Laétitia Guapo, Migna Touré, Marie-Eve Paget et Soana Lucet entrent dans l’Histoire du basket-ball français. Elles ont qualifié ce soir l’équipe nationale pour les Jeux Olympiques de Tokyo où le 3×3 va faire son apparition.
Pas besoin d’un « match de repêchage », les Bleues ont vaincu le Japon en demi-finale (15-14). Mais que ce fut dur, stressant. Longtemps, très longtemps, les deux équipes se sont tenues à une unité. Les Françaises rataient des paniers faciles et commettaient beaucoup de fautes, ce qui allait les amener à partir de 7 à donner à chaque fois deux lancers-francs aux Japonaises, ce qui est très pénalisant.
Le Japon était invaincu en 5 matches avec une victoire sur la Suisse en demi-finale, 20-13, et on craignait beaucoup la puce Mai Yamamoto (1,65m, 21 ans), qui joue habituellement dans la ligue japonaise de 5×5, 41 points en 5 matches, 2e marqueuse du tournoi, devant Migna Toure 39, mais c’est surtout Stephanie Mawuli (1,80m) dont les parents originaires du Ghana ont émigré au Japon, qui a posé d’énormes problèmes.
Migna Toure (7 points au total), toujours aussi performante, plantait un panier de très loin -le seul à deux-points du match !-qui donnait un avantage à la France que l’on croyait substantiel (11-8, puis 12-9 à 2 minutes de la fin), mais Stephanie Mawuli (9 points) était toujours là pour amener le danger, y compris aux lancers-francs. Un panier de Soana Lucet sur une passe de Migna Toure donnait un avantage à 14-12. Mai Yamamoto égalisait. La tension était insupportable. A 7 secondes et 9 centièmes, Marie-Eve Paget suite à une pénétration pleine d’autorité donnait un avantage définitif aux Françaises.
Aucun doute : cette équipe de France-là est médaillable à Tokyo.
A lire ICI l’interview de Migna Toure datant de quelques jours.
Les statistiques de France-Japon
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Photo: FFBB
