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Spécial Salaires – Les bonnes affaires JFL par poste : jeunes loups et vieux guerriers se distinguent

Photo d’ouverture : Isaïa Cordinier – Nanterre (Photo : Nanterre – Claire Macel) Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. À partir d’aujourd’hui, la rédaction analyse les « bonnes » et « mauvaises » affaires du

Photo d’ouverture : Isaïa Cordinier – Nanterre (Photo : Nanterre – Claire Macel)

Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. À partir d’aujourd’hui, la rédaction analyse les « bonnes » et « mauvaises » affaires du championnat. Après  les « meilleures affaires » de Jeep Élite, toutes nationalités et tous postes confondus, voici, par poste de jeu, les bonnes affaires JFL.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Qui sont les JFL (Joueurs Formés Localement) qui représentent les meilleures affaires en fonction de leur poste de jeu ? Rappelons que, pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Une forme de calcul qui favorise les plus bas salaires, mais qui reste tout de même éloquente à de nombreux niveaux.

Sur le poste 1

En ce qui concerne les meneurs de jeu, Hugo Benitez est, et de loin, le meilleur rapport qualité-prix de Jeep Élite, tous postes et toutes nationalités confondues, du reste. Avec son contrat aspirant, il réalise des performances que pas mal de meneurs confirmés pourraient lui envier, et ce dans une équipe de haut de tableau (4e). Les trois joueurs qui le suivent sont également jeunes, voire très jeunes (Matthieu Gauzin va bientôt avoir 20 ans, Matthew Strazel a 18 ans). Notons toutefois que seuls Sylvain Francisco et Benjamin Sene dépassent les 10,0 d’évaluation, un beau rendement pour un salaire des plus raisonnables.

NomClubSalaire annuelEvalRatio
Hugo BenitezBourg20 000,00 €8,040,00
Sylvain FranciscoRoanne75 000,00 €14,619,47
Matthieu GauzinChampagne32 000,00 €4,514,06
Matthew StrazelAsvel40 000,00 €5,413,50
Benjamin SeneBoulazac100 000,00 €13,213,20
Matthieu Gauzin – Champagne Basket (Photo : Champagne Basket – Teddy Picaudé)

Sur le poste 2

C’est sans doute le poste de jeu, toutes nationalités confondues, où l’on observe les moins bons rapports qualité-prix, en tout cas, le seul où un joueur n’atteint pas un ratio de 10 à notre petit calclul. Comme pour les meneurs, la première place est trustée par un Espoir qui, s’il ne flambe pas, ne coûte pas bien cher. En revanche, les trois joueurs qui suivent ont de l’expérience et du talent, au point que leur bon salaire (pour Lang et Cordinier surtout) ne les empêche pas d’obtenir un ratio très correct grâce à leurs belles performances. À ce sujet, Isaïa Cordinier se distingue et l’on peut avancer sans grand risque de se tromper qu’il faudra débourser bien plus cher la saison prochaine pour s’offrir ses services. Quant à Paul Lacombe, qui produit tout de même une bonne évaluation dans le très étoffé effectif villeurbannais, son ratio est moyen, mais il démontre surtout qu’il n’y a pas tant d’arrières JFL de bon niveau dans notre championnat…

NomClubSalaire annuelEvalRatio
Gérald AyayiPau20 500,00 €3,115,12
Isaïa CordinierNanterre150 000,00 €17,311,53
Boris DalloLe Portel100 000,00 €11,011,00
Nicolas LangLimoges140 000,00 €14,810,57
Paul LacombeAsvel150 000,00 €11,17,40
Gérald Ayayi – Pau-Lacq-Orthez (Photo : Elan Béarnais – Eric Traversié)

