Aller au contenu

Quels joueurs seraient récompensés lors du All-Star weekend de l’Euroleague 2020-21, s’il existait ?

En NBA, le All-Star weekend est toujours un événement passionnant pour les fans. Quels joueurs seraient récompensés cette année si un événement de ce type était organisé par l’Euroleague à la mi-saison ?

En NBA, le All-Star weekend est toujours un événement passionnant pour les fans. Quels joueurs seraient récompensés cette année si un événement de ce type était organisé par l’Euroleague à la mi-saison ?

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Depuis de nombreuses années, l’Euroleague est considérée comme la deuxième meilleure ligue du monde derrière la NBA. Le format est clair : une saison régulière, un quart de finale et un Final Four. Mais l’Euroleague a-t-elle les moyens, en plus de son schéma traditionnel, d’organiser un All-Star break en milieu de saison ? Le calendrier très serré des compétitions européennes, combinées aux compétitions nationales, rendrait difficile, voir impossible sa réalisation. Qu’importe. Quels joueurs verrait-on cette saison si un All-Star weekend, basé sur le schéma NBA (All-Star game, concours de dunks et de 3-points), était adopté par l’Euroleague ? BasketEurope se lance à l’eau.

Le All-Star Game

Comme en NBA, nous avons sélectionné 24 joueurs (cinq de départ et remplaçants) qui mériteraient de participer au match des étoiles version Euroleague, sur des critères sportifs.

Les starters

Extérieurs

Mike James (CSKA Moscou) : 19,4 points à 50,0 %, 5,9 passes, 3,3 rebonds (19,8 d’évaluation)
Deuxième à l’évaluation, décisif dans le money time… la plaque tournante du collectif du CKSA Moscou.

Nando de Colo (Fenerbahce) : 15,5 points à 58,7 %, 3,1 rebonds, 4,2 passes, 1,4 interception (18,7 d’évaluation)
Absent en début de saison, le MVP 2015-2016 de la compétition s’est mué en meneur à son retour. Meilleur tireur de lancer-franc de la compétition (96,3 %), quatrième à l’évaluation, la tête pensante du Fener.

Photo : Nando De Colo (Euroleague)

Vasilje Micic (Anadolu Efes) : 16,3 points à 53,8 %, 5,0 passes, 2,5 rebonds, 1,2 interception (16,4 d’évaluation)
L’homme en forme du moment. Auteur d’un match incroyable contre le Fener (37 points, 44 d’évaluation), c’est le leader naturel de l’équipe d’Ergin Ataman.

Cory Higgins (FC Barcelone) : 12,9 points à 52,1 %, 2,5 rebonds, 2,5 passes, 1,0 interception (14,4 d’évaluation)
Deuxième option de la meilleure équipe d’Euroleague, c’est l’homme le plus utilisé par Sarunas Jasikevicius. Troisième tireur de lancer-franc de la compétition (94,3 %), il n’a pas manqué un seul match.

Shavon Shields (Olimpia Milan) : 13,6 points à 57,4 %, 4,1 rebonds, 1,3 passe, 1,1 interception (15,5 d’évaluation)
L’un des plus réguliers de la compétition. Devenu au fil du temps le pilier de l’Olimpia Milan (28 minutes par match), au pourcentage au shoot impressionnant (47,4 % à 3-points, dans le top 10).

Marius Grigonis (Zalgiris Kaunas) : 14,4 points à 52,6 %, 2,3 rebonds, 3,0 passes (14,9 d’évaluation)
Excellent shooteur (47,3 % à 3-points), intraitable au lancer-franc (96,3 %), percutant par intermittence, c’est l’homme le plus utilisé par Martin Schiller. Il maintient le Zalgiris dans la course aux playoffs (9e).

Intérieurs

Nikola Mirotic (FC Barcelone) : 16,7 points à 66,4 %, 6,2 rebonds, 0,8 passe, 1,0 interception (21,2 d’évaluation)
Joueur majeur de l’équipe leader d’Euroleague, numéro un à l’évaluation. Sans aucun doute, il n’y aurait pas de All-Star Game sans lui.

