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Preview : les affiches des quarts de finale de l’Euroleague passées au crible

Après une saison régulière plus intense que jamais, les huit meilleures équipes d’Euroleague s’affrontent pour une place au Final Four de Cologne (Allemagne). A quelques heures du début des playoffs, focus sur les affiches des quarts de finale, qui se joueront au meilleur des cinq manches (deux à do

Après une saison régulière plus intense que jamais, les huit meilleures équipes d’Euroleague s’affrontent pour une place au Final Four de Cologne (Allemagne). A quelques heures du début des playoffs, focus sur les affiches des quarts de finale, qui se joueront au meilleur des cinq manches (deux à domicile, deux à l’extérieur, un à domicile) : Barcelone – Zenit Saint-Pétersbourg, Olimpia Milan – Bayern Munich, Efes Istanbul – Real Madrid et CSKA Moscou – Fenerbahçe.

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Barcelone (1) – Zenit Saint-Pétersbourg (8)

Match 1 : mercredi 21 avril (21h) à Barcelone (Palau Blaugrana)
Match 2 : vendredi 23 avril (21h) à Barcelone (Palau Blaugrana)
Match 3 : mercredi 28 avril (19h) à Saint-Pétersbourg (Sibur Arena)
Matchs 4 à Saint-Pétersbourg et 5 à Barcelone : si besoin

Sacré en Euroleague pour la dernière fois en 2010 avec le coach actuel du Zenit, Xavi Pascual, le FC Barcelone a les armes pour enfin ajouter un troisième titre à sa collection. Premier à l’issue de la saison régulière et à l’aise dans tous les compartiments du jeu, le Barça a excellé en défense. Avec le meilleur bilan défensif de la ligue (72,6 points encaissés), l’équipe dirigée par l’intransigeant Sarunas Jasikevicius s’affirme comme étant taillée pour le titre. Souvent portée par Nikola Mirotic (meilleur à l’évaluation : 22,0), l’armada catalane possède un effectif très expérimenté et renforcé en cours de route par Pau Gasol, revenu spécialement à la maison pour remporter le graal européen, principal titre majeur manquant à son palmarès.

Le Zenit a d’ores et déjà réussi sa saison en accédant aux playoffs pour la première fois de son histoire. Une qualification obtenue avec brio à la dernière journée, après trois succès capitaux contre l’ASVEL, le Maccabi et le Panathinaïkos, avec 26,6 points d’écart en moyenne. Malgré une deuxième partie de saison plus compliquée, Saint-Pétersbourg n’est pas là par hasard. Deuxième meilleure défense (74,9 points encaissés) derrière Barcelone, la formation russe possède un bilan honorable (20-14), à égalité avec Madrid et Fenerbahçe. L’équipe menée par l’incontournable Kevin Pangos, ex-meneur du Barça, n’aura rien à perdre lors de sa première campagne en playoffs.

Barcelone grand favori ? Pas si sûr ! Si l’avantage du terrain est un atout supplémentaire, le Barça n’a pas toujours rassuré face à des équipes plus faibles sur le papier avec aucune victoire contre LDLC ASVEL ou encore le Maccabi Tel-Aviv. Face au Zenit aussi, le Barça s’est cassé les dents une fois. Lors de la 2e journée, Saint-Pétersbourg a mieux contrôlé la fin de match pour l’emporter 74-70. Le Barça a pris sa revanche au Palau Blaugrana lors de la 22e journée (85-81) alors que les Russes étaient tout proche du hold-up au dernier quart, remporté 31-16. Au final, l’affiche ne s’annonce pas tant jouée d’avance, à l’image du bilan sportif serré cette saison entre les deux équipes : 24-10 pour Barcelone, 20-14 pour le Zenit, soit le plus petit écart entre le leader et le 8e depuis que l’Euroleague est sous ce format.

Olimpia Milan (3) – Bayern Munich (6)

Match 1 : mardi 20 avril (20h45) à Milan (Mediolanum Forum)
Match 2 : jeudi 22 avril (20h45) à Milan (Mediolanum Forum)
Match 3 : mercredi 28 avril (20h45) à Munich (Audi Dame)
Matchs 4 à Munich et 5 à Milan : si besoin

La série que personne n’avait vu venir en début de saison. Milan n’a pas disputé les playoffs depuis 2014 tandis que le Bayern Munich est la première équipe allemande à atteindre ce stade de la compétition. Les deux équipes ont montré qu’elles étaient capables de produire l’un des meilleurs basket en Europe. Cependant, une équipe apparait plus expérimentée que l’autre à ce stade. L’Olimpia Milan, mené par Ettore Messina – coach quatre fois vainqueur de l’Euroleague – et disposant de joueurs très expérimentés – Hines, 8 Final Four consécutifs, Rodriguez, Datome déjà vainqueurs – apparait légèrement plus armé en post-season, avec notamment 6 joueurs dans ses rangs marquant plus de 82,7 % des points de l’équipe (Punter – Shields – Delaney – LeDay – Rodriguez – Hines). L’équipe italienne espère regoûter au Final Four, 29 ans après.

