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Interview – Axel Bouteille (Unicaja Malaga) : « Bien sûr que j’ai envie d’aller aux JO »

Actuellement dans sa deuxième saison en Espagne, Axel Bouteille (2,00 m, 25 ans) a su s’affirmer dans la Liga Endesa avec Bilbao puis Malaga. Après deux saisons en demi-teinte à Limoges, l’arrière-ailier natif de Roanne a changé de dimension. De quoi en faire un candidat à l’équipe nationale pour le

Actuellement dans sa deuxième saison en Espagne, Axel Bouteille (2,00 m, 25 ans) a su s’affirmer dans la Liga Endesa avec Bilbao puis Malaga. Après deux saisons en demi-teinte à Limoges, l’arrière-ailier natif de Roanne a changé de dimension. De quoi en faire un candidat à l’équipe nationale pour les Jeux Olympiques ?

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Comment s’était passée votre première saison à Bilbao ? Comment la décririez-vous ?

C’était une saison spéciale pour moi, il s’est passé tellement de choses. Je suis arrivé dans un club qui venait de monter en Liga ACB, avec comme objectif de se maintenir. Et nous étions classés 5e à l’arrêt des compétitions ! Nous avons gagné beaucoup de matchs, c’était super. Individuellement, c’est la meilleure saison de ma vie.

Et votre adaptation ? La présence de Johnathan Rousselle vous a-t-elle rassuré ?

Oui, ça s’est bien passé. Nous étions déjà ensemble à Limoges et nous avons continué l’aventure à Bilbao. Le coach de Bilbao, Alex Mumbrú, m’a donné une grande confiance. Avec Johnathan, c’était notre première expérience à l’étranger et ça nous a permis de beaucoup apprécier cette saison-là ensemble.

Vous gardez sans doute de bon souvenirs de votre passage à Bilbao ?

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en partant là-bas. Je voulais aller jouer en Espagne et j’ai eu cette opportunité. Les conditions étaient juste super, ce ne sont que des bons souvenirs et une expérience que je n’oublierais pas. Bilbao, c’est une ville et un club que j’adore. J’y ai vécu tellement de bons moments. On avait un super groupe. On a enchaîné les succès. En tant que promu, c’était inattendu mais on a travaillé pour et on a vu le soutien qu’on avait derrière nous. C’était une saison unique pour moi, je le répète la meilleure de toutes.

Photo: Bilbao Basket
« Bien sûr, j’aimerais jouer en Euroleague. Mais, pour l’instant, je suis à Malaga, où l’important est de gagner des matchs«

Comment décririez-vous le jeu espagnol ?

À part le style de jeu en lui-même, il y a les matchs qui sont beaucoup mieux préparés. Il y a beaucoup de scouting. Et puis le niveau de jeu est, tout simplement, très bon. J’adore vraiment le jeu pratiqué en Espagne. Ce style un peu basé sur l’instinct, ça m’a plu et ça me plaît bien. Vraiment.

Passer de Beaublanc et ses 5 000 personnes à la Bilbao Arena de 10 000 places, c’est spectaculaire ?

Oui, c’est sûr. C’est une super salle et c’est plus grand, l’ambiance est multipliée par deux. Nous avions entre 8 000 et 10 000 personnes à chaque match. Bilbao est une ville qui aime énormément le basket et le sport en général.

Vous avez eu l’occasion de partir à Malaga au mois de février 2020, comment s’est organisé votre transfert ?

Ça s’est décidé en février, pendant que j’étais en rassemblement avec l’équipe de France. C’était une situation particulière. Je n’ai pas demandé à quitter Bilbao et je ne l’aurais pas fait de moi-même, car j’étais dans l’optique de finir ce que l’on avait commencé avec Bilbao et de voir ce qu’on pouvait faire en playoffs. Puis j’ai reçu un coup de fil et j’ai compris que j’allais partir à Malaga. Ma saison se passait super bien et du jour au lendemain je suis parti vers une autre bonne opportunité. Ça l’était aussi pour le club parce que Bilbao a reçu quelque chose financièrement parlant (NDLR: Malaga a versé 150 000 euros à Bilbao pour son transfert). Je comprends leur position, le fait que le club avait besoin de cela aussi. Niveau intégration, ça s’est bien passé. J’ai joué deux matchs avec ma nouvelle équipe puis le championnat s’est arrêté. Plus tard, nous avons participé à la bulle de Valence pour finir la saison. Et nous avons été proches de nous qualifier pour les demi-finales.

Quelles sont vos ambitions pour les années à venir ?

Je n’ai pas d’objectifs précis. Je veux juste donner le meilleur de moi-même, faire du mieux possible et on verra où ça mène. Bien sûr, j’aimerais jouer en Euroleague. Mais, pour l’instant, je suis à Malaga, où l’important est de gagner des matchs. Je cherche juste à bien jouer sur le moment présent.

