Aller au contenu

Boniface N’Dong (coach du Sénégal) : « Ce que fait un seul entraîneur adjoint en Espagne, quatre ou cinq personnes le font en NBA »

Ancien pivot de la JDA Dijon et du Barça, Boniface N’Dong (43 ans) est désormais sélectionneur du Sénégal et assistant-coach des Denver Nuggets en NBA. Il s’est exprimé au micro de Radio Marca lors de l’émission « Nos Gusta el Basket ».

Ancien pivot de la JDA Dijon et du Barça, Boniface N’Dong (43 ans) est désormais sélectionneur du Sénégal et assistant-coach des Denver Nuggets en NBA. Il s’est exprimé au micro de Radio Marca lors de l’émission « Nos Gusta el Basket ».

Sur les différences entre NBA et Europe :

« En NBA, les moyens sont presque illimités. C’est une autre planète, près de 60 personnes voyagent avec 16 joueurs dont des analystes, des assistants entraîneurs… Le coach a beaucoup d’informations. Ce que fait un seul entraîneur adjoint ici, en Espagne, quatre ou cinq personnes le font en NBA. Il y a de nombreuses facettes intéressantes, tout le monde est spécialisé dans quelque chose. »

Sur le rôle d’un coach assistant en NBA :

« Avec le rythme des matchs et des voyages, il n’y a pas de séances d’entraînement collectif en NBA. Le travail individuel est presque la seule chose que les joueurs font. Nous travaillons chacun avec 3 ou 4 joueurs avec des vidéos, une aide à l’amélioration tactique… c’est presque une relation personnelle. C’est nous qui formons les joueurs chaque jour. »

Sur Facundo Campazzo, meneur des Denver Nuggets :

« Je le connais bien et je parle beaucoup avec lui, il s’adapte. Je lui dis : « Regarde Facu, tu as des choses que personne n’a : vitesse, agressivité ». Petit à petit, il découvre, il a besoin de temps. Jordi Fernandez l’aide beaucoup et il va continuer à progresser parce que nous savons qui nous avons signé et ce que cela nous apportera.«

Sur le basketball en Afrique :

« L’Afrique a toujours eu des talents mais, ce qui s’est passé, c’est que la formation locale n’a jamais été bonne. Des joueurs comme Embiid ou Siakam vont inspirer les jeunes et aider cette génération à se développer davantage. En tant qu’entraîneur du Sénégal, j’aime beaucoup parler aux joueurs, les encourager à s’entraîner l’été. Je pense que les choses vont progresser car maintenant, il y a beaucoup plus d’investissements dans les infrastructures et cela signifie que dans les années à venir, nous verrons beaucoup plus d’Africains en NBA et en Europe.«

Photo : FIBA

Commentaires

Fil d'actualité