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Spécial Salaires – Les « mauvaises affaires » JFL par poste : De Mous’ Fall à Rémi Lesca, des cas très différents

Photo d’ouverture : Mickaël Gelabale (Chalon), Damien Inglis (Monaco), Ludovic Beyhurst (Limoges) – Photos : Jeep Élite – AS Monaco – Limoges CSP) Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. La rédaction a ensuite

Photo d’ouverture : Mickaël Gelabale (Chalon), Damien Inglis (Monaco), Ludovic Beyhurst (Limoges) – Photos : Jeep Élite – AS Monaco – Limoges CSP)

Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. La rédaction a ensuite analysé les « bonnes » et « mauvaises » affaires du championnat. Après les « pires affaires » de Jeep Élite, toutes nationalités et tous postes confondus – voici  les moins bonnes affaires JFL par poste.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Après nous être intéressés aux joueurs qui, tous postes et toutes nationalités confondus, constituaient ce que nous avons qualifié de « plus mauvaises affaires » de la Jeep Élite, nous nous concentrons aujourd’hui sur les « Flop5 » par poste de jeu, en commençant par les JFL (les non-JFL seront abordés dans un article ultérieur). Pour définir ces Flop5, comme à l’habitude, nous avons établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit (nous avons cependant décidé de ne retenir que les joueurs passant plus de 10 minutes par match sur le terrain, ce qui a éliminé quelques Espoirs entrés de manière sporadique sur le terrain).

Abdoulaye Ndoye – Monaco (Photo : AS Monaco)

Cela étant dit, il est clair que d’être bien payé dans un club de haut de tableau et bénéficiant d’un gros budget « aide » sérieusement à se retrouver dans nos différents Flop5. Ainsi, sur les 25 joueurs recensés ici, 17 évoluent pour LDLC Asvel (6 joueurs), Monaco (4) et Boulogne-Levallois (3), soient les trois plus gros budgets et les trois plus importantes masses salariales du championnat. À l’autre bout du spectre, Roanne (14e masse salariale) voit deux de ses joueurs recensés dans nos Flop5, la faute à leur rendement limité, même comparé à un salaire peu élevé. Poste par poste, voici ces Flop5 :

Sur le poste 1

Si Antoine Diot et David Michineau se retrouvent dans ce Flop5, c’est surtout lié au fait qu’ils bénéficient d’un salaire important tout en n’étant pas forcément titulaire de leur poste, d’où des statistiques loin d’être mirobolantes. Mais ils restent malgré tout des joueurs de haut niveau et ne sont pas de « mauvaises affaires ». Le cas de Rémi Lesca et de Ludovic Beyhurst est radicalement différent : ces deux meneurs, s’ils sont aussi des remplaçants dans leur club, touchent un tout petit salaire et, de surcroît, leurs stats sont faiblichonnes – Beyhurst peut même être considéré comme une déception, lui qui avait tant épaté à Limoges la saison passée. Cela étant, eux non plus ne sont pas vraiment de « mauvaises affaires », ils sont à peine mieux rémunérés que certains Espoirs. Enfin, Antoine Eito se situe pratiquement à mi-chemin entre les deux précédents duos, étant plutôt bien payé, proposant de bonnes stats (les meilleures de ce Flop5), mais pas suffisantes pour concurrencer les meilleurs rapports statistiques-salaire de notre étude.

ClubNomSalaire annuelEvalRatio
Antoine DiotAsvel200 000,00 €6,53,25
Rémi LescaPau45 000,00 €2,04,44
David MichineauBoulogne150 000,00 €7,95,27
Ludovic BeyhurstLimoges48 000,00 €2,75,63
Antoine EitoLe Mans130 000,00 €8,56,54
Antoine Eito – Le Mans (Photo : MSB – Dominique Breugnot)

Sur le poste 2

Hormis Thomas Ville, fidèle roannais restant à un salaire proportionnel à ses stats, les principales mauvaises affaires sur le poste d’arrière sont des joueurs plutôt bien payés. Bastien Pinault, malgré un salaire confortable, est un remplaçant dont le temps de jeu fluctue selon le rendement du titulaire du poste. Abdoulaye Ndoye, lui, a du mal à confirmer au sein de l’armada monégasque ses prestations choletaises : surtout utilisé pour ses qualités défensives, son manque de responsabilisation en attaque (et une adresse en berne, 39,5 % aux tirs) entraîne un ratio évaluation/salaire pas bien reluisant. La remarque est à peu près la même pour Lahou Konaté, principalement utilisé en tant que chien de garde défensif (3,2 tirs par match en 22,2 minutes). Quant à Pape Sy, guère épargné par les blessures ces dernières saisons, son salaire décroît (180 000 € en 2017 à Strasbourg, 140 000 € la saison passée à Gravelines) pratiquement en parallèle de ses prestations.

