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Europe – Le point sur les plus grands championnats – Hormis en Israël, tous les champions sont connus

Photo d’ouverture : la célébration du CSKA Moscou (photo : VTB League) Un peu partout en Europe, les championnats nationaux ou régionaux (Ligue Adriatique, VTB League) ont couronné leur champion, à l’exception notable d’Israël, où le Maccabi Tel-Aviv rencontre une opposition inattendue de la part de

Photo d’ouverture : la célébration du CSKA Moscou (photo : VTB League)

Un peu partout en Europe, les championnats nationaux ou régionaux (Ligue Adriatique, VTB League) ont couronné leur champion, à l’exception notable d’Israël, où le Maccabi Tel-Aviv rencontre une opposition inattendue de la part de l’Hapoel Gilboa Galil. Mais après l’Étoile Rouge de Belgrade la semaine dernière en Ligue Adriatique, , l’Alba Berlin, Ostende, Barcelone, le Panathinaïkos, la Virtus Bologne, le Zalgiris Kaunas, l’Anadolu Efes et le CSKA Moscou ont vaincu dans leur compétition domestique, le plus souvent de la tête et des épaules. Voici donc la liste de ces champions nationaux avec, lorsqu’ils y ont pris part, les statistiques des joueurs français concernés lors de ces derniers matchs.

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Allemagne : l’Alba Berlin surclasse Bayern Munich pour empocher le titre

Le Bayern Munich est tombé les armes à la main, mais il n’a rien pu faire, en finale de la BBL allemande, contre son rival d’Euroleague, l’Alba Berlin. L’équipe coachée par Andra Trinchieri pourra toutefois se consoler avec sa victoire, lors du match 2, sur le parquet berlinois. Mais cela a été insuffisant face à une armada menée de main de maître par l’entraîneur espagnol Aito Garcia Reneses, qui remporte ainsi son deuxième championnat allemand, pour aller avec ses 9 titres conquis en Espagne !

Le MVP de cette finale est le meneur américain Jayson Granger (1989, 1,89 m) : auteur de 11,8 points (40,0 % à deux-points, 35,3 % à trois-points), 2,0 rebonds, 5,5 passes, 12,5 d’évaluation sur la série, il s’est surtout distingué lors de la dernière partie, scorant 29 pts (5/8 à trois-points) pour 3 rbds, 3 pds et 25 d’éval. Il a été bien épaulé sur cette finale par l’ailier suédois Marcus Eriksson (1993, 2,01 m, 13,8 pts, 2,5 rbds, 11,5 d’éval), le pivot américain Ben Lammers (1995, 2,08 m, 10,5 pts, 3,0 rbds, 12,8 d’éval) et l’ailier-fort américain Luke Sikma (1989, 2,02 m, 8,3 pts, 6,8 rbds, 15,0 d’éval).

Jayson Granger – Alba Berlin (photo : Euroleague)

En face, se sont principalement distingués l’intérieur US James Gist (1986, 2,06 m, 8,5 pts, 4,0 rbds, 11,3 d’éval), l’arrière américain DJ Seeley (1989, 1,93 m, 15,8 pts, 50,0 % à trois-points, 2,8 rbds, 1,8 pd, 14,5 d’éval) et de l’ailier serbe Vladimir Lucic (1989, 2,04 m, 13,8 pts, 3,8 rbds, 12,8 d’éval).

Finale

Bayern – Berlin : 1-3

Belgique : Ostende vient à bout de Mons-Hainaut pour le titre

Le chemin vers le titre n’aura pas été si facile que cela pour le grand favori, Ostende. Mons-Hainaut lui a donné une réplique des plus sérieuses, parvenant même à arracher une manche, tout en ne s’inclinant jamais de plus de 9 points dans les trois autres rencontres.

Loïc Schwartz (1992, 1,98 m, ailier), déjà couronné Joueur belge de l’année, a été nommé MVP de ces finales, avec 11,5 pts, 4,5 rbds, 3,0 pds et 13,0 d’éval. Dans sa quête du titre, il a été bien aidé par le jeune pivot sénégalais Amar Sylla (2001, 2,06 m, 9,6 pts, 5,4 rbds, 12,0 d’éval sur les play-offs) ainsi que par les anciens du championnat de France Olivier Troisfontaines (1989, 1,96m, 19 pts et 18 d’éval au match 3) et Pierre-Antoine Gillet (1991, 2,01 m, 9 pts, 12 d’éval au match 3).