Côté Bayern, ce sera une série spéciale à plus d’un titre mais surtout pour l’entraîneur Andrea Trinchieri qui retourne dans sa ville natale et défiera l’équipe avec laquelle il a commencé sa carrière d’entraîneur en tant qu’assistant en 1998. Sur le parquet, la menace pourra venir du trio Baldwin – Lucic – Reynolds, tous trois parmi les 15 meilleurs marqueurs de la saison régulière, mieux que n’importe quelle autre équipe dans la compétition. Si les Allemands sont globalement moins expérimentés que les Italiens, ils pourront compter sur James Gist, qui compte lui 27 apparitions à ce stade de la compétition… Fait intéressant, les deux équipes ont encaissé exactement le même nombre de points en saison régulière (76,4 par match), soit les 4e défenses de la compétition, ex aequo.

Série défensive donc ? Probablement. En saison régulière, les deux confrontations directes l’ont bien montré. Lors du match d’ouverture de la saison, Milan l’avait emporté en Bavière 81-79 après prolongation, dans une bataille très serrée. En janvier, l’équipe italienne s’est imposé en laissant le Bayern à seulement… 51 points, 32 d’évaluation et seulement deux 3-points ! La défaite la plus lourde de la saison pour les Allemands (75-51). Autre facteur à prendre en compte : Milan a l’avantage du terrain dans cette série mais pourrait ressentir une pression supplémentaire en cas de défaite sur son parquet, ce qui peut potentiellement permettre au Bayern de finir à la maison, là où l’équipe allemande n’a lâché que 4 petits matchs cette année, terminant la saison régulière avec le meilleur bilan à domicile (13-4).

Anadolu Efes Istanbul (4) – Real Madrid (5)

Match 1 : mardi 20 avril (19h) à Istanbul (Sinan Erdem Dame)
Match 2 : jeudi 22 avril (19h) à Istanbul (Sinan Erdem Dame)
Match 3 : jeudi 29 avril (19h) à Madrid (WiZink Center)
Matchs 4 à Madrid et 5 à Istanbul : si besoin

L’Anadolu Efes vit la période la plus faste de son histoire. Après sa finale perdue contre le CSKA Moscou en 2019, l’équipe turque avait outrageusement dominé la saison régulière avant l’arrêt de la compétition en 2020. Cette année, après un départ en dent de scie, les hommes d’Ergin Ataman ont vécu une deuxième partie de saison régulière remarquable, toujours avec le même noyau dur (Larkin – Micic – Dunston – Beaubois – Simon – Moerman – Pleiss), pour disposer de l’avantage du terrain. Si Krunoslav Simon n’a pas joué les deux derniers matchs, il devrait bien être présent aux côtés de l’homme en forme du moment, le Serbe Vasilije Micic (9e à l’évaluation : 17,1).

De son côté, le Real Madrid connait aussi un âge d’or sous l’égide de Pablo Laso (2 titres depuis 2015 sur ses 10 en C1). Si le club espagnol a dû attendre la dernière journée pour se qualifier, c’est surtout car il s’agit de l’équipe qui a la plus été atteinte par les blessures cette saison (Randolph, Llull, Fernandez notamment). Il n’en est plus question : hormis Randolph remplacé numériquement par Alex Tyus, l’équipe est au complet, même si le Real Madrid devra se passer de son désormais ex-ailier Gabriel Deck, parti pour la NBA, comme son compatriote Facundo Campazzo en début de saison. Non qualifié pour l’Euroleague, Vincent Poirier devrait voir son temps de jeu grandir en Liga Endesa entre les rencontres de playoffs afin de ménager Walter Tavares dans la raquette.

Lors des deux confrontations de saison régulière, ce sont les équipes à l’extérieur qui l’ont emporté. D’abord, le Real Madrid (65-73) fin décembre après un combat âpre jusqu’à la dernière minute. Puis l’Anadolu Efes (108-83) fin mars dans un cavalier seul en deuxième mi-temps. On peut donc s’attendre à revoir des victoires sur la route, notamment car Madrid est à 10-7 à l’extérieur en saison régulière et l’Efes à 11-6 ! Seuls le CSKA Moscou et le FC Barcelone ont gagné plus souvent hors de leurs terres. Le duel s’annonce prometteur entre deux équipes dont l’objectif clairement annoncé en début de saison était de remporter la compétition.

CSKA Moscou (2) – Fenerbahçe (7)

Match 1 : mercredi 21 avril (19h) à Moscou (Megasport Arena)
Match 2 : vendredi 23 avril (19h) à Moscou (Megasport Arena)
Match 3 : mercredi 28 avril (19h45) à Istanbul (Ulker Sports Arena)
Matchs 4 à Istanbul et 5 à Madrid : si besoin

S’il y a une série où l’incertitude est encore plus grande que les autres, c’est bien celle entre le CSKA Moscou et Fenerbahçe. Pourquoi ? Tout d’abord car les dernières semaines ont été agitées de part et d’autre. En premier lieu chez les Russes, avec la rumeur incessante du départ de Mike James, deuxième meilleur de la compétition à l’évaluation (19,7). Rumeur sur le point de prendre effet car le meneur américain est annoncé à Brooklyn pour la fin de saison NBA. Un temps menacé, le coach Dimitris Itoudis est finalement toujours présent, ce qui ne sera pas le cas de plusieurs joueurs. Nikola Milutinov (épaule) manque toujours à l’appel et l’incertitude plane également sur la présence de Daniel Hackett (épaule) et Joel Bolomboy (cheville), absents contre le Panathinaïkos. Finalement, la meilleure attaque de la compétition (84,3 points) sera totalement remodelée et devra donner les clés du camion à des joueurs moins en vue en début de saison (Shengelia – Voigtmann – Lundberg – Clyburn) pour espérer prendre le dessus.

La situation est tout autant périlleuse côté turc : 5 joueurs et 3 membres du staff ont été testés positifs au Covid-19 et placés à l’isolement. L’identité de ces joueurs n’a pas été révélée mais risque de chambouler en grande partie l’effectif d’Igor Kokoskov. De plus, Jan Vesely est très incertain pour les deux premiers matchs (cheville) bien que le staff médical assure de sa présence a minima pour le match 3. Difficile de se prononcer donc sur la tournure que va prendre cette série. Même si Fenerbahçe a terminé la saison régulière sur de bonnes notes collectives – l’équipe est d’ailleurs celle qui distribue le plus de passes décisives dans la compétition (18,6) – portée par un Nando De Colo étincelant (4e à l’évaluation : 19,0). La formation turque devra toutefois régler son problème au rebond (30,2) face à la meilleure équipe dans ce domaine (36,0), même privé de Nikola Milutinov.

Si les incertitudes restent nombreuses, les deux équipes se connaissent très bien. Elles se sont d’ailleurs affrontées en finale de la compétition en 2016 (remportée par le CSKA Moscou). À chaque fois où presque, les duels ont été très serrés. Sur les 10 dernières confrontations, 4 se sont conclues par une prolongation, un seul match s’est terminé avec plus de 6 points d’écart. Lors de la 3e journée, le CSKA Moscou l’avait emporté sur le fil à Istanbul après prolongation (78-77). Au match retour, un grand Nando De Colo (38 d’évaluation) avait relancé les siens sur le parquet moscovite qu’il connait si bien (89-83). À n’en pas douter : le duel s’annonce palpitant et imprévisible.

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Barcelone (1) – Zenit Saint-Pétersbourg (8)

Match 1 : mercredi 21 avril (21h) à Barcelone (Palau Blaugrana)
Match 2 : vendredi 23 avril (21h) à Barcelone (Palau Blaugrana)
Match 3 : mercredi 28 avril (19h) à Saint-Pétersbourg (Sibur Arena)
Matchs 4 à Saint-Pétersbourg et 5 à Barcelone : si besoin

Sacré en Euroleague pour la dernière fois en 2010 avec le coach actuel du Zenit, Xavi Pascual, le FC Barcelone a les armes pour enfin ajouter un troisième titre à sa collection. Premier à l’issue de la saison régulière et à l’aise dans tous les compartiments du jeu, le Barça a excellé en défense. Avec le meilleur bilan défensif de la ligue (72,6 points encaissés), l’équipe dirigée par l’intransigeant Sarunas Jasikevicius s’affirme comme étant taillée pour le titre. Souvent portée par Nikola Mirotic (meilleur à l’évaluation : 22,0), l’armada catalane possède un effectif très expérimenté et renforcé en cours de route par Pau Gasol, revenu spécialement à la maison pour remporter le graal européen, principal titre majeur manquant à son palmarès.

Le Zenit a d’ores et déjà réussi sa saison en accédant aux playoffs pour la première fois de son histoire. Une qualification obtenue avec brio à la dernière journée, après trois succès capitaux contre l’ASVEL, le Maccabi et le Panathinaïkos, avec 26,6 points d’écart en moyenne. Malgré une deuxième partie de saison plus compliquée, Saint-Pétersbourg n’est pas là par hasard. Deuxième meilleure défense (74,9 points encaissés) derrière Barcelone, la formation russe possède un bilan honorable (20-14), à égalité avec Madrid et Fenerbahçe. L’équipe menée par l’incontournable Kevin Pangos, ex-meneur du Barça, n’aura

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Photo : Nikola Mirotic (Euroleague)

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