ClubNomSalaire annuelEvalRatio
Bastien PinaultBoulogne120 000,00 €3,63,00
Abdoulaye NdoyeMonaco160 000,00 €6,33,94
Lahaou KonatéBoulogne160 000,00 €7,44,63
Pape SyBCM110 000,00 €5,65,09
Thomas VilleRoanne55 000,00 €3,05,45
Thomas Ville – Roanne (Photo : Chorale de Roanne – Quentin Anton)

Sur le poste 3

Comme sur le poste de meneur, les ailiers membre de notre Flop5 doivent pour certains (Charles Kahudi, William Howard) leur présence à leur salaire plus que confortable dans une équipe où la concurrence sévit, pour d’autres (Charles Galliou, Clément Cavallo) à des prestations très mitigées ou surtout axées sur l’aspect défensif (qui ne se reflète pas vraiment dans les stats). Quant à l’inusable Mickaël Gelabale, il offre toujours un rendement satisfaisant, mais comme son salaire reste inchangé alors que ses stats baissent, il se retrouve à entrer dans notre Flop5…

ClubNomSalaire annuelEvalRatio
Charles KahudiAsvel275 000,00 €5,82,11
Charles GalliouDijon55 000,00 €2,24,00
William HowardAsvel180 000,00 €9,55,28
Clément CavalloRoanne75 000,00 €4,05,33
Mickaël GelabaleChalon130 000,00 €7,96,08
Clément Cavallo – Roanne (Photo : Chorale de Roanne)

Sur le poste 4

Comme les autres gros salaires de Lyon-Villeurbanne (en somme tous ses joueurs pro sauf Matthew Strazel), Guerschon Yabusele et Amine Noua se retrouvent en lice pour un Flop5 alors même qu’ils réalisent de bonnes prestations, entre 11,7 et 12,3 d’éval. Hugo Invernizzi, statistiquement rentable à Limoges, est dans la même lignée par « la faute » d’un salaire replet. Pour Damien Inglis, l’interprétation brute pourrait être douloureuse : il est passé de 85 000 € et 13,0 d’éval la saison passée à Strasbourg à 6,4 cette saison avec une belle augmentation. Mais ce constat est à nuancer par le fait que l’ailier-fort a quitté une place de titulaire (à 26 mn/match) pour une autre de remplaçant (à 14 mn). Et Inglis a bien hissé son niveau de jeu depuis que l’autre poste 4 de Monaco, Darral Willis, a quitté le club. Enfin, Ivan Février semble avoir quelques difficultés à s’adapter au jeu nanterrien et son adresse en souffre – ainsi que son éval par voie de conséquence. Et même si son salaire n’est pas énorme, son ratio éval-salaire n’est évidemment pas reluisant.

ClubNomSalaire annuelEvalRatio
Guerschon YabuseleAsvel300 000,00 €12,34,10
Damien InglisMonaco120 000,00 €6,45,33
Ivan FévrierNanterre75 000,00 €4,76,27
Amine NouaAsvel180 000,00 €11,76,50
Hugo InvernizziLimoges140 000,00 €10,47,43
Amine Noua – Lyon-Villeurbanne (Photo : LDLC Asvel – Infinity Nine Media – Alexia Leduc)

Sur le poste 5

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un gros salaire qui figure en tête de ce Flop5, mais un pivot en fin de carrière, relevant de blessure et arrivé au Mans en tant que troisième option au poste de pivot (derrière Ovie Soko et Iggy Mokevicius). D’où un temps de jeu limité, et une faible adresse qui contribue à une toute petite éval. Pour sa part, Ousmane Camara, dont les stats déclinent régulièrement depuis cinq ans, ne justifie pas la (petite) hausse de salaire qu’il a connue. Quant à Wilfried Yeguete, Mous’ Fall et Mathias Lessort, ils rejoignent le fort contingent de joueurs de ce Flop5 y devant leur présence à leur haut salaire.

ClubNomSalaire annuelEvalRatio
Alain KoffiLe Mans78 000,00 €1,31,67
Ousmane CamaraChalon144 000,00 €6,14,24
Wilfried YegueteMonaco185 000,00 €8,34,49
Moustapha FallAsvel300 000,00 €13,74,57
Mathias LessortMonaco250 000,00 €14,35,72
Ousmane Camara (à d.) – Elan Chalon (Photo : FIBA Europe)

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Après nous être intéressés aux joueurs qui, tous postes et toutes nationalités confondus, constituaient ce que nous avons qualifié de « plus mauvaises affaires » de la Jeep Élite, nous nous concentrons aujourd’hui sur les « Flop5 » par poste de jeu, en commençant par les JFL (les non-JFL seront abordés dans un article ultérieur). Pour définir ces Flop5, comme à l’habitude, nous avons établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit (nous avons cependant décidé de ne retenir que les joueurs passant plus de 10 minutes par match sur le terrain, ce qui a éliminé quelques Espoirs entrés de manière sporadique sur le terrain).

Abdoulaye Ndoye – Monaco (Photo : AS Monaco)

Cela étant dit, il est clair que d’être bien payé dans un club de haut de tableau et bénéficiant d’un gros budget « aide » sérieusement à se retrouver dans nos différents Flop5. Ainsi, sur les 25 joueurs recensés ici, 17 évoluent pour LDLC Asvel (6 joueurs), Monaco (4) et Boulogne-Levallois (3), soient les trois plus gros budgets et les trois plus importantes masses salariales du championnat. À l’autre bout du spectre, Roanne (14e masse salariale) voit deux de ses joueurs recensés dans nos Flop5, la faute à leur rendement limité, même comparé à un salaire peu élevé. Poste par poste, voici ces Flop5 :

Sur le poste 1

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