Photo : Walter Tavares (Euroleague)

Walter Tavares (Real Madrid) : 11,6 points à 66,8 %, 8,1 rebonds, 1,8 contre, 0,9 interception (18,4 d’évaluation)
Deuxième contreur et rebondeur de la compétition, c’est le pivot le plus décisif d’Euroleague. De plus en plus incisif en attaque, c’est aussi l’homme le plus utilisé par Pablo Laso.

Nikola Milutinov (CSKA Moscou) : 9,8 points à 67,0 %, 8,6 rebonds, 0,8 passe, 0,5 contre (17,9 d’évaluation)
Véritable référence à son poste, c’est le meilleur rebondeur de la compétition mais aussi le sixième à l’évaluation. Blessé début février jusqu’à la fin de la saison, il mérite tout de même sa sélection.

Nikola Kalinic (Valence) : 10,2 points à 62,3 %, 3,3 rebonds, 3,2 passes, 0,8 interception (12,3 d’évaluation)
Joueur du mois de février, décisif dans le sprint final, joueur complet par excellence. Préféré à Bojan Dubljevic à Valence.

Les remplaçants

Extérieurs

Shane Larkin (Anadolu Efes) : 14,7 points à 48,9 %, 4,4 passes, 2,7 rebonds, 1,6 interception (17,0 d’évaluation)
Moins percutant que l’an dernier, mais toujours aussi décisif, la belle série de l’Anadolu le propulse au All-Star Game. Tout de même neuvième à l’évaluation et troisième aux interceptions.

Photo: Shane Larkin (Euroleague)

Wade Baldwin (Bayern Munich) : 15,4 points à 48,4 %, 4,0 passes, 2,9 rebonds, 1,3 interception (13,5 d’évaluation)
Il a métamorphosé l’équipe de Munich cette année. Défenseur et scoreur, il est le joueur le plus utilisé par Andrea Trinchieri cette saison.

Kevin Pangos (Zenit) : 12,6 points à 50,4 %, 6,3 passes, 2,0 rebonds, 0,6 interception (13,8 d’évaluation)
Chef d’orchestre décisif d’une équipe du Top 8, c’est sa régularité qui est récompensée. Et parce qu’il en faut bien un du Zenit, au moins. Préféré à Arturas Gudaitis.

Scottie Wilbekin (Maccabi Tel Aviv) : 14,5 points à 48,2 %, 4,3 passes, 2,4 rebonds, 1,2 interception (14,6 d’évaluation)
Saison ternie par les résultats en demi-teinte de son équipe. Mais il reste le leader du Maccabi, l’homme le plus utilisé par Ionnis Sfairopoulos (27 minutes).

Jordan Loyd (Étoile Rouge Belgrade) : 17,0 points à 50,6 %, 3,5 rebonds, 3,1 passes, 1,1 interception (15,8 d’évaluation)
Si l’Étoile Rouge de Belgrade n’est pas convaincante cette saison, Jordan Loyd est bien le seul à surnager. Troisième scoreur de la compétition, il est aussi celui qui provoque le plus de fautes (5,1 par match).

Photo: Nemanja Nedovic (Euroleague)

Nemanja Nedovic (Panathinaïkos) : 16,7 points à 51,8 %, 3,8 passes, 2,0 rebonds, 0,8 interception (14,8 d’évaluation)
Quatrième scoreur de l’Euroleague, il a pris le jeu du Pana à son compte cette saison.

Sergio Rodriguez (Olimpia Milan) : 10,5 points à 61,1 %, 4,3 passes, 2,0 rebonds, 0,8 interception (11,8 d’évaluation)
Le MVP 2014 de la compétition n’a rien perdu de sa superbe. Statistiques qui ne reflètent pas son apport dans le jeu de l’Olimpia Milan (3e). Préféré à Kevin Punter.

David Lighty (Asvel) : 11,9 points à 55,1 %, 3,1 rebonds, 2,1 passes, 1,1 interception (12,0 d’évaluation)
L’excellence de David Lighty se chiffre au-delà des statistiques. Scoreur naturel, défenseur hors-pair. Préféré à Vladimir Lucic et Kostas Sloukas pour la dernière place sur le poste extérieur.

Intérieurs

Jalen Reynolds (Bayern Munich) : 14,3 points à 61,1 %, 5,9 rebonds, 0,9 passe, 0,5 contre (16,4 d’évaluation)
Plus que le leader de la second unit du Bayern, son énergie est précieuse. 10e à l’évaluation, il n’a pas manqué un seul match. Préféré au Bayern à Vladimir Lucic, qui lui, en a loupé 8.

