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Roanne en lutte pour le maintien – Jean-Denys Choulet : « On fait des erreurs et j’espère qu’on ne les paiera pas »

Malgré les absences de Juvonte Reddic, Teyvon Myers et Ray Ona Embo, les Roannais ont montré un visage cohérent dans le derby remporté par l’ASVEL mardi soir à l’Astroballe (101-93). Malgré tout, Roanne (9-15) reste sur une série délicate (6 défaites en 7 matchs), pointe à la 13e place de Jeep Elite

Malgré les absences de Juvonte Reddic, Teyvon Myers et Ray Ona Embo, les Roannais ont montré un visage cohérent dans le derby remporté par l’ASVEL mardi soir à l’Astroballe (101-93). Malgré tout, Roanne (9-15) reste sur une série délicate (6 défaites en 7 matchs), pointe à la 13e place de Jeep Elite et ne compte plus que deux victoires d’avance sur Champagne Basket (7-15), 17e et premier relégable.

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Jusqu’au bout, la Chorale y a cru. Derrière à la mi-temps (49-43), le collectif accrocheur de Jean-Denys Choulet a fait douter l’ASVEL jusqu’aux derniers instants pour finalement s’incliner (101-93). Portés par leur nouvelle recrue Justin Wright-Foreman (21 points à 3/6 à 3-points, 4 fautes provoquées et 2 passes décisives pour 18 d’évaluation en 28 minutes), les Ligériens avaient même pris les devants dans le troisième quart-temps (67-72, 28e) grâce notamment à l’activité du jeune Arthur Bruyas (8 points). Mais, comme souvent, les Villeurbannais ont repris l’ascendant dans le dernier quart-temps par l’intermédiaire d’un ancien de la maison roannaise, Guerschon Yabusele (82-77, 33e), avant de maîtriser le money time.

« Sur l’investissement, la volonté, j’ai félicité mes joueurs, lance le coach Jean-Denys Choulet. Après, l’ASVEL mérite de gagner ce match parce qu’ils sont plus forts, plus costauds, plus lourds, plus durs que nous. Mais on s’est battus avec nos armes, on les a fait un peu souffrir. On est une équipe qui ne lâche rien. Contre ces équipes, il faut être à 100%, ne faire aucune erreur. Malheureusement on a perdu deux trois ballons sur des passes aléatoires, c’est sanctionné systématiquement. Et il y a, encore une fois, des choses qui sont pour moi… pénibles. Quand je demande quelque chose à un temps-mort et que les joueurs ne respectent pas les consignes alors qu’on vient de l’expliquer… Ça fait aussi partie de notre équipe avec des joueurs jeunes et pas toujours expérimentés. »

À l’Astroballe, le plan anti Moustapha Fall (19 points, 7 rebonds, 4 fautes provoquées pour 28 d’évaluation en 25 minutes) n’a pas fonctionné. Thomas Heurtel (20 points à 4/7 à 3-points, 7 passes décisives et 3 rebonds pour 23 d’évaluation en 24 minutes) aussi a été difficile à stopper. Roanne, 9e meilleure attaque du championnat (80,6 points), a malgré tout montré son potentiel offensif (47 % aux tirs).

« Je suis partagé entre la satisfaction d’avoir présenté un spectacle à peu près propre et la déception de perdre un match comme ça parce que ça manque de combattants. Je vous garantis que c’est frustrant, et à la fin ça pèse. Évidemment, avec trois joueurs du cinq de base en moins, c’est compliqué. Enfin, on met 93 points face à une équipe d’Euroleague avec quatre joueurs en moins, c’est pas mal », convient le coach.
6 défaites en 7 matchs pour la Chorale

Après une série de 5 victoires consécutives en mars, Roanne reste sur 6 défaites en 7 matchs, dont 4 à l’extérieur (Le Portel, Strasbourg, Cholet, ASVEL). Rien d’alarmant, donc, au niveau comptable, à 10 journées de la fin du championnat, mais de la frustration.

« Je regrette aussi une ou deux fautes non sifflées dans le money time mais, encore une fois, c’est un arbitrage cohérent. La frustration des petites fautes non sifflées dans le money time vient du fait de perdre des matchs de très peu avec des décisions limites aux moments importants des matchs. A la fin, je suis persuadé qu’il y a un and one qui doit être sifflé sur Justin parce que je le vois parfaitement et, si je ne le vois pas, je ne le dis pas. »
« Pendant un bon mois et demi, on était huit joueurs et on a engrangé des victoires, ce qui nous a permis d’être à la place qu’on est aujourd’hui, reprend le Roannais Clément Cavallo. Il faut garder la tête haute. Ce soir, ça aurait été un vrai bonus de le prendre. Cholet, Strasbourg, Orléans… Ce sont des matchs à notre portée qu’on aurait pu gagner. On se met dans l’embarras nous-mêmes mais il faut utiliser ce match où on est arrivés à tenir l’ASVEL pendant 35 minutes, et apprendre de ce match pour faire de même jusqu’à la fin de la saison. »
« On fait des erreurs terribles et j’espère qu’on les paiera pas »

En deux matchs, Justin Wright-Foreman, recrue estampillée NBA draftée par le Utah Jazz en 2019, a prouvé qu’il était capable d’apporter au scoring (20,5 points) mais aussi en défense, dans l’intensité.

