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La place des U21 en Europe 2020-21 : Israël en constante amélioration

Photo d’ouverture : Yam Madar – Hapoel Tel-Aviv (Photo : Hapoel Tel-Aviv) Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grand

Photo d’ouverture : Yam Madar – Hapoel Tel-Aviv (Photo : Hapoel Tel-Aviv)

Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nationaux, place à Israël.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Petit à petit, Israël se place sur la carte des pays « européens » (Israël est situé géographiquement en Asie mais joue avec l’Europe pour des questions géopolitiques) en matière de temps de jeu accordé à ses U21. Depuis la première publication de cette étude, en 2018-19, le pays a toujours trusté les avant-postes (successivement 5e en 2018-19 et 4e la saison passée) et il continue à progresser, même si cela ne se traduit pas dans son classement, d’autres ayant encore plus évolué positivement.

Cette saison, la Winner Basketball Super League, ainsi que s’appelle le championnat national, progresse pratiquement sur tous les plans. Certes, le nombre de U21 étant entrés au moins une fois en jeu est en retrait sur l’année passée : 33 contre 43. Mais il dépasse celui de la saison précédente – 30 – et, surtout, le rendement de ces jeunes joueurs est à la hausse. Plutôt performants en 2018-19 avec 1,92 point et 1,65 d’éval en 6,91 minutes, ces U21 valent cette saison 2,49 pts et 2,01 d’éval en 6,88 mn, soit respectivement les 4e, 6e et 5e meilleurs résultats de notre comparatif. Mieux encore, si l’on se concentre sur les U21 un minimum responsabilisés (ayant donc passé au moins 5 mn/match sur le parquet sur au moins la moitié des 21 matchs disputés), la Winner League se distingue. Certes, ils ne sont que 13 à avoir eu ces possibilités (9e total de notre étude) mais il faut se souvenir que ce championnat ne rassemble que 13 équipes. Surtout, son rendement est des plus intéressants : 5,37 pts (3e de l’étude) et 4,58 d’éval (4e) en 14,40 mn (3e). Une belle hausse face aux deux saisons précédentes : 4,60 pts et 4,36 d’éval en 14,38 mn la saison dernière, 3,99 pts et 3,93 d’éval en 13,32 mn la précédente.

Amit Suss (ici sous le maillot du Maccabi Tel-Aviv – Be’er Sheva (Photo : Euroleague)

Ces bons chiffres sont principalement liés à l’existence d’une élite U21 particulièrement performante. Ainsi, s’ils ne sont que 8 (8e de notre analyse) à jouer plus de 10 mn/match, ils sont 3 à plus de 20 mn/match, 3e total du comparatif. De même, ils sont 6 à plus de 5 pts et 5 à plus de 5 d’éval (6e dans les deux cas) mais un joueur à plus de 10 pts et de 10 d’éval les hisse au 5e rang sur ces critères.

Pour le reste, le championnat israélien se distingue par deux de ses caractéristiques : il ne fait jouer aucun U21 étranger et bien peu de très jeunes joueurs – ils ne sont que 2 de 2002 à avoir eu du temps de jeu.

Le cinq majeur

L’évolution du cinq majeur U21 israélien montre clairement la progression du championnat, mais aussi que d’autres ont encore plus progressé. Cela est évident en termes de temps de jeu : la saison passée, le cinq majeur U21 de Winner League était celui qui jouait le plus en Europe avec 21,9 mn/match. Cette saison, il joue 22,44 mn mais n’est plus que 3e.

Noam Dovrat – Rishon LeZion (Photo : FIBA Europe)

C’est surtout au niveau des points marqués que la hausse du niveau est palpable : en 2018-19, les cinq U21 les plus rentables engrangeaient 6,44 pts puis 8,26 la saison suivante, alors qu’ils sont à 9,48 cette année, grâce notamment à un MVP à plus de 16 pts par match. À l’évaluation, le cinq majeur U21 de cette saison est en revanche un peu en retrait, passé de 8,64 la saison passée à 8,38. Un rendement qui reste intéressant, positionnant la Winner League à la 5e place de notre étude (comme pour les points).

JoueurPosteClubNationalitéAnnée naissanceMatchsMinutesPointsEvaluation
Yam Madar2Hapoel Tel-AvivIsraël20001231,916,616,6
Noam Dovrat2Rishon LeZionIsraël20021225,38,87,1
Noam Avivi4Rishon LeZionIsraël19991119,78,16,9
Amit Suss3Be’er ShevaIsraël19991321,97,76,9
Yotam Hanochi4Gilboa GalilIsraël20001313,46,24,4
         
  Moyenne 2000,0012,2022,449,488,38

Du cinq majeur U21 de la saison passée subsistent deux joueurs, Yam Madar (alors à 8,0 pts et 8,7 d’éval en 21,0 mn) et Noam Dovrat (4,8 pts et 4,6 d’éval en 17,8 mn), tous deux en forte progression à tous les niveaux. Pour sa part, le MVP U21 de la saison passée, Deni Avdija (2001), est parti en NBA alors que Michael Brisker et Yovel Zoosman ont été atteints par la limite d’âge (nés en 1998).

Noam Avivi – Rishon LeZion (Photo : Winner League)

Le MVP : Yam Madar

Impressionnante progression que celle de l’arrière (1,90 m) de l’Hapoel Tel-Aviv, également capitaine de son équipe. En une saison, il a doublé ses stats, justifiant l’intérêt que lui avaient porté les Boston Celtics, qui l’ont sélectionné au deuxième tour lors de la dernière draft. Alors certes, le joueur qui effectue sa troisième saison au club évolue dans une équipe de bas de tableau (11e sur 13 équipes). Mais il fait preuve d’une belle adresse (51,6 % à deux-points, 34,3 % à trois-points) tout en animant bien le jeu, avec ses 4,9 passes. Né le 21 décembre 2000, Yam Madar pourrait encore figurer deux ans dans notre étude, mais pas sûr qu’il soit encore en Winner League la saison prochaine…

Yotam Hanochi – Gilboa Galil (Photo : Winner League)

En conclusion

Cela fait maintenant plusieurs années qu’Israël fait preuve d’un bel intérêt pour les U21, ce qui s’est traduit par deux titres de champion d’Europe U20 en 2018 et 2019. La concurrence parmi les championnats les plus ouverts aux U21 est rude, mais la Winner League tient très bien son rang, progressant d’année en année.

Prochain championnat étudié : la Lega A italienne.

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI

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Petit à petit, Israël se place sur la carte des pays « européens » (Israël est situé géographiquement en Asie mais joue avec l’Europe pour des questions géopolitiques) en matière de temps de jeu accordé à ses U21. Depuis la première publication de cette étude, en 2018-19, le pays a toujours trusté les avant-postes (successivement 5e en 2018-19 et 4e la saison passée) et il continue à progresser, même si cela ne se traduit pas dans son classement, d’autres ayant encore plus évolué positivement.

Cette saison, la Winner Basketball Super League, ainsi que s’appelle le championnat national, progresse pratiquement sur tous les plans. Certes, le nombre de U21 étant entrés au moins une fois en jeu est en retrait sur l’année passée : 33 contre 43. Mais il dépasse celui de la saison précédente – 30 – et, surtout, le rendement de ces jeunes joueurs est à la hausse. Plutôt performants en 2018-19 avec 1,92 point et 1,65 d’éval en 6,91 minutes, ces U21 valent cette saison

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