L’année dernière, il était une star de la télé-réalité britannique et, depuis, il est suivi par plus de deux millions de personnes sur les réseaux sociaux. L’intérieur Ovie Soko (2,01 m, 29 ans) est maintenant bien implanté dans le basket français. Il a effectué ses débuts en professionnel en 2014 à Boulazac et il est parti ensuite explorer la Grèce, l’Italie, l’Espagne avant un retour dans son pays natal, l’Angleterre. Ovie Soko est revenu sur les parquets français sous le maillot du MSB et ses premières productions en Jeep Elite sont de haute volée.
Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?
C’était en Pro B en France. Le match était contre Poitiers, je ne me souviens plus très bien (NDLR: en fait c’était un match de Leaders Cup Pro B contre Nantes et il avait cumulé 14 points et 7 rebonds). Je pense que c’était en 2014. On avait enchaîné plusieurs matchs, dont un contre Monaco, il me semble.
Vous en gardez un bon souvenir ?
Je me rappelle qu’on a perdu ce match, celui de Monaco, de peu, mais oui. J’avais fait une bonne performance (NDLR: 75-80 avec 18 points et 6 rebonds de sa part). Ils jouaient vraiment bien et c’est à ce moment que je me suis dit : « Ah ouais, ils ne rigolent pas. C’est comme ça que les bons joueurs plient un match ». On a perdu mais c’était très serré.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
Je pense tout de suite à Clevin Hannah (NDLR: ancien meneur d’Evreux et Nancy, Américain naturalisé sénégalais). Il joue en Andorre maintenant. C’est une très bonne personne, j’ai beaucoup appris avec lui. Une très bonne mentalité. Pour lui, tu as besoin d’être un tueur. Le « job is the job » mais ce n’est pas qu’un jeu. Tu as quelqu’un en face de toi, il faut donner le meilleur de toi-même. J’ai vraiment aimé jouer avec lui (NDLR: Murcia 2017-2018). J’ai réalisé, après qu’on se soit perdu de vue, combien il m’a appris. Je n’ai pu jouer avec lui que le premier quart de la saison parce qu’après j’étais blessé mais c’était vraiment un bon gars. Il y a aussi Askia Booker, qui est un très bon scoreur, très impressionnant. Et je me rappelle également d’Aaron Johnson quand j’étais à l’université. Quand j’étais avec lui, il était numéro un du pays,
Photo d’ouverture : MSB