Est-ce que vous avez un joueur ou un modèle qui vous a rendu meilleur ?

Dans ma carrière, non. Je dirai plutôt que c’est un collectif. Quand j’étais à Chalon, nous avons eu des belles années. Nous avons vécu des choses en jeunes, puis en professionnel. Je ne peux pas donner un joueur en particulier, mais à Chalon, j’ai côtoyé beaucoup de personnes et de bons joueurs avec qui j’ai aimé jouer.

Avez-vous un match référence dans votre carrière ?

J’ai eu beaucoup de bons matchs avec Bilbao mais je pense surtout à mon match face à Burgos (34 points à 12/14 aux tirs dont 5/6 à trois-points et 6 rebonds pour 39 d’évaluation). C’était un gros match, j’ai battu des records. Ce jour-là, il nous manquait Jo (NDLR : Jonathan Rousselle) et un autre joueur mais nous avons quand même réussi à l’emporter à l’extérieur. Individuellement, je pense que c’était mon meilleur match en carrière mais je retiens aussi mes grosses performances contre le Real Madrid ou le Barça. Et collectivement, je dirai à Chalon-sur-Saône lors du match 5, quand nous sommes champions de France face à Strasbourg en 2017.

Est-ce que cette saison peut être celle de la confirmation ?

Bilbao et Malaga, c’est différent. J’avais énormément de responsabilités avec Bilbao et cette saison, j’ai quand même moins de temps de jeu que l’année dernière (NDLR: 19′ au lieu de 32, pour 9,9 points et 7,5 rebonds). La concurrence n’est pas la même à Malaga, il y a un effectif dense. Ce n’est que ma deuxième saison en Espagne, je vais essayer de jouer mon jeu et on verra bien.

Comment gérez-vous la pandémie ?

Malheureusement, on y est habitués. Nous faisons beaucoup de tests et nous prenons des précautions pour pouvoir nous entraîner et jouer. On essaye de gérer ça au mieux, mais le plus embêtant, c’est de jouer sans supporters.

Photo: FIBA
« J’essaie de faire du mieux possible et de donner tout ce que je peux lors des fenêtres internationales. »

Vous allez retrouver l’équipe de France dans quelques jours, vous qui étiez l’une des bonnes surprises de la dernière fenêtre internationale, quel est votre sentiment à ce sujet ?

Lors de la dernière fenêtre, le match contre la Grande-Bretagne était vraiment une satisfaction pour moi (15 points à 5/6 à trois-points). Je suis content que ça se soit bien passé et d’avoir pu aider l’équipe à ma manière, en plus du fait que le coach et mes coéquipiers m’ont fait confiance. Nous avions à coeur de faire deux bons matchs, nous avons remporté les deux ! Je suis forcément très content d’y retourner.

La poule des JO a été révélée et la France rencontrera l’Iran et les États-Unis, et sans doute le Canada ou la Grèce. Quelle est votre réaction face à ce tirage au sort ?

Ça ne va pas être simple du tout. De toutes façons, ce sont les Jeux Olympiques. Ça sera difficile mais l’équipe de France a un bon effectif. Il est important que notre équipe soit ambitieuse pour pouvoir aller loin dans cette compétition. C’est possible d’aller loin.

Et les JO ? Ça vous trotte dans un coin de la tête ?

J’essaie de faire du mieux possible et de donner tout ce que je peux lors des fenêtres internationales. Après, le sélectionneur fera ses choix. Je me concentre sur moi-même et on verra ce qui se passera mais bien sûr que j’ai envie d’aller aux JO. Qui n’aurait pas envie d’y aller ?

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Comment s’était passée votre première saison à Bilbao ? Comment la décririez-vous ?

C’était une saison spéciale pour moi, il s’est passé tellement de choses. Je suis arrivé dans un club qui venait de monter en Liga ACB, avec comme objectif de se maintenir. Et nous étions classés 5e à l’arrêt des compétitions ! Nous avons gagné beaucoup de matchs, c’était super. Individuellement, c’est la meilleure saison de ma vie.

Et votre adaptation ? La présence de Johnathan Rousselle vous a-t-elle rassuré ?

Oui, ça s’est bien passé. Nous étions déjà ensemble à Limoges et nous avons continué l’aventure à Bilbao. Le coach de Bilbao, Alex Mumbrú, m’a donné une grande confiance. Avec Johnathan, c’était notre première expérience à l’étranger et ça nous a permis de beaucoup apprécier cette saison-là ensemble.

Vous gardez sans doute de bon souvenirs de votre passage à Bilbao ?

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en partant là-bas. Je voulais aller jouer en Espagne et j’ai eu cette opportunité. Les conditions étaient juste super,

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Photo d’ouverture: Eurocupbasketball

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