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Féminines : 26 U20 à suivre en LFB et en Ligue 2

Photo d’ouverture : Marine Fauthoux – Asvel Féminin (Photo : FIBA) Qui sont les meilleures jeunes filles évoluant en championnat de France professionnel ? Celles qui sont déjà les plus accomplies, celles qui sont encore en devenir ou pour le moment juste des espoirs pour le futur ? Après avoir analy

Photo d’ouverture : Marine Fauthoux – Asvel Féminin (Photo : FIBA)

Qui sont les meilleures jeunes filles évoluant en championnat de France professionnel ? Celles qui sont déjà les plus accomplies, celles qui sont encore en devenir ou pour le moment juste des espoirs pour le futur ? Après avoir analysé hier la place des U20 dans les deux divisions professionnelles de la LFB, intéressons-nous maintenant aux individualités.

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Qui sont les meilleures jeunes filles évoluant en championnat de France professionnel ? Celles qui sont déjà les plus accomplies, celles qui sont encore en devenir ou pour le moment juste des espoirs pour le futur ? Après avoir analysé hier la place des U20 dans les deux divisions professionnelles de la LFB, intéressons-nous maintenant aux individualités.

Nous l’avons vu dans notre précédent article sur le sujet, plus de 100 jeunes filles de 20 ans et moins sont entrées en jeu au moins une minute dans au moins un match de LFB ou de Ligue 2 depuis le début de la saison (44 en LFB, 62 en Ligue 2). Un chiffre impressionnant, qui cache bien évidemment de grandes disparités entre la joueuse qui n’a fait que poser le bout d’une basket sur le parquet, le temps de finir un quart-temps, et celle qui dispose déjà d’un rôle majeur dans son équipe.

Luisa Geiselsoder, la « MVP » de LFB

Pour évoquer les joueuses U20 les plus intéressantes de LFB, commençons par celle qui en est l’indiscutable MVP, tout en étant quelque part « hors concours ». En effet, Luisa Geiselsoder (1,92 m, 2000), l’Allemande de Landerneau, est déjà dans sa cinquième année professionnelle malgré son jeune âge. Il n’en reste pas moins que l’intérieure née à Ansbach présente des statistiques qui en font une joueuse majeure : en 25 mn/match, elle marque 14,8 points (10e marqueuse de la LFB) avec une adresse à deux-points de 60,8 % (6e en ne prenant en compte que les joueuses ayant un nombre significatif de tirs), prend 5,1 rebonds, donne 0,9 passe, générant 15,9 d’évaluation (12e de LFB). Parmi les U20 évoluant en LFB, pas une seule autre ne dépasse les 10 points et une seule passe la barre des 10 d’évaluation. François Gomez, l’entraîneur de Tarbes, pointe « une excellente saison d’une joueuse qui est une très bonne pioche pour son club. En France, on ne peut pas toucher le gratin mondial des joueuses étrangères, question de budget. Mais, grâce à la stabilité de nos clubs et à leur sécurité financière, on commence à intéresser la jeunesse étrangère, d’où d’intérêt d’aller voir ce qui se passe en U18 ou U20 dans certains pays. Du reste, on peut penser que des clubs iront bientôt recruter en Afrique, où il y a de forts potentiels, comme Isabelle Yacoubou en son temps. Il est surprenant qu’il n’y ait pas plus de camps sur ce continent comme celui qu’Endy Miyem a monté au Cameroun. »

Luisa Geiselsoder – Landerneau (Photo : FIBA)

Si l’on s’en tient aux seules statistiques, la dauphine de Luisa Geiselsoder est Océane Monpierre (1,70 m, 2000), la meneuse le La Roche Vendée passée plus jeune par Bourges. Scoreuse (9,7 pts), rebondeuse (4,3 rbds), passeuse (3,1 pds), complète (13,6 d’éval), son volume de jeu rappelle un peu celui d’Olivia Epoupa. Pour François Gomez, « elle a de grosses qualités athlétiques, de la vitesse. Cette saison, elle a fait un grand bond en avant. »

Océane Monpierre – La Roche Vendée (Photo : RVBC)

Parmi les autres jeunes joueuses de LFB prometteuses, plusieurs cas de figure se présentent. Il y a d’abord celles qui sont gravement blessées et doivent remettre à plus tard la continuation de leurs progrès : Serena Kessler (1,79 m, 2002, Tarbes) s’est déchiré les ligaments croisés, Hatoumata Diakité (1,91 m, 2002, Nantes-Rezé) le ligament antérieur du genou. Il va falloir patienter avant de les voir démontrer leurs qualités sur le parquet, comme il a fallu patienter avant de revoir Iliana Rupert (1,91 m, 2001, Bourges), dont la sévère entorse à la cheville l’a écartée des terrains entre mi-novembre et fin janvier… Mais elle a vite retrouvé ses sensations, comme le montrent ses deux dernières sorties à 18 et 17 d’évaluation. Sur cette lancée, elle peut postuler à une place en équipe de France pour l’Euro et les JO, à 19 ans.

