier. Mais nous venons de faire notre pire match de la saison, d’où la colère et la frustration. Fos-Provence a bien joué, nous a endormis. Et de notre côté, certains joueurs étaient sans doute un peu crispés par le fait de jouer une finale. »Laurent Foirest (entraîneur de Quimper)
« Je suis très fier de mon équipe, qui a tout donné bien qu’étant diminuée. Toute la rage liée aux absences s’est exprimée sur le parquet. Et s’est traduite par une véritable prouesse défensive, en laissant Quimper à 57 points. J’ai une pensée pour tous les absents, qui ont contribué à ce que nous soyons en finale. Et je suis heureux pour le club. Nous étions en opération commando. Et quand on est sur le terrain, on oublie la fatigue. »Rémi Giuitta (entraîneur de Fos-Provence)

La boxscore est ICI.

Photo d’ouverture : LNB

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Hier, nous nous demandions si les absents du côté de Fos-sur-Mer – Kevin McClain (positif au coronavirus), Sullivan Hernandez et Jaraun Burrows (blessés) – pourraient tenir leur place pour la finale de Leaders Cup de Pro B, face à Quimper. La réponse était « non ». Pis encore, Jean-Michel Mipoka était lui aussi détecté positif au coronavirus et donc forfait. Fos-Provence a donc dû disputer sa finale à six joueurs professionnels accompagnés de deux Espoirs, Ousmane Kaba et Jordan Degre.

Sur cette base, Rémi Giuitta a su concocter une stratégie simple mais ô combien efficace : défendre le plomb sans faire de fautes (12 concédées au final) et ralentir le rythme, de façon à ménager les « vieilles jambes » des rares rescapés fosséens – Édouard Choquet (31 ans), Jamar Diggs (32 ans), Karim Atamna (40 ans dans un mois), Nik Caner-Medley (37 ans), accompagnés des seuls Bodian Massa (23 ans) et Allan Dokossi (21 ans).

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