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Eurocup : Pas de miracle pour Nanterre éliminé du Top 16 par Badalone

Face à Badalone, Nanterre n’a pas créé d’exploit et s’est incliné 88-95. Dominé dans la seconde partie du match par des Espagnols appliqués et sérieux qui ont fait parler leur collectif, les hommes de Pascal Donnadieu peuvent nourrir des regrets.

Face à Badalone, Nanterre n’a pas créé d’exploit et s’est incliné 88-95. Dominé dans la seconde partie du match par des Espagnols appliqués et sérieux qui ont fait parler leur collectif, les hommes de Pascal Donnadieu peuvent nourrir des regrets.

Il y a eu de la vaillance, il y a eu de la résistance, mais il n’y a pas eu de miracle. Une victoire par au moins 6 points d’écart aurait offert a Nanterre son billet pour les quarts de finale de l’Eurocup et un alléchant duel face à la Virtus Bologne mais il n’en est rien.

Avec une entame sérieuse, Nanterre a fait déjouer des Espagnols qui ont alors bafouillé leur basket et n’ont pu s’appuyer que sur leur intérieurs Ante Tomic et Vladimir Brodzianski. En rythme et d’humeur offensive, Nanterre a bonifié son bon premier quart grâce à Marcquise Reed et Tyler Stone qui a saisi l’opportunité offerte par Pascal Donnadieu en débutant le match dans un cinq inédit.

Franciliens et Espagnols sont montés en intensité après un bon quart d’heure offensif. En place défensivement, la Joventut a mieux négocié ce quart et a posé davantage de problèmes à Nanterre. Côté nanterrien, Marcquise Reed a crevé l’écran (27 points, 10/15 aux tirs dont 2/3 à trois-points et 5/5 aux lancers-francs, 1 rebond, 1 passe, 2 interceptions pour 26 d’évaluation) et a permis aux siens de rentrer aux vestiaires avec seulement deux petits points de retard (45-47).

Seulement ensuite, les hommes de Pascal Donnadieu se sont retrouvés sans solutions et Badalone  a développé son jeu pour prendre le large dans ce troisième quart (47-58, 25e). Nanterre n’a pas pu rivaliser dans l’intensité physique et encaissait un terrible 11-2.

A l’entame du dernier acte, une mission impossible attendait Nanterre. De belles intentions mais trop peu face au réalisme des Espagnols qui avec expérience ont géré la fin de match avec un Pau Ribas (16 points) impeccable sur la ligne des lancers-francs (11/11) et un Ante Tomic des grands soirs (18 points (9/12 aux tirs), 5 rebonds, 3 passes, 1 interception pour 17 d’évaluation).

Pascal Donnadieu (Coach Nanterre 92) : « Sur la globalité de notre parcours européen, être en vie lors du dernier match du Top 16, ça reste une campagne européenne tout à fait correcte. Le bilan de cette compétition avec une équipe très jeune, c’est forcément positif. La qualification de Badalone est justifiée. Débuter avec des 5 fuyants ça a bien marché, mais le plus dur face à des équipes qui savent s’adapter, c’est de continuer. Quand on joue des équipes potentiellement plus fortes, il faut les surprendre. Ce soir on joue notre 128e match de Coupe d’Europe, dont 44 en Eurocup. Pour un club monté en 2011 c’est une fierté. Il faut que cela fasse grandir les joueurs. On peut être satisfaits de notre campagne européenne, mais pas de notre saison en Jeep Elite. La Jeep Elite c’est un basket âpre et agressif, et il va falloir que mes joueurs soient bien connectés. Pour l’instant notre niveau n’est pas suffisant. »
Isaia Cordinier (Nanterre 92) : « Bien sûr qu’il y a de la déception. On avait beaucoup d’espoir, on pensait pouvoir jouer les yeux dans les yeux mais il aurait fallu faire plus de stops. On laisse des pourcentages trop élevés. Il faut faire mieux. On aurait voulu se qualifier en quarts de finale, c’était notre objectif. Mais on n’a battu aucun des deux gros. On a encore du travail »
Ante Tomic (Joventut Badalone) : « C’était un match très important pour nous. Nous savions que ce match nous donnerait la possibilité de jouer les quarts de finale, ce qui est un grand accomplissement pour ce club et pour la plupart des joueurs ici, même pour moi, c’est la première fois que je me retrouve dans le top 8. C’est une grande réussite pour le club et pour les gars.

Photo : Isaia Cordinier et Xavi Lopez-Arostegui (Eurocup – Claire Macel)

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