Achille Polonara (Baskonia Vitoria) : 11,1 points à 56,1 %, 6,3 rebonds, 1,6 passe, 1,1 interception, 1,1 contre (15,3 d’évaluation)
Excellent défenseur, l’Italien s’est démarqué cette saison dans tous les compartiments du jeu. Préféré à Pierra Henry à Baskonia.

Photo: Moustapha Fall (Euroleague)

Moustapha Fall (Asvel) : 9,4 points à 67,5 %, 5,5 rebonds, 1,8 passe, 0,8 contre (14,6 d’évaluation)
Pièce centrale du puzzle de T.J. Parker, le géant villeurbannais progresse chaque jour et domine les raquettes d’Europe. Malgré un temps de jeu limité, il s’impose comme l’un des intérieurs les plus influents.

Jan Vesely (Fenerbahce) : 13,0 points à 65,0 %, 5,4 rebonds, 2,7 passes, 0,8 interception, 0,7 contre (17,8 d’évaluation)
Le MVP 2018-2019 a connu un début d’exercice en demi-teinte, gêné par des blessures. Mais il reste une référence européenne à son poste. 7e à l’évaluation.

Tornike Shengelia (CSKA Moscou) : 10,7 points à 48,2 %, 4,7 rebonds, 2,3 passe, 1,1 interception (11,1 d’évaluation)
Au-delà des statistiques, c’est l’un des hommes à tout faire de Dimitris Itoudis. La deuxième place du CSKA (3 sélectionnés) au classement le propulse sur le banc du All-Star Game.

Brandon Davies (FC Barcelone) : 12,0 points à 58,5 %, 3,8 rebonds, 1,6 passes, 0,7 interception, 0,5 contre (13,5 d’évaluation)
Blessé en cours de saison, il justifie sa sélection en étant l’une des principales armes offensives du Barça, leader du classement. Préféré à Arturas Gudaitis, Luke Sikma et Joffrey Lauvergne pour la dernière place.

Les suppléants

En cas de blessure, nous avons sélectionné deux suppléants, un sur les postes extérieurs, un sur les postes intérieurs.

Vladimir Lucic (Bayern Munich) : 13,3 points à 56,9 %, 4,6 rebonds, 1,5 passe, 1,1 interception (17,3 d’évaluation)
Baldwin et Reynolds déjà sélectionnés pour le Bayern, Vladimir Lucic, pourtant huitième à l’évaluation (mais absent 8 matchs sur 28), a été laissé sur le carreau. Auteur d’une superbe campagne malgré tout.

Photo : Arturas Gudaitis (Euroleague)

Arturas Gudaitis (Zenit) : 10,6 points à 59,3 %, 4,5 rebonds, 0,8 passe, 0,7 contre, 0,5 interception (14,3 d’évaluation).
La concurrence féroce sur les postes intérieurs a eu raison de sa sélection. Mais le Zenit, dans le top 8, aurait mérité deux représentants. Milutinov blessé, c’est logiquement le Lituanien qui aurait pris sa place.

Mentions : Kostas Sloukas (Olympiacos) / Luke Sikma (Alba Berlin) / Kevin Punter (Olimpia Milan) / Joffrey Lauvergne (Zalgiris Kaunas) / Aleksey Shved (Khimki Moscou) / Marko Guduric (Fenerbahce) / Georgios Papagiannis (Panathinaïkos) / Trey Thompkins (Real Madrid) / Pierria Henry (Baskonia Vitoria) / Norris Cole (Asvel).

Les coachs

Cette saison, difficile de détacher deux coachs tant toutes les équipes se suivent parmi les représentants du top 8.

Ettore Messina (Olimpia Milan) : 18 victoires – 10 défaites
Il mène de main de maître une équipe sans joueur majeur, adroite et solide des deux côtés du terrain.

Andrea Trinchieri (Bayern Munich) : 18 victoires – 10 défaites
Inattendu à ce niveau-là, le tacticien italien a relancé le Bayern avec caractère.

Suppléant :

Xavi Pascual (Zenit) : 16 victoires – 11 défaites
Assurément la grosse côte de cette Euroleague, le Zenit est en très bonne posture pour atteindre les playoffs. Coach à l’identité défensive, il est laissé de côté pour ce All-Star Game.