À Mons-Hainaut, le meneur américain Arik Smith (1993, 1,85 m, 17,1 pts, 2,7 pds, 12,6 d’éval sur les playoffs) et l’ailier américain Auston Barnes (1991, 2,03 m, 12,2 pts, 4,7 rbds,  12,2 d’éval sur les play-offs) ont tout fait pour donner la réplique à Ostende.

Finale

Ostende – Mons-Hainaut : 3-1

https://www.youtube.com/watch?v=CiKsEhtEalk

Espagne : Barcelone sans contestation face au Real Madrid

Accroché par Ténérife en demi-finales (2-1), Barcelone n’a pas laissé l’ombre d’une chance à son grand rival du Real Madrid en finale, remportant les deux manches sans coup férir (75-89 à Madrid, 92-73 à Barcelone). Si l’ailier-fort hispano-monténégrin Nikola Mirotic a été désigné MVP des finales (en finale : 25’10, 18,0 pts (62,5 % à deux-points, 50 % à trois-points), 6,0 rbds, 0,5 pd, 2,0 ints, 1,0 ctr, 24,0 d’éval ; sur les play-offs : 23’50, 12,5 pts (48,6 % à deux-points, 35,5 % à trois-points), 5,6 rbds, 0,9 pd, 0,9 int, 1,3 ctr, 16,8 d’éval), on ne peut que rester pantois devant le magnifique rendement d’un jeune quadragénaire du nom de Pau Gasol : en 8 matchs de play-offs et 16’ de jeu, il a produit 11,6 pts (77,1 % à deux-points, 37,5 % à trois-points), 5,9 rbds, 1,0 pd, 0,8 ctr pour 18,3 d’éval ! En finale, il a également réalisé 9,5 pts (87,5 % à deux-points, 25 % à trois-points), 7,0 rbds, 1,0 ctr, 17,5 d’éval. Respect.

Léo Westermann – Barcelone (photo : Liga Endesa)

Du côté des joueurs français, Léo Westermann, oublié sur le banc au début de ces phases finales par son coach, Sarunas Jasikevicius, a pu entrer en jeu sur les quatre derniers matchs de Barcelone, mais pour une production famélique. Ce qui n’empêche pas le meneur de décrocher son huitième titre national. Du côté du Real Madrid, Fabien Causeur a tout donné, scorant 12 pts lors du premier match de la finale, alors que le rendement de Vincent Poirier a été en déclinant tout au long des play-offs. Au Real, seul Walter Tavares (21,5 d’éval sur les deux rencontres) a été à son niveau, alors que Cory Higgins (26 pts au match 1), Brandon Davies (13 pts au match 1), Nick Calathes (13,5 pts et 16,0 d’éval), Roland Smits (12 d’éval au match 2) et Kyle Kuric (12 pts lors du match 2) ont tous apporté leur écot à Barcelone, qui remporte son 19e titre national, le premier depuis 2014.

https://www.youtube.com/watch?v=gtA9C1P8ioM

Demies

Real Madrid – Valence : 2-1

Barcelone – Ténérife : 2-1

Finale

Barcelone – Real Madrid : 2-0

Les Français en demi-finale et en finale

Léo Westermann (Barcelone) : 4 matchs, 4,3 mn, 0,8 pt, 0,5 pd, -0,3 d’éval

Fabien Causeur (Real Madrid) : 5 matchs, 20 mn, 12,0 pts, 2,0 rbds, 0,7 pd, 10,0 d’éval

Vincent Poirier (Real Madrid) : 5 matchs, 14,2 mn, 4,2 pts, 4,0 rbds, 0,8 pd, 4,8 d’éval

Louis Labeyrie (Valence) : 3 matchs, 23,40 mn, 10,7 pts, 3,0 rbds, 0,3 pd, 13,3 d’éval

Grèce : pas si facile pour le Pana

À l’issue du premier match de la finale, remporté 100-72 par le Panathinaïkos face à Lavrio, on aurait pu penser que le titre allait être une simple formalité pour le club athénien. Mais l’équipe du sud de la Grèce a montré lors du match 2 qu’elle méritait sa place en finale, arrachant la rencontre après prolongations 94-89. Le miracle n’a cependant pas eu lieu, le Pana s’imposant de 29 et 16 points lors des deux parties suivantes pour remporter son 39e titre national, le cinquième d’affilée.

