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Alexandre Chassang : le col bleu des Bleus

Le pivot de la JDA Dijon, Alexandre Chassang (2,03m, 26 ans) est l’une des révélations de ces deux dernières saisons, de la Jeep Elite et des fenêtres internationales.

Le pivot de la JDA Dijon, Alexandre Chassang (2,03m, 26 ans) est l’une des révélations de ces deux dernières saisons, de la Jeep Elite et des fenêtres internationales.

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Alors que la saison de Jeep Elite connaît un break très probablement pas définitif, la JDA Dijon occupe le deuxième rang, dans les baskets de Monaco, avec 10 victoires et 2 défaites. On commence à être habitué au « miracle » dijonnais mais cette performance est tout à fait remarquable quand on sait que la JDA a vu partir à l’inter-saison deux de ses piliers américains, l’arrière au passeport nigérian Rasheed Sulaimon, devenu hors de prix, et l’intérieur Richard Solomon, très actifs dans la conquête de la Leaders Cup, ainsi que le troisième larron, l’ailier Lamonte Ulmer, aujourd’hui à Orléans.

« C’est sûr que Richard et Rasheed étaient très importants dans notre système. Ils nous ont beaucoup manqués au début. On a eu la chance de beaucoup s’appuyer sur les joueurs qui étaient présents les autres années », explique Alexandre Chassang quand on lui demande d’analyser la transition. « Maintenant, Chase Simon apporte beaucoup de créativité et il commence à rentrer un peu dans le rôle de Rasheed Sulaimon, et ça nous fait beaucoup de bien. Jaron Johnson a eu beaucoup de mal en début de saison mais là, il commence à vraiment comprendre son rôle. Et puis, on a l’arrivée de Gerald Robinson (NDLR : en provenance de Pesaro) qui va encore nous faire du bien dans la créativité et pouvoir laisser Axel (Julien) et David (Holston) respirer un peu plus. »

L’une des raisons qui font que l’équipe bourguignonne est toujours aussi performante, c’est justement la montée en puissance de Alexandre Chassang qui présente depuis la rentrée ses meilleures statistiques en carrière : 12,6 points (60,4% aux shoots), 3,1 rebonds et 2,6 passes pour 13,3 d’évaluation, en plus de tenir un solide rôle défensif. Il a prolongé cet été à la JDA jusqu’en 2022.

« Je ne sais pas si c’est l’année de Dijon, mais c’est sûr que l’on est sur notre lancée depuis trois ans. On finit dans le top 3 et on était même premiers à égalité l’année dernière. C’est sûr que l’on aura un coup à jouer. L’équipe que je crains le plus, c’est Monaco car on a toujours du mal à les battre. En trois ans, on ne les a battus qu’une fois, à la Leaders Cup. Et bien sûr l’ASVEL, qui fait une deuxième grosse partie de saison en Euroleague, et qui sera bien sûr à surveiller quand l’Euroleague sera finie. Ça va être dur de les stopper. »

« L’Euro peut-être dans quelques années, mais les JO, je n’y pense pas du tout »

Tout n’est pas parfait puisqu’après avoir participé fin septembre/début octobre au Final 8 de la saison 2019-20 de la Basketball Champions League et avoir empoché la troisième place, quelques semaines plus tard, la JDA s’est brisée contre le mur de la qualification de l’édition suivante après de lourdes défaites inattendues face à Nymburk (-40) et Tofas Bursa (-39). Probablement les limites d’un effectif un peu court avant le renfort de Gerald Robinson. Aussi, n’est-ce pas finalement un mal pour un bien alors que se présente une deuxième partie de saison de Jeep Elite qui sera très intense avec plusieurs matches par semaine.

« Cela aurait été compliqué mais on aime toujours bien jouer tous les tableaux, à la JDA, et c’est important d’être sur le tableau européen. Mais c’est sûr que l’enchaînement des matches va être incroyable et ça sera peut-être bien de se concentrer sur cette compétition. »

Pour revenir à Alexandre Chassang, c’est une belle success story de quelqu’un qui s’est même pris un temps à douter de son avenir de basketteur professionnel, et qui a trouvé le bon club, le bon coach -Laurent Legname- et le bon poste, en passant d’ailier-fort à pivot.

« Je me suis recentré, j’ai travaillé et j’ai eu la chance de tomber sur un coach qui a confiance en moi et qui savait comment me rendre meilleur. Le travail paye et ça donne envie de continuer pour voir jusqu’où je peux aller. »

Pas de frime chez le Dijonnais, un vrai col bleu, qui sait d’où il vient, qui connait son périmètre de compétence et celui de la concurrence. Alors quand on lui parle de Tokyo et des Jeux Olympiques, il freine des deux baskets :

« Je suis déjà très heureux d’être aux fenêtres. L’équipe pour les JO, c’est un autre niveau. Il y a pas mal de joueurs devant moi. Guershon Yabusele, Livio Jean-Charles, Louis Labeyrie ne peuvent pas être là. Je fais mon travail pour les fenêtres quand on m’appelle. L’Euro peut-être dans quelques années, mais les JO, je n’y pense pas du tout. »

Et si les Bleus se sont qualifiés hier soir pour le championnat d’Europe 2022 grâce à leur victoire sur le Monténégro, ils doivent une fière chandelle au Dijonnais qui a planté 5 de ses 6 shoots, notamment quand l’accès adverse était verrouillé, et obtenu la meilleure évaluation (17) de son équipe.

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Alors que la saison de Jeep Elite connaît un break très probablement pas définitif, la JDA Dijon occupe le deuxième rang, dans les baskets de Monaco, avec 10 victoires et 2 défaites. On commence à être habitué au « miracle » dijonnais mais cette performance est tout à fait remarquable quand on sait que la JDA a vu partir à l’inter-saison deux de ses piliers américains, l’arrière au passeport nigérian Rasheed Sulaimon, devenu hors de prix, et l’intérieur Richard Solomon, très actifs dans la conquête de la Leaders Cup, ainsi que le troisième larron, l’ailier Lamonte Ulmer, aujourd’hui à Orléans.

« C’est sûr que Richard et Rasheed étaient très importants dans notre système. Ils nous ont beaucoup manqués au début. On a eu la chance de beaucoup s’appuyer sur les joueurs qui étaient présents les autres années », explique Alexandre Chassang quand on lui demande d’analyser la transition. « Maintenant, Chase Simon apporte beaucoup de créativité et il commence à rentrer un peu dans le rôle de Rasheed Sulaimon, et ça nous fait beaucoup de bien. Jaron Johnson a eu beaucoup de mal en début de saison mais là, il commence à vraiment comprendre son rôle. Et puis, on a l’arrivée de Gerald Robinson (NDLR : en provenance de Pesaro) qui va encore

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Photos: FIBA

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