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Scott Bamforth (Le Mans) : « Pour être honnête, le fait qu’en France le salaire soit garanti a aussi compté »

Dans une interview sur le site du club, l’arrière du Mans Sarthe Basket, Scott Bamforth (1,88m, 31 ans), reconnaît qu’il n’a jamais mis les baskets dans le pays qui lui a donné un deuxième passeport, le Kosovo, en sus de l’américain.

Dans une interview sur le site du club, l’arrière du Mans Sarthe Basket, Scott Bamforth (1,88m, 31 ans), reconnaît qu’il n’a jamais mis les baskets dans le pays qui lui a donné un deuxième passeport, le Kosovo, en sus de l’américain.

« J’y ai joué plusieurs matchs pour l’équipe nationale et les fans sont vraiment intéressés par le basket là-bas, il y a un vrai engouement pour ce sport. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de visiter le pays parce que le basket prend beaucoup de temps. En plus, comme je me suis blessé, je n’ai pas eu l’occasion de jouer autant de matchs avec l’équipe nationale que j’aurais voulu. »

Scott Bamforth est un joueur référencé en Europe mais une rupture des ligaments croisés du genou gauche survenue à l’époque de Sassari a quelque peu perturbée sa carrière européenne. Il lui est demandé pourquoi il s’est retrouvé au Mans.

« Je ne sais pas vraiment. C’est venu comme ça. Le point de départ, c’est ma discussion avec le coach dont j’ai bien aimé le discours. Ensuite, je me suis renseigné et je trouvais qu’effectivement c’était une opportunité intéressante. Pour être tout à fait honnête, les circonstances ont beaucoup joué. Ne pas savoir comment allaient se dérouler les compétitions européennes a rendu l’importance de jouer une coupe d’Europe très relative pour moi. L’idée de faire voyager des équipes de pays en pays durant une épidémie mondiale me faisait même me dire qu’il n’y aurait peut-être pas de compétitions européennes. Ma priorité est donc devenue de jouer dans un bon club, solide et bien structuré, avec un coach avec lequel je m’entendrais bien. En plus, je n’avais jamais joué en France, et ça m’intriguait de découvrir un nouveau championnat. Pour être encore plus honnête, le fait qu’en France le salaire soit garanti (contrairement à beaucoup d’autres pays) a aussi compté, surtout quand, comme moi, tu as trois enfants à charge.

A propos de l’état de forme de son équipe, il commente :

« Je trouve que l’équipe fonctionne plutôt bien maintenant, surtout au vu de la situation particulière dans laquelle nous sommes. Je pense que les gens n’ont pas conscience d’à quel point cela impacte la vie et les performances d’une équipe. C’est dur, vraiment, d’être compétitif quand tu ne joues pas pendant plusieurs semaines. Le staff fait d’ailleurs un excellent travail à ce niveau. Individuellement, on a un groupe avec beaucoup de très bons joueurs, un très bon coach… ce qui est difficile c’est d’arriver à tout mettre en place alors qu’on ne sait pas quand on va jouer, contre qui… Lors des derniers matchs, je trouve qu’on a commencé à trouver une dynamique. Nous sommes loin d’être à notre meilleur niveau en tant qu’équipe et ça nous a coûté des matchs. Mais il faut faire avec et donner notre meilleur sur le terrain chaque fois que l’on a l’occasion de jouer. »

Scott Bamforth toujours en tango en 2021-22 ? C’est possible :

» Je suis vraiment chanceux de jouer ici. C’est un superbe endroit pour jouer au basket et c’est une belle ville pour vivre. Je serais vraiment content de rester ici, mais c’est conditionné par une participation à une coupe d’Europe. J’espère que, grâce au vaccin, la pandémie aura disparu pour la saison prochaine, et les compétitions européennes seront alors un critère important pour moi. Mais je pense qu’on a l’équipe pour y arriver et j’espère bien que c’est ce qu’on va faire. Dans ce cas-là, tout est possible et rester ici est quelque chose de tout à fait possible. »



Photo: MSB

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