Concours de trois-points

Nous avons sélectionné huit joueurs selon leur pourcentage à 3 points et en ne sélectionnant qu’un joueur par équipe.

Photo: Kyle Kuric (Euroleague)

Kyle Kuric (FC Barcelone) : 59,2 % à 3 points
Le meilleur au pourcentage, véritable gachette du Barça en sortie de banc.

Luigi Datome (Olimpia Milan) : 56,7 % à 3 points
Personnage attachant, deuxième au pourcentage derrière l’arc.

William Howard (Asvel) : 51,6 % à 3 points
Révélation de l’année au shoot longue distance, pas de concours sans lui.

Marius Grigonis (Zalgiris Kaunas) : 47,3 % à 3 points
Monsieur propre lituanien, leader-shooteur de son équipe.

Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes) : 46,4 % à 3 points
Très beau ratio pourcentage-tirs tentés (3,5 par match).

Billy Baron (Zenit) : 44,7 % à 3 points
Pourcentage solide, récompensé par la belle saison du Zenit.

Marcus Eriksson (Alba Berlin) : 41,8 % à 3 points
Auteur d’un 10/13 derrière l’arc contre le Khimki, record en Euroleague, il fait partie de ceux qui tentent le plus.

Aleksey Shved (Khimki Moscou) : 33,5 % à 3 points
Parce qu’il faut bien un représentant du Khimki au All-Star weekend. Accessoirement celui qui a mis le plus de 3 points (3,14 par match) dans la compétition, mais aussi celui qui en tente le plus.

Mentions : Mike James (CSKA Moscou), Jarell Eddie (Fenerbahce), Antoine Diot (Asvel), Shavon Shields (Olimpia Milan), Alex Abrines (FC Barcelone), Jaycee Carroll (Real Madrid), Sergey Monia (Khimki Moscou), Charles Jenkins (Olympiacos), Mike Tobey (Valence), Nemanja Nedovic (Panathinaïkos).

Concours de dunks

Shaquielle McKissic (Olympiacos)
Petit gabarit explosif, c’est un habitué des Top 10. Et parce qu’il faut bien un représentant de l’Olympiacos au All-Star weekend.

Alex Poythress (Zenit)
Big man athlétique, il sait aussi se montrer créatif au dunk.

Photo: Wade Baldwin (Euroleague)

Wade Baldwin (Bayern Munich)
Autre habitué des top 10, c’est un dunkeur naturel capable de monter très haut.

Jeremy Evans (Olimpia Milan)
Certes, il est arrivé en cours de route. Mais qui de mieux qu’un ancien vainqueur de concours NBA pour accompagner ces dunkeurs fous ?

x

[armelse]

Depuis de nombreuses années, l’Euroleague est considérée comme la deuxième meilleure ligue du monde derrière la NBA. Le format est clair : une saison régulière, un quart de finale et un Final Four. Mais l’Euroleague a-t-elle les moyens, en plus de son schéma traditionnel, d’organiser un All-Star break en milieu de saison ? Le calendrier très serré des compétitions européennes, combinées aux compétitions nationales, rendrait difficile, voir impossible sa réalisation. Qu’importe. Quels joueurs verrait-on cette saison si un All-Star weekend, basé sur le schéma NBA (All-Star game, concours de dunks et de 3-points), était adopté par l’Euroleague ? BasketEurope se lance à l’eau.

Le All-Star Game

Comme en NBA, nous avons sélectionné 24 joueurs (cinq de départ et remplaçants) qui mériteraient de participer au match des étoiles version Euroleague, sur des critères sportifs.

Les starters

Extérieurs

Mike James (CSKA Moscou) : 19,4 points à 50,0 %, 5,9 passes, 3,3 rebonds (19,8 d’évaluation)
Deuxième à l’évaluation, décisif dans le money time… la plaque tournante du collectif du CKSA Moscou.

Nando de Colo (Fenerbahce) : 15,5 points à 58,7 %, 3,1 rebonds, 4,2 passes, 1,4 interception (18,7 d’évaluation)
Absent en début de saison, le MVP 2015-2016 de la compétition s’est mué en meneur à son retour. Meilleur tireur de lancer-franc de la

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Nikola Mirotic Euroleague

Commentaires

Fil d'actualité