« Justin s’acclimate bien, poursuit Clément Cavallo. Ce n’est pas simple d’arriver à cette période de la saison et de remplacer Ronald (March). En termes d’adresse, c’est un gros scoreur. Il arrive à comprendre les systèmes, il défend dur, il parle beaucoup. C’est un bon apport pour nous. J’espère que ça nous aidera pour la fin de la saison. »
« Justin, c’est un vrai joueur, ajoute Jean-Denys Choulet. C’est un vrai plus pour nous. J’avais dit qu’il était là pour marquer des points à l’extérieur, je pense que tout le monde l’a vu, et qu’il était pas venu pour jouer meneur de jeu, il est venu pour mettre des points. Il a fait son travail. »

Il n’empêche que Roanne joue avec un effectif réduit depuis plusieurs semaines et que les absents ont contraint le coach ligérien à trouver d’autres solutions, notamment ouvrir son banc… Contre l’ASVEL, c’est Ekene Ibekwe (14 points, 6 rebonds) et Arthur Bruyas (8 points, 20 ans) qui ont tiré leur épingle du jeu.

« Pour moi, Arthur, il est comme tout le monde. Il est bon il joue, il n’est pas bon il sort. Il n’y a pas de prime à la jeunesse ou quoi que ce soit. Les dernières sorties qu’il a fait avec nous, il n’était pas bon, il n’y avait pas de raison de le mettre sur le terrain. Là il est bon, il n’y a pas de raison de l’enlever, c’est aussi simple que ça. Je ne vais pas encore parler des absents mais honnêtement, c’est fatiguant d’attendre. C’est fatiguant d’attendre le retour de trois joueurs : le pivot titulaire, le poste 2 et le back-up meneur… Vraiment, ça commence à me peser, je le dis, parce qu’on fait des erreurs terribles et j’espère qu’on ne les paiera pas. »
La course folle au maintien

Jean-Denys Choulet ne croyait pas si bien dire. Avec les victoires de Pau-Orthez face à Dijon (79-54), de Nanterre face au Portel (76-75) et de Cholet contre Gravelines-Dunkerque (105-90), les cartes sont rebattues dans la course au maintien. Si Boulazac s’enfonce semaine après semaine (18e, 3-19), il n’y a que deux victoires d’écart entre le 10e – Nanterre – et le 17e – Châlons-Reims. Soit huit équipes au coude à coude pour éviter l’avant-dernière place synonyme de relégation : Nanterre (10e, 9-13), Cholet (11e, 9-14), Le Portel (12e, 9-14), Roanne (13e, 9-15), Gravelines (14e, 8-15), Pau-Orthez (15e, 8-16), Chalon-sur-Saône (16e, 8-16) et Châlons-Reims (17e, 7-15).

Les blessures et les absences pour cause de Covid risquent de jouer un rôle capital dans cette course folle. À ce jeu-là, Nanterre vient de se renforcer avec la signature d’un ancien d’Euroleague, Brock Motum, tandis que Gravelines, qui vient de perdre Erik McCree pour le reste de la saison et son entraîneur Serge Crevecoeur – coupé après 6 défaites de rang -, devra faire sans recrue (quota de 16 joueurs atteint). Dans le même temps, Châlons-Reims vient d’enchaîner 4 revers d’affilée et de perdre Jessie Begarin pour quatre semaines et Chalon-sur-Saône reste sur 7 défaites en 8 rencontres. 13e au classement, Roanne doit absolument relancer la machine, avec ou sans ses joueurs blessés. Et les prochaines semaines seront cruciales pour la Chorale, qui défiera Boulazac (18e), avant d’aller à Châlons-Reims (17e) et de recevoir Le Portel (12e).

À Villeurbanne.

Voir les statistiques du match ASVEL – Roanne

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Jusqu’au bout, la Chorale y a cru. Derrière à la mi-temps (49-43), le collectif accrocheur de Jean-Denys Choulet a fait douter l’ASVEL jusqu’aux derniers instants pour finalement s’incliner (101-93). Portés par leur nouvelle recrue Justin Wright-Foreman (21 points à 3/6 à 3-points, 4 fautes provoquées et 2 passes décisives pour 18 d’évaluation en 28 minutes), les Ligériens avaient même pris les devants dans le troisième quart-temps (67-72, 28e) grâce notamment à l’activité du jeune Arthur Bruyas (8 points). Mais, comme souvent, les Villeurbannais ont repris l’ascendant dans le dernier quart-temps par l’intermédiaire d’un ancien de la maison roannaise, Guerschon Yabusele (82-77, 33e), avant de maîtriser le money time.

« Sur l’investissement, la volonté, j’ai félicité mes joueurs, lance le coach Jean-Denys Choulet. Après, l’ASVEL mérite de gagner ce match parce qu’ils sont plus forts, plus costauds, plus lourds, plus durs que nous. Mais on s’est battus avec nos armes, on les a fait un peu souffrir. On est une équipe qui ne lâche rien. Contre ces équipes, il faut être à 100%, ne faire aucune erreur. Malheureusement on a perdu deux trois ballons sur des passes aléatoires, c’est sanctionné systématiquement. Et il y a, encore une fois, des choses qui sont pour moi… pénibles. Quand je demande quelque chose à un temps-mort et que les joueurs ne respectent pas les consignes alors qu’on vient de l’expliquer… Ça fait aussi partie de notre équipe avec des joueurs jeunes et pas toujours expérimentés. »

À l’Astroballe, le plan anti Moustapha Fall…

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Photo : Ekene Ibekwe et Moustapha Fall (Infinity Nine Media)

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