L’équipe de Lavrio (photo : Esake)

Le MVP de ces finales est l’ailier grec Ioannis Papapetrou (1994, 2,07 m), auteur de 16,0 pts, 4,8 rbds, 6,3 pds, 22,5 d’éval. En face, c’est surtout le meneur américain Tyson Carter (1998, 1,93 m) que l’on a remarqué, notamment pours ses 20 pts, 4 rbds et 6 pds pour 23 d’éval lors de la seule victoire de Lavrio.

Finale

Pana – Lavrio : 3-1

https://www.youtube.com/watch?v=-SlvkhV-o48

Israël : l’Hapoel Gilboa Galil ne rompt pas face au Maccabi Tel-Aviv

Bien que beau troisième de la saison régulière (avec un bilan de 19-10 comme le deuxième, l’Hapoel Holon), l’Hapoel Gilboa Galil n’était pas forcément attendu à telle fête. La surprise a commencé lorsque le club de Gan Ner, une localité du nord-est du pays, a balayé 2-0 l’Hapoel Holon en demi-finale. Et elle continue lors de la finale face à l’inamovible Maccabi Tel-Aviv, qui ne s’attendait sans doute pas à si forte opposition.

Déjà, à l’occasion du match 1 à domicile, le « club nation » a été accroché, ne l’emportant que 83-74. Le Maccabi a été porté par le meneur américain (1993, 1,88 m) Scottie Wilbekin (24 pts, 1 rbd, 1 pd, 18 d’éval), l’ailier italo-américain (1989, 2,03 m) Angelo Caloiaro (16 pts, 4/6 à trois-points, 2 rbds, 3 pds, 21 d’éval) et le pivot croate (1997, 2,08 m) Ante Zizic (11 pts, 9 rbds, 2 pds, 21 d’éval). En face, Jehyve Floyd (1997, 2,03 m), pivot américain (19 pts à 75 %, 7 rbds, 3 pds, 1 ctr, 23 d’éval), Yiftach Ziv, meneur israélien (1995) de 1,91 m (13 pts, 6 rbds, 4 pds, 22 d’éval) et Isaiah Cousins, arrière ricain (1994) de 1,93 m (12 pts à 100 % aux tirs, 1rbd, 2 pds, 12 d’éval) ont donné une belle réplique.

Scottie Wilbekin – Maccabi Tel-Aviv (photo : Euroleague)

Mais, pour Gilboa Galil, le meilleur était à venir avec une deuxième manche remportée 81-76 à domicile. Pour parvenir à ses fins, l’Hapoel s’est appuyé sur l’ailier-fort américain Kerry Blackshear (1997, 2,08 m), auteur de 20 pts (7/12 aux tirs dont 3/5 à trois-points) et 10 rbds pour 25 d’éval, sur l’arrière américain Joe Thomasson (1993, 1,93 m), qui a produit 17 pts (3/5 à trois-points), 5 rbds et 10 pds pour 28 d’éval, ainsi que sur Jehyve Floyd (9 pts, 5 rbds, 3 ctrs, 16 d’éval) et Yiftach Ziv (12 pts, 4 rbds, 4 pds, 15 d’éval). En face, Scottie Wilbekin a été énorme (34 pts à 9/19 aux tirs dont 6/10 à trois-points, 2 rbds mais 0 passe pour 25 d’éval), épaulé une nouvelle fois par Angelo Caloiaro (5 pts, 6 rbds, 12 d’éval) et Ante Zizic (4 pts à 2/8 aux tirs, 13 rbds, 1 ctr, 13 d’éval). Mais hormis le meneur américain (1993, 1,88 m) Chris Jones, auteur de 14 pts à 5/15 aux tirs dont 3/6 à trois-points, personne n’a aidé le trio majeur du Maccabi, auteur d’un horrible 10/41 à deux-points (24,4 %).

La belle de cette finale plus indécise qu’attendue aura lieu ce soir à Tel-Aviv.

Demies

Hapoel Holon – Gilboa Galil : 0-2

Maccabi Tel-Aviv – Hapoel Eilat : 2-0

Finale

Maccabi Tel-Aviv – Gilboa Galil : 1-1

Le Français en demi-finale

Frédéric Bourdillon (Hapoel Holon) : 3 matchs, 3,3 pts, 3,7 rbds, 1,0 pd, 2,7 d’éval

Italie : la Virtus Bologne balaye Milan !

Le duel entre l’Armani Milan et la Virtus Bