Pour la deuxième année consécutive, Will Yeguete (2,01 m, 29 ans) continue d’être un élément majeur pour la Roca Team de l’AS Monaco. Reconnu comme un rebondeur émérite, cet intérieur tonique a fait ses premières expériences dans le basket à l’université de Florida avec les Gators. Le basket est chez les Yeguete un sport de famille avec un père ex-joueur international reconnu en Côte d’Ivoire et un frère cadet passé en N3 (Saint- Nazaire). Revenu en France en 2014, Will a débuté en pro au Havre avant de rejoindre Pau. Il signa ensuite pour trois saisons au Mans (2016-2019) où il développa pleinement tout son potentiel. Le Girondin rêve secrètement de jouer aux… Spurs ou du moins en Euroleague.
Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?
C’était pendant la présaison en 2014, fin août, et si je me souviens bien c’était face à Nancy. Honnêtement, je ne me rappelle pas de grand-chose, je ne pense pas qu’on ait gagné. Pour mon début de carrière en professionnel en France, je me rappelle que je faisais beaucoup de fautes, c’était vraiment intense et ce n’était pas propre. J’avais du mal à défendre et ça m’arrivait de faire trois à quatre fautes par match.
Vous en gardez tout de même un bon souvenir ?
Oui parce que c’était un premier match, c’était le début de ma carrière. Avant c’était la Floride mais je n’avais pas de club. J’ai eu de la chance parce qu’au début, je n’avais pas grand-chose à ma portée. Je m’entraînais avec Le Mans et je me suis blessé, j’avais vraiment mal au dos. Quand je suis revenu, j’ai eu l’offre du Havre et j’ai sauté sur l’occas tout de suite. Au bon endroit au bon moment. Les blessures qui arrivent te ralentissent dans ta carrière. J’ai eu de la chance d’en avoir que des petites heureusement mais c’est un sacré frein.
Avez-vous un modèle ?
En général, je cite ceux que j’ai connu à l’université comme Scottie Wilbekin (Maccabi Tel-Aviv), Patrick Young (Hapoël Gilboa Galil) qui a joué à Galastaray et Olympiakos. Et un autre pote à moi qui s’appelle Casey Prather qui est en Israël (Hapoël Eilat) mais qui est passé par le Khimki Moscou et en Australie. Ces trois là m’ont vraiment aidé à devenir meilleur. En pro, je citerais Ricardo Greer, lors de ma première année au Havre. Malgré son âge, il arrivait Ã
Photo d’ouverture: Eurocupbasketball