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Pierre Fargeaud (DG du Limoges CSP) : « Les actionnaires vont faire un effort pour sauver le club »

Le directeur général du Limoges CSP, Pierre Fargeaud, est l’invité de CSP Time, l’émission du Populaire du Centre. Il y évoque notamment les finances actuelles du club.

Le directeur général du Limoges CSP, Pierre Fargeaud, est l’invité de CSP Time, l’émission du Populaire du Centre. Il y évoque notamment les finances actuelles du club.

« Ce n’est pas une rumeur, c’est une réalité, et c’est tout à fait compréhensible par rapport à la situation que l’on vit. Le CSP est une société comme les autres, même s’il y a le strass, les paillettes les soirs de match. Derrière, c’est une société qui a besoin d’un chiffre d’affaires. Or la saison dernière a déjà touché la société et cette année, forcément, il y aura des pertes financières. Il y a eu des aides de la part de l’Etat qui ont permis de couvrir une partie de ces pertes mais pour un euro d’aide, on a deux euros de pertes. Donc ça couvre 50% de nos besoins. C’est pour ça que les actionnaires aujourd’hui -notamment Céline Forte- vont faire un effort pour sauver le club. «

A propos du procès intenté par la nouvelle équipe dirigeants à l’ancienne, et d’un éventuel rapport avec les difficultés financières, il assure :

« Ca n’a aucun lien. Il y a forcément une dimension financière dans un procès puisque c’est un procès civil et pas pénal. C’est plus une façon de tourner la page, et puis de remettre entre les mains de la justice, la décision sur une situation qui a justement fait couler beaucoup d’encre, qui a donné lieu à des interprétations des uns et des autres (…) La justice tranche en fonction du droit et si les juges considèrent que les opérations qui ont été faites ont été régulières, on prendra acte de cette décision et on ne parlera plus de cette histoire. Si les juges considèrent que les décisions qui ont été prises étaient anormales dans la gestion du club, ils sanctionneront ces décisions. Il pourrait y avoir ensuite des appels, cours de cassations, peu importe. Ce qu’il faut, c’est qu’une personne tierce, indépendante, impartiale, tranche sur cette situation. »

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