Des meneuses à suivre

Parmi les autres candidates à une place dans un très virtuel « 5 majeur U20 de LFB », plusieurs joueuses ont des arguments à faire valoir. Marie Pardon (1,78 m, 2001, Tarbes) est la meilleure passeuse U20 de LFB (5,0 par match), son coach notant qu’elle « fait de vrais progrès, qu’elle a des qualités athlétiques mais qu’elle doit développer ses aptitudes au scoring. » Autre meneuse de jeu à suivre, Marine Fauthoux (1,73 m, 2001, Asvel). Après deux saisons à Tarbes où elle a montré de très belles choses, la fille du « Petitou » a eu plus de mal cette saison au sein d’une équipe jouant l’Euroleague, tout en se voyant quand même octroyer 18 minutes par match. Pas un échec, donc, loin s’en faut même, mais un passage difficile qui a incité le club à prêter la joueuse à Basket Landes la saison prochaine afin qu’elle s’aguerrisse dans un contexte peut-être moins concurrentiel. De son côté, Sixtine Macquet (1,96 m, 2000, Charnay) monte en puissance au fil des mois – une intérieure qui, comme beaucoup de grands gabarits, va mettre un peu plus de temps que les extérieures à donner son plein potentiel.

Zoé Wadoux – Villeneuve d’Ascq (Photo : FIBA)

Derrière ces jeunes filles déjà installées (pas une ne joue moins de 14 minutes par match), d’autres sont des espoirs à plus ou moins long terme : Kendra Chery (1,88 m, 2001, Basket Landes), passée par l’Asvel et La Roche Vendée, est considérée comme un énorme potentiel mais elle laisse François Gomez dubitatif : « c’est une formidable athlète, mais elle doit comprendre qu’il faut travailler sur son basket. On verra son évolution. » Autre grand espoir de sa génération, Janelle Salaun (1,88 m, 2001, Villeneuve d’Ascq) doit encore s’adapter aux rigueurs de la LFB, elle qui sort de l’Insep. Un palier que doit aussi franchir sa coéquipière Zoé Wadoux (1,75 m, 2001, Villeneuve d’Ascq). Enfin, Pauline Astier (1,76 m, 2002, Bourges) fait encore preuve d’irrégularité mais sa dernière sortie (15 pts à 7/8 aux tirs, 7 rbds, 4 pds, 25 d’éval) contre Tarbes démontre un potentiel qu’il ne lui reste plus qu’à exprimer avec constance.

Juste Jocyte – Asvel Féminin (Photo : FIBA)

Pour en finir avec les U20 évoluant en LFB, il faut évidemment évoquer le cas de Juste Jocyte (1,84 m, 2005, Asvel), la très jeune Lituanienne qui a « fait le buzz » à l’occasion de son arrivée à Villeurbanne. Au point que certains s’agacent de l’aspect « marketing » de l’opération, rappelant que l’ailière n’a pour le moment rien prouvé. Ce qui est vrai en championnat de France, où les quelques minutes qu’elle a pu grappiller ne lui ont pas permis de montrer grand-chose. Et il en va à peu près de même en Euroleague féminine (4 matchs, 2,5 mn, 1,0 pt, 1,0 rbd, 1,5 d’éval). En revanche, lors des qualifications à l’Euro 2021 disputés avec sa sélection nationale (éliminée dans son groupe par la Serbie et la Turquie), Juste Jocyte a tout de même eu droit à 19,5 mn et a produit 6,7 pts, 1,3 rbd, 3,0 pds pour 4,3 d’éval. Pas mal pour une jeune fille d’à peine 15 ans. Reste maintenant à voir comment elle va se développer et progresser. Elle a du temps devant elle…

NomPrénomClubDate naissanceTaillePosteMJ/possibleMinPtsRbdsPdsEval
Geiselsoder (All)LuisaLanderneau10/02/20001,92511/1125,014,85,10,915,9
MonpierreOcéaneRVBC31/10/20001,7111/1125,09,74,33,113,6
KesslerSerenaTarbes25/10/20021,7925/1124,08,83,81,67,6
PardonMarieTarbes05/01/20011,78111/1130,07,02,15,04,4
MacquetSixtineCharnay05/12/20001,96511/1114,06,13,20,25,8
RupertIlianaBourges12/07/20011,9142/1120,06,04,00,09,5
FauthouxMarineAsvel23/01/20011,73110/1018,04,52,42,04,9
CheryKendraBasket Landes16/07/20011,88411/1118,04,33,41,44,5
AstierPaulineBourges15/02/20021,76210/1111,03,00,90,72,3
WadouxZoéESBVA07/01/20011,75210/119,02,91,10,93,1
DiakitéHatoumataNantes27/06/20021,9159/1117,92,35,30,85,8
SalaunJanelleESBVA05/09/20011,883-411/119,02,11,10,01,5
Jocyte (LIT)JusteAsvel19/11/20051,8436/103,01,20,30,01,0

