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NM1 : Antoine Linarès, président de Mulhouse: « J’ai l’impression que nous sommes pris au piège. Et qu’on nous envoie à l’abattoir »

Le président du Mulhouse Basket Agglomération, Antoine Linarès, fait partie de ceux qui souhaitent que le championnat de Nationale 1 se mette sur pause en attendant des jours meilleurs. Mais comme il le reconnait lui-même au quotidien L’Alsace, tous les présidents de club ne sont pas en concordance

Le président du Mulhouse Basket Agglomération, Antoine Linarès, fait partie de ceux qui souhaitent que le championnat de Nationale 1 se mette sur pause en attendant des jours meilleurs. Mais comme il le reconnait lui-même au quotidien L’Alsace, tous les présidents de club ne sont pas en concordance avec lui :

« Les intérêts des uns ne sont pas les intérêts des autres. Je fais partie de ceux qui ne veulent pas continuer à disputer un championnat dans ces conditions. Mais certains ne sont pas d’accord et veulent au contraire jouer à tout prix : les grosses armadas de la N1, qui ont d’énormes moyens financiers et veulent monter en Pro B, ou au contraire les équipes plus modestes, qui veulent éviter la relégation. À ce propos, d’ailleurs, je me pose aussi des questions : si nous, nous continuons à jouer, la N2, elle, est à l’arrêt. Que va-t-il se passer en fin de saison ? Y aura-t-il des montées, des descentes ? Là non plus, nous n’avons pas la moindre réponse. Nous sommes dans le flou le plus complet. »

Le MBA jongle avec la trésorerie pour survivre mais cela n’aura visiblement qu’un temps :

« Nous venons de récupérer le solde des subventions de la Ville de Mulhouse (Ndlr : 170 000 euros) et du Grand Est (Ndlr : 40 000 euros) : c’est une grosse bouffée d’oxygène, qui va nous permettre de tenir encore un moment avant de devoir toucher à notre épargne. Comme nous jouons à nouveau, nous n’avons plus droit au chômage partiel. Nous n’avons pas davantage de recettes liées à la billetterie et à la buvette puisque nous jouons à huis clos. Et nous ne pouvons par ailleurs plus proposer nos prestations habituelles à nos sponsors – qui, pour l’instant, ne nous ont pas fait faux bond. Dans le même temps, nous continuons à payer les salaires et les charges, ainsi que les frais de déplacement, soit environ 40 000 euros par mois. J’ai l’impression que nous sommes pris au piège. Et qu’on nous envoie à l’abattoir. »

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