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Le président de l’Etoile Rouge de Belgrade révèle que le top-salaire de son équipe est de 370 000 euros

Président de l’Etoile Rouge de Belgrade depuis près de dix ans, Nebojsa Covic est un businessman et ancien homme politique serbe. Dans un entretien fleuve, il a donné quelques indications financières à Mozzart Sport dont le montant du contrat le plus élevé pour un joueur dans son équipe, et il a éga

Président de l’Etoile Rouge de Belgrade depuis près de dix ans, Nebojsa Covic est un businessman et ancien homme politique serbe. Dans un entretien fleuve, il a donné quelques indications financières à Mozzart Sport dont le montant du contrat le plus élevé pour un joueur dans son équipe, et il a également parlé des raisons du départ du coach Sasa Obradovic.

A propos du départ de Sasa Obradovic :

« Je ne peux rien dire de mal à propos de Sasa Obradovic, c’est un homme honnête et de qualité, travailleur, dévoué au basket-ball, mais… comme dans toute autre entreprise, en particulier dans le sport, cela ne suffit parfois pas, en fonction du type de chimie que vous formez et de la façon dont vous le faites. Ce à quoi vous devez toujours être extrêmement prudent lorsque vous formez une équipe, c’est que chaque supplément que vous apportez ne doit pas perturber la chimie. Un joueur suffit pour changer la chimie, sans parler de plusieurs joueurs. L’Etoile Rouge, c’était une machine organisée où chacun connaissait le lieu et son rôle. Avec l’arrivée de certains joueurs, cela a commencé à se perdre et à changer. De (Taylor) Rochestie, en passant par (Johnny) O’Bryant et (Emanuel) Terry… Je ne peux rien dire de mal à leur sujet car ce sont de bons gars, ce ne sont pas des conflits, il n’y a pas de division… Mais évidemment dans le subconscient quelque chose est négatif quand on amène de vieux joueurs quand ils ressentent un degré supplémentaire de concurrence ».

A propos des matches à huis clos:

« C’est une autre spécificité de ce moment dans lequel nous sommes. Cette saison montre l’influence du public de l’Etoile Rouge à la maison. Mon impression personnelle est que cela monte à 30% dans l’influence des résultats et que nous avons perdu le plus avec les équipes d’Athènes et de Tel Aviv, où l’avantage du terrain à domicile a vraiment ce poids. Je regarde aussi les équipes qui arrivent, notamment en Euroleague, le comportement des scouts et des entraîneurs qui soutiennent leurs joueurs, leur disent qu’ils n’ont rien à craindre car il n’y a PAS de public et pas de pression. Cela vaut largement pour les arbitres, surtout quand on regarde le résultat de certains matches, comme contre l’Olympiacos. Vous pouvez décider vous-même du traitement de l’Etoile Rouge dans ces moments-là. Je ne mentionnerai pas les noms des arbitres qui sont même liés à la ligue ABA, mais c’est déjà quelque chose qui est connu et qui nous accompagne de saison en saison. «

A propos des dettes du club et de son budget :

« L’État est venu à la rescousse avec certains fonds. Pas de public, pas de vente de billets, si vous voulez avoir un sport professionnel, vous devez garder vos finances stables. Cependant, nous ne pouvons pas atteindre des budgets de 25 000 000, 30 000 000 ou 40 000 000 euros comme certains. Quand vous n’avez pas de tels budgets, vous ne pouvez pas faire appel à des joueurs appartenant aux mêmes catégories (…) Dans la première phase, lorsque nous avons éliminé les dettes, environ 6 000 000 euros ont été donnés (par ses entreprises). Ces dernières années, ce sont 2 000 000 d’euros supplémentaires. Ce sont de purs investissements de parrainage. Je n’ai aucun revenu de l’Etoile Rouge et je ne perçois pas de salaire, et je ne pense pas non plus que je devrais en recevoir, ainsi que d’autres présidents de club. Toute la direction de l’Etoile Rouge ne reçoit pas un dinar du club, ni ne vit de ce travail. Ni le président du conseil d’administration, ni le président du directoire, ni les membres de cet organe… Donc, seule la direction du club a un salaire, je veux dire les directeurs et les gens qui y travaillent. Et il y a un total de 19 personnes. Ils font très bien leur travail. Il y a parfois des omissions et des erreurs, mais tout cela fait partie du travail (…) Nous n’avons pas de public cette année, ce qui signifie que nous n’avons pas de rentrée d’argent du côté de la billetterie et des abonnements qui se situe entre 1 700 000 et 2 500 000 euros par an. C’est un peu plus d’un tiers de notre budget annuel. »

A propos des protocoles sanitaires :

« Nous adhérons au protocole de l’Euroleague. L’équipe senior de l’Etoile Rouge, avec un personnel professionnel complet et une bonne partie de la direction, a été testée plus de 30 fois depuis fin septembre. Un seul test PCR coûte 6 000 dinars (50 euros). Les tests de laboratoire coûtent environ 12 000 dinars (100 euros) par personne. L’examen cardiaque se situe entre 5 000 et 10 000 dinars (42 et 85 euros), selon le niveau. Ce ne sont pas du tout de petites dépenses. Nous testons environ 30 personnes en moyenne à chaque fois. »

A propos du contrat le plus élevé dans son équipe:

« C’est 450 000 $ cette année (370 000 euros). »

A propos des joueurs qu’il aurait aimé avoir dans son équipe :

« Nous avons beaucoup pensé à Milos Teodosic, mais ce n’était évidemment pas réaliste. Maintenant, nous avons également pensé à Marko Guduric. Je ne peux rien leur reprocher car ce sont des professionnels et ils voient leur propre intérêt. »

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