Les principales joueuses U20 de LFB

De beaux espoirs en Ligue 2

La Ligue 2 est un parfait terrain d’expression pour les jeunes filles qui souhaitent avoir très tôt de larges responsabilités ou pour celles qui veulent s’aguerrir en ayant un bon temps de jeu avant de monter à l’étage supérieur. C’est ainsi qu’une Vaciana Gomis (1,72 m, 2002, Mondeville) peut jouer 26 minutes par match pour produire 12,3 pts et 3,1 rbds pour 10,0 d’éval. Ou que Mariama Daramy (1,80 m, 2002, Rezé) score 11,7 pts et prend 4,9 rbds pour 10,9 d’éval en presque 30 mn. Elles aussi internationales jeunes (Mariama Daramy l’ayant été en 3×3 pour le moment), Ewl Guennoc (1,73 m, 2001, Mondeville) et Yohana Ewodo (1,82 m, 2001, Chartres) sont également pleines de promesse. François Gomez s’enthousiasme pour la seconde : « j’aime ! Elle n’est pas encore aboutie, mais je suis sûr qu’on pourra compter sur elle à l’avenir ! »

Serena Manala – Pôle France (Photo : FIBA)

La Ligue 2 permet également aux très jeunes pousses (2003 à 2005) du Pôle France d’étaler leurs promesses, comme par exemple Sara Roumy (1,80 m, 2003), auteure de 11,7 pts et 9,4 d’éval par match. Mais celle qui attire tous les regards dans l’équipe, c’est Serena Manala. Déjà parce que, née en 2000, elle fait figure d’exception dans un groupe constitué de mineures. Mais aussi parce que, du haut de ses 2,03 m, elle détrône Rose-Marie Scheffler, ancienne internationale dans les années 1980, au palmarès de la plus grande femme de France. Mais Serena Manala n’est certainement pas une « bête de foire », il s’agit d’une véritable basketteuse, aux grandes qualités, mais devant être encore affinées pour se révéler. Un diamant à polir, comme le souligne François Gomez : « elle a la taille, de très bonnes mains. Maintenant, il faut être patient avec elle, la faire travailler sur tout un tas d’aspects, la course, la préparation physique, le suivi diététique, etc. C’est pour cela qu’elle ne peut pas être mieux qu’au Pôle France, même si elle n’a pas encore de contact avec le monde professionnel. Mais, d’ores et déjà, elle va faire des dégâts sur demi-terrain, en U20. »

NomPrénomClubDate naissanceTaillePosteMJ/possibleMinPtsRbdsPdsEval
GomisVacianaMondeville20/12/20021,72213/1326,212,33,11,210,0
DaramyMariamaRezé11/08/20021,802-312/1229,811,74,92,210,9
GuennocEwlMondeville15/05/20011,73 13/1331,89,53,44,27,1
BussièreLouiseMondeville07/08/20021,81 13/1326,49,52,93,69,2
EwodoYohanaChartres21/02/20011,82312/1424,38,94,21,39,0
MehadjiSirineMontbrison11/08/20001,91512/1414,46,92,50,56,5
DrameBintaChartres16/05/20021,71114/1420,36,83,41,46,0
JakovljevicHélèneToulouse05/10/20001,75112/1321,56,22,34,19,2
RoumySaraPFBB07/11/20031,80214/1427,211,72,91,29,4
LacanLeilaPFBB02/06/20041,77111/1420,49,02,01,67,3
TouréFatoumataPFBB09/02/20041,71112/1422,17,63,71,37,8
ManalaSerenaPFBB31/10/20002,0356/1415,35,83,50,26,2
DiarissoOumou SallymataPFBB01/05/20031,89512/1426,45,77,31,27,3

Les principales joueuses U20 de Ligue 2

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Qui sont les meilleures jeunes filles évoluant en championnat de France professionnel ? Celles qui sont déjà les plus accomplies, celles qui sont encore en devenir ou pour le moment juste des espoirs pour le futur ? Après avoir analysé hier la place des U20 dans les deux divisions professionnelles de la LFB, intéressons-nous maintenant aux individualités.

Nous l’avons vu dans notre précédent article sur le sujet, plus de 100 jeunes filles de 20 ans et moins sont entrées en jeu au moins une minute dans au moins un match de LFB ou de Ligue 2 depuis le début de la saison (44 en LFB, 62 en Ligue 2). Un chiffre impressionnant, qui cache bien évidemment de grandes disparités entre la joueuse qui n’a fait que poser le bout d’une basket sur le parquet, le temps de finir un quart-temps, et celle qui dispose déjà d’un rôle majeur dans son équipe.

Luisa Geiselsoder, la « MVP » de LFB

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