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La place des U21 en Europe 2020-21 : l’explosion de la Belgique

Photo d’ouverture : Mario Nakic – Ostende (Photo : BCL) Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nat

Photo d’ouverture : Mario Nakic – Ostende (Photo : BCL)

Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nationaux, place à la Belgique.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Pour une surprise, c’en est une. Et une belle ! Si la saison passée, pour son intégration à notre étude sur les U21 en Europe, l’Euromillions Basketball League (EBL), la première division belge (10 clubs), avait fait plutôt bonne figure, elle s’installe cette année tout en haut de tableau. Alors, certes, la Belgique fait assez pâle figure sur le plan européen, avec un seul club engagé en BCL, Ostende, qui n’a pas réussi à se qualifier pour le Top 16. Mais l’EBL reste un championnat de bon niveau, où les U21 peuvent s’épanouir en toute liberté.

Ainsi, ils sont pas moins de 59 U21 à avoir mis au moins une fois les pieds sur les parquets d’EBL, personne ne fait mieux dans les grands championnats européens. Et ils y sont plutôt productifs : 3,06 points et 2,83 d’évaluation en 9,19 minutes de moyenne, les troisièmes meilleurs chiffres de notre comparatif pour les 11 grands championnats. Et ils sont en forte progression sur la saison passée : 2,22 pts et 1,60 d’éval en 7,71 mn.

Pavle Djurisic – Bruxelles (Photo : Bruxelles)

Cette belle présence se confirme pour les joueurs étant un minimum responsabilisés (au moins 5 mn/match sur la moitié des matchs joués par leur équipe, entre 6 et 10 au moment de l’arrêt de nos stats) : ils ont été 37 dans ce cas (personne ne fait mieux dans les grands championnats) pour 4,54 pts et 4,31 d’éval en 13,16 mn, des chiffres moyens (5e à chaque fois) mais en nette progression sur 2019-20 (3,90 pts et 3,38 d’éval en 13,8 mn). En poussant plus loin l’analyse, on s’aperçoit que l’EBL figure dans le haut du panier dans tous les secteurs : 19 U21 jouent plus de 10 minutes (3e de notre analyse) dont 9 plus de 20 mn (1er) ; ils sont 15 à marquer plus de 5 pts et 4 plus de 10 pts (1er à chaque fois) ; ils sont également 14 à produire plus de 5 d’éval et 4 plus de 10 (1er et 2e respectivement).

Autant dire que les jeunes Belges, mais pas seulement puisque 6 étrangers ont un rôle, se montrent plutôt responsabilisés et performants.

Seppe D’Espallier – Louvain (Photo : Louvain)

Le cinq majeur

Le cinq majeur U21 de 2020-21 illustre bien cette variété de provenance de ses jeunes joueurs les plus prometteurs. Ils ne sont que deux Belges pour un Croate, un Monténégrin et un Hollandais.

JoueurPosteClubNationalitéAnnée naissanceMatchsMinutesPointsEvaluation
Mario Nakic2OstendeCroatie2001520,614,416,4
Pavle Djurisic5BruxellesMontenegro20001027,612,612,3
Vrenz Bleijenbergh4AnversBelgique2000925,710,313,2
Seppe D’Espallier3LouvainBelgique1999838,09,414,3
Keye van der Vuurst de Vries1OstendePays-Bas2001919,98,98,4
         
  Moyenne 2000,208,2026,3611,1212,92

Plutôt jeunes dans l’ensemble – un seul joueur né en 1999, deux en 2001 –, les membres de ce cinq majeur se montrent extrêmement productifs. Parmi les 11 grands championnats étudiés, ils se classent 3e pour les points et l’évaluation, avec le deuxième plus important temps de jeu. Ce qui est frappant par rapport à la saison passée, c’est que, s’ils sont un peu plus « vieux » que leurs prédécesseurs, les membres du cinq majeur de cette saison sont surtout beaucoup plus productifs. La saison dernière, ils valaient 7,36 pts et 7,80 d’éval en 20,18 mn. Donc, en 6 mn de plus, ils marquent pratiquement 4 pts de plus et génèrent 5 points de plus à l’éval. Des jeunes très prometteurs, donc.

Keye van der Vuurst de Vries – Ostende (Photo : BCL)

Deux joueurs présents dans le cinq majeur auraient pu figurer cette saison encore dans ce palmarès. Nathan Kuta (Okapi, Pays-Bas, 2000) a perdu du temps de jeu en changeant de club (il évoluait à Limbourg la saison dernière) et son rendement s’en est ressenti : 5,7 pts et 8,2 d’éval en 16,5 mn contre 8,1 pts et 11,4 d’éval en 21,3 mn. Pour sa part, Amar Sylla (Ostende, Sénégal, 2001) a un peu progressé : 7,8 pts et 9,9 d’éval en 20,4 mn contre 7,7 pts et 7,4 d’éval en 21,3 mn la saison dernière. Mais nous leur avons préféré des joueurs aux performances supérieures ou, pour Keye van der Vuurst de Vries, un rendement intéressant pour un poste de jeu – meneur – généralement moins propice aux bonnes évaluations.

Le MVP : Mario Nakic

Meilleur aux points marqués et à l’éval sans pour autant être le joueur le plus présent sur le parquet, le grand arrière shooteur croate Mario Nakic (2,01 m) est déjà un pion important de son équipe. Très adroit (60,7 % à deux-points, 70,0 % à trois-points), il est également bon rebondeur (3,8 par match). Seul bémol : il perd un peu trop de ballons, 2,4 par match. Mais s’il était déjà parfait à moins de 20 ans… (il est né le 14 juin 2001)

En ce qui concerne les enfants du pays, le MVP belge est Vrenz Bleijenbergh, le filiforme ailier-fort (2,03 m, 87 kg !) d’Anvers, le premier du classement en EBL. Lui aussi tient une place de choix dans l’effectif avec un beau rendement. À suivre, tout comme Mario Nakic.

Vrenz Bleijenbergh – Anvers (Photo : BCL)

En conclusion

L’EBL n’est plus un petit Poucet en Europe en matière d’U21. Les jeunes joueurs y ont des responsabilités et y performent. Il sera intéressant de suivre l’évolution de ce championnat, afin de voir si ces brillants résultats sont un épiphénomène ou s’ils se répètent dans les années à venir. En tout cas, la Belgique a trouvé sa place sur l’échiquier européen du basket professionnel en ce qui concerne les jeunes joueurs.

Prochain championnat étudié : la Liga ACB espagnole.

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI

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Pour une surprise, c’en est une. Et une belle ! Si la saison passée, pour son intégration à notre étude sur les U21 en Europe, l’Euromillions Basketball League (EBL), la première division belge (10 clubs), avait fait plutôt bonne figure, elle s’installe cette année tout en haut de tableau. Alors, certes, la Belgique fait assez pâle figure sur le plan européen, avec un seul club engagé en BCL, Ostende, qui n’a pas réussi à se qualifier pour le Top 16. Mais l’EBL reste un championnat de bon niveau, où les U21 peuvent s’épanouir en toute liberté.

Ainsi, ils sont pas moins de 59 U21 à avoir mis au moins une fois les pieds sur les parquets d’EBL, personne ne fait mieux dans les grands championnats européens. Et ils y sont plutôt productifs : 3,06 points et 2,83 d’évaluation en 9,19 minutes de moyenne, les troisièmes meilleurs chiffres de notre comparatif pour les 11 grands championnats. Et ils sont en forte progression sur la saison passée : 2,22 pts et 1,60 d’éval en 7,71 mn.

Pavle Djurisic – Bruxelles (Photo : Bruxelles)

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