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Laurent Legname (coach Dijon) : « l’ASVEL est le favori de cette finale de Coupe de France »

Sur une série de trois victoires de rang face à l’ASVEL, la JDA Dijon s’est muée en bête noire du club villeurbannais, qui affiche une belle forme depuis la fin de sa saison en Euroleague. Les deux équipes s’affrontent en finale de la Coupe de France à 19 h à l’AccorHotels Arena.

Infinity Nine Média – Alexia Leduc

Sur une série de trois victoires de rang face à l’ASVEL, la JDA Dijon s’est muée en bête noire du club villeurbannais, qui affiche une belle forme depuis la fin de sa saison en Euroleague. Les deux équipes s’affrontent en finale de la Coupe de France à 19 h à l’AccorHotels Arena.

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14 mois après la finale de la Leaders Cup – remportée par Dijon contre l’ASVEL – un trophée est enfin en jeu dans l’Hexagone : la Coupe de France. Tenant du titre (2019), Lyon-Villeurbanne – en finale pour la troisième fois en cinq éditions – espère égaler le record de Coupes de France détenu par les féminines de Bourges avec 11 trophées. « On a de grosses attentes à l’ASVEL. Et une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne », lance d’emblée le coach villeurbannais T.J. Parker en conférence de presse.

C’est une véritable opposition de style qui se profile entre les deux clubs qui se sont déjà affrontés deux fois cette saison. Et par deux fois, la JDA Dijon l’a emporté (81-74 à domicile puis 84 à 76 à l’Astroballe). Deux succès maîtrisés auxquels on peut ajouter une troisième victoire consécutive si l’on prend en compte celle de la Leaders Cup en février 2020. Pas de quoi faire de la JDA un favori selon son coach, Laurent Legname.

« Cette année, le match d’ouverture s’est joué le 25 septembre et le dernier match était placé entre deux matchs d’Euroleague pour l’ASVEL. Cette finale, c’est un autre match, les deux équipes sont à 0-0 au coup d’envoi, il y a 40 minutes à jouer. On sait que Tony (Parker) veut remporter tous les titres en France. Ce ne sera pas la même approche dans leur tête que par rapport à un match de championnat. Bien sûr, on sait tous ce qu’il peut y avoir au bout. Mais le meilleur moyen de se planter, c’est de ressasser le passé et de penser à ce qui s’est passé auparavant face à l’ASVEL qui est le favori de cette finale. Il suffit de regarder le palmarès, les effectifs, les masses salariales, l’habitude des grands rendez-vous… Les médias essaient de nous faire changer d’étiquette mais on n’a pas 14 joueurs, on ne joue pas l’Euroleague. Ce n’est pas pour faire de la fausse modestie, c’est la réalité. Ce n’est pas parce qu’on les a battus en faisant deux exploits et en étant très bons que ce sera la même chose en finale. On reste outsiders. »
Dijon a remporté la Leaders Cup 2020 contre l’ASVEL (77-69), dernier trophée décerné dans l’Hexagone.

La JDA, de retour à Bercy pour la première fois depuis 2006, a préparé cette finale de Coupe de France comme n’importe quel autre match. Les Bourguignons ne sont arrivés à Paris qu’hier, dans la soirée, sans passer par la case entraînement. L’objectif : ne pas casser la routine de la saison et éviter de s’infliger une pression supplémentaire.

« On est dans le même état d’esprit que n’importe quel autre match à l’extérieur. On l’a préparé de la même manière qu’en championnat. La dimension de l’événement n’a pas encore pris le pas, estime le meneur dijonnais Axel Julien. Je considère que tous les matchs ont leur propre histoire. Les trois dernières confrontations ont été sur deux compétitions différentes avec des équipes différentes à chaque fois. On n’a jamais joué la même équipe de l’ASVEL en raison de leur groupe élargi. Tout est remis à zéro, il ne faut pas penser aux matchs d’avant. »

Le parcours des deux équipes en Coupe de France 2020-2021

8e de finale – ASVEL – Bourg-en-Bresse : 86-77
Quart de finale – ASVEL – Boulogne-Levallois : 74-73
Demi-finale – ASVEL – Limoges : 84-82

8e de finale – Dijon – Nanterre : 79-65
Quart de finale – Dijon – Strasbourg : 83-63
Demi-finale – Dijon – Orléans : 107-74 

Photo: Guerschon Yabusele (FFBB)
L’ASVEL sans Yabusele, mais à l’expérience

Même son de cloche pour T.J. Parker qui se méfie à l’inverse des Dijonnais et dont la « soif de revanche » est intacte. Et ce malgré une nouvelle dynamique insufflée – 3 victoires de rang – et l’expérience de son effectif ! 5 joueurs de l’ASVEL ont déjà disputé une finale de Coupe de France : David Lighty (2013 et 2014 avec Nanterre, 2016 et 2019 avec l’ASVEL), Antoine Diot (2009 avec Le Mans, 2013 avec Paris et 2015 avec Strasbourg), Charles Kahudi (2005 avec Cholet, 2016 et 2019), Amine Noua (2016 et 2019) et Paul Lacombe (2015 avec Strasbourg).

