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Allison Feaster, ex-MVP de Ligue Féminine : « Je vis un rêve et, parfois, cela ne semble pas réel »

Si vous êtes fan de basket féminin et que vous avez au moins la trentaine, vous vous souvenez certainement d’Allison Feaster. Elle a joué pour Aix-en-Provence de 1999 à 2001 mais c’est à Valenciennes qu’elle a tressé de beaux lauriers avec quatre titres de championne de France et deux Euroleague. Su

Si vous êtes fan de basket féminin et que vous avez au moins la trentaine, vous vous souvenez certainement d’Allison Feaster. Elle a joué pour Aix-en-Provence de 1999 à 2001 mais c’est à Valenciennes qu’elle a tressé de beaux lauriers avec quatre titres de championne de France et deux Euroleague. Sur le plan individuel, elle fut élue 3 fois MVP étrangère de la Ligue Féminine (2002, 03 et 04). Mariée à Danny Strong, qui a également joué en France, ils ont obtenu ensemble le passeport français en 2004.

Parallèlement à sa carrière de joueuse, Allison Feaster, 45 ans aujourd’hui, a mené de brillantes études à la prestigieuse université d’Harvard et elle évoque cela dans une interview à The Undefeated:

« C’était un choc culturel complet. Je venais d’une petite ville du sud. Ma mère a dû me conduire avec mes affaires et me déposer à Harvard Square et je me souviens avoir été terrifiée parce que je ne me sentais pas vraiment à ma place. »

A propos de sa réussite universitaire puis professionnelle, Allison insiste:

« Je ne suis pas arrivé tout seule. Ma mère a dû travailler très dur. Elle a travaillé dur et seule. Et il y a tellement de gens en cours de route qui ont investi en moi… Et donc ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi et je ne pense jamais que c’est moi qui fais ça. Je suis le produit de ceux qui sont importants pour moi et je suis une championne pour ceux qui me suivent. »

Après sa longue carrière de joueuse qui s’est terminée en Espagne en 2016, la Franco-Américaine s’est inscrite au programme de la NBA avec d’anciens joueurs de la ligue et une seule autre femme, Stacey Lovelace, qui lui a permis de bosser en G-League avant de devenir en janvier 2020 directrice du développement des joueurs pour les Boston Celtics. Son travail l’amène également à lutter contre l’injustice sociale et raciale dans l’agglomération de Boston.

« Je me pince chaque jour que je marche dans le gymnase. Je vis un rêve et, parfois, cela ne semble pas réel (…) Je n’avais aucune idée de ce que serait ma vie une fois que je prendrais ma retraite et je pense que c’est probablement la raison pour laquelle je me suis efforcée à jouer pendant si longtemps. Quand j’ai finalement obtenu ce rôle (dans le programme), cela a changé ma vie. »

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