Sur le poste 3

C’est presque une exception : aucun des cinq ailiers JFL au bon rapport qualité-prix n’est un Espoir. À défaut, Romuald Morency a fait ses armes en Pro B et accomplit sa première véritable saison en Jeep Élite à Gravelines-Dunkerque, avec un rendement intéressant, surtout ramené à son salaire. Derrière, Jérémy Leloup gagne beaucoup moins qu’à sa meilleure époque, mais il continue à aligner les bonnes performances. Son coéquipier palois, Digué Diawara, commence enfin à concrétiser le potentiel qu’on lui prêtait alors que Giovan Oniangue, comme bien d’autres, s’épanouit dans le jeu proposé par Germain Castano à Orléans. Enfin, si Terry Tarpey est le mieux payé de ces cinq ailiers, il est également celui qui produit les meilleures stats, ce qui ne surprendra personne : lorsqu’il n’est pas blessé (sa faiblesse), le Franco-Américain est un joueur de très bon niveau.

NomClubSalaire annuelEvalRatio
Romuald MorencyGravelines70 000,00 €10,314,71
Jérémy LeloupPau80 000,00 €11,414,25
Giovan OniangueOrléans75 000,00 €9,312,40
Digué DiawaraPau55 000,00 €6,812,36
Terry TarpeyLe Mans110 000,00 €13,512,27
Romuald Morency – Gravelines-Dunkerque (Photo : BCM Gravelines-Dunkerque)

Sur le poste 4

Retour à « l’ordinaire » sur le poste d’ailier-fort, l’Espoir Yoan Makoundou dominant le classement. Et ce n’est qu’un début : au vu de ses dernières prestations (20 points et 9 rebonds en BCL, notamment), il devrait prendre de plus en plus de place dans le dispositif choletais et voir ses stats encore s’améliorer. Derrière, on trouve deux joueurs surtout connus en Pro B, Williams Narace connaissant même cette année sa première saison en Jeep Élite. Mais pour eux, la transition entre les deux échelons ne pose pas de problème. Pour sa part, Georgi Joseph a séduit Le Portel au point que, arrivé en tant que pigiste, il a été conservé pour la saison. Enfin, après plusieurs années décevantes, Petr Cornelie montre enfin toutes ses qualités, tout en restant à un tarif abordable.

NomClubSalaire annuelEvalRatio
Yoan MakoundouCholet30 000,00 €7,023,33
Steeve Ho You FatRoanne75 000,00 €12,416,53
Williams NaraceLe Mans72 000,00 €10,114,03
Georgi JosephLe Portel65 000,00 €8,913,69
Petr CorneliePau108 000,00 €12,711,76
Williams Narace – Le Mans (Photo : MSB – Dominique Breugnot)

Sur le poste 5

Les pivots français ne sont pas forcément chers, ce qui ne les empêche pas d’offrir des prestations de très bon niveau. Un Johan Passave-Ducteil, un Nianta Diarra (Franco-Malien) ou un Gary Florimont ne ruinent pas leur employeur et ils assurent pourtant très largement leur tâche. De leur côté, Nicolas De Jong et Yannis Morin sont mieux payés mais leur rendement est supérieur, ceci compensant cela.

NomClubSalaire annuelEvalRatio
Johan Passave-DucteilLe Portel60 000,00 €10,417,33
Nicolas De JongPau120 000,00 €16,013,33
Gary FlorimontOrléans55 000,00 €6,812,36
Nianta DiarraCholet72 000,00 €8,411,67
Yannis MorinStrasbourg120 000,00 €12,910,75
Johan Passave-Ducteil – Le Portel (Photo : ESSM Le Portel)

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Qui sont les JFL (Joueurs Formés Localement) qui représentent les meilleures affaires en fonction de leur poste de jeu ? Rappelons que, pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Une forme de calcul qui favorise les plus bas salaires, mais qui reste tout de même éloquente à de nombreux niveaux.

Sur le poste 1

En ce qui concerne les meneurs de jeu, Hugo Benitez est, et de loin, le meilleur rapport qualité-prix de Jeep Élite,

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