« Ça fait deux ans que Dijon s’affirme. Ils étaient leaders avec nous et Monaco l’an dernier avant l’arrêt de la Jeep Elite. Peu importe leur effectif, ce sont des joueurs qui jouent ensemble depuis des années et qui sont très bien coachés. C’est une équipe dont on ne peut pas laisser développer son basket. Les gros matchs qu’on est allés chercher cette année en Euroleague et en Jeep Elite, c’est en rentrant dans l’intensité en défense pour faire déjouer l’adversaire. C’est notre force et c’est ce qu’on doit reproduire contre Dijon. »

L’ASVEL pourra compter sur la longueur de son effectif : 13 joueurs seront présents lors de la finale dont Charles Kahudi, William Howard, Moustapha Fall (épaule) et Derrick Walton. Tous les quatre laissés au repos dans la victoire face à Pau mardi soir. Seul Guerschon Yabusele, absent pour plusieurs semaines, manque à l’appel. Les Dijonnais savent qu’ils ne peuvent se focaliser uniquement sur l’homme en forme, Thomas Heurtel.

« C’est une équipe qu’on joue, ce n’est pas Thomas Heurtel, affirme Laurent Legname. Si on fait l’erreur de se concentrer sur Thomas, il reste Norris Cole ou Antoine Diot et d’autres sur ce poste-là qui sont tout aussi performants. Donc on s’est vraiment concentrés sur les 13 joueurs. Ce n’est pas ma manière de faire de me focaliser sur un joueur en particulier. On joue une équipe complète, forte à tous les postes. »

Quoi qu’il en soit, l’AccorHotels Arena accueillera samedi soir deux clubs compétitifs assoiffés de victoire. Le seul bémol : l’absence des habituels 16 000 spectateurs et pas d’atmosphère de fête. Rien de bien nouveau pour les finalistes, rodés depuis de longs mois à ces salles vides.

« On aurait aimés que cette salle soit pleine et remplie de 16 000 personnes, ajoute le coach dijonnais. Tout le basket français aurait aimé. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Depuis octobre, on joue devant des salles vides. On a rencontré le même problème à Athènes lors du Final 8 de la BCL. Cela n’aura pas d’impact, c’est triste mais on va faire avec. »

Programme Finale Coupe de France 2021 :
Samedi 24 avril – 16h15 : finale féminine (Trophée Joé Jaunay) – En direct sur la chaine L’Equipe
Lattes MontpelllierCharleville-Mézières
Samedi 24 avril – 19h00 : finale masculine (Trophée Robert Busnel) – En direct sur la chaine L’Equipe
Dijon – Lyon-Villeurbanne

Photo: Laurent Legname et Axel Julien (FFBB)

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14 mois après la finale de la Leaders Cup – remportée par Dijon contre l’ASVEL – un trophée est enfin en jeu dans l’Hexagone : la Coupe de France. Tenant du titre (2019), Lyon-Villeurbanne – en finale pour la troisième fois en cinq éditions – espère égaler le record de Coupes de France détenu par les féminines de Bourges avec 11 trophées. « On a de grosses attentes à l’ASVEL. Et une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne », lance d’emblée le coach villeurbannais T.J. Parker en conférence de presse.

C’est une véritable opposition de style qui se profile entre les deux clubs qui se sont déjà affrontés deux fois cette saison. Et par deux fois, la JDA Dijon l’a emporté (81-74 à domicile puis 84 à 76 à l’Astroballe). Deux succès maîtrisés auxquels on peut ajouter une troisième victoire consécutive si l’on prend en compte celle de la Leaders Cup en février 2020. Pas de quoi faire de la JDA un favori selon son coach, Laurent Legname.

« Cette année, le match d’ouverture s’est joué le 25 septembre et le dernier match était placé entre deux matchs d’Euroleague pour l’ASVEL. Le meilleur moyen de se planter, c’est de ressasser le passé et de penser à ce qui s’est passé auparavant face à l’ASVEL qui est le favori de cette finale. Il suffit de regarder le palmarès, les effectifs, les masses salariales, l’habitude des grands rendez-vous… Les médias essaient de nous faire changer d’étiquette mais on n’a pas 14 joueurs, on ne joue pas l’Euroleague. Ce n’est pas pour faire de la fausse modestie, c’est la réalité. Ce n’est pas parce qu’on les a battus en faisant deux exploits et en étant très bons que ce sera la même chose en finale. On reste outsiders… »

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Photo : Thomas Heurtel (Infinity Nine Media)

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