Alors que la NBA attire de plus en plus d’Européens chaque année, de nombreux joueurs – de plus en plus jeunes – reviennent sur le Vieux Continent pour jouer l’Euroleague. Analyse.
Pas assez athlétiques, trop fragiles ou sans mental… Longtemps, les basketteurs européens jouissaient d’une réputation peu élogieuse en NBA. Dans une ligue portée sur les individualités, l’écart entre l’Europe et les États-Unis a longtemps semblé plus large que l’océan Atlantique. Mais, depuis les Dirk Nowitzki, Tony Parker ou autre Pau Gasol, la place des Européens aux États-Unis s’est consolidée. L’une des dernières preuves en date : la présence de six superstars venues d’Europe au NBA All-Star Game 2021 (Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic, Luka Doncic, Rudy Gobert, Domantas Sabonis, Nikola Vucevic). Chaque année, la Grande Ligue compte plus de 100 joueurs internationaux, dont la moitié venant d’Europe (Espagne, France, Allemagne, Serbie, Slovénie, Grèce, Lituanie, Lettonie, Turquie et Croatie comptent plus de trois représentants en NBA cette saison).
Cela étant, de plus en plus d’Européens sont en NBA mais, mathématiquement, de plus en plus effectuent aussi le chemin inverse pour truster les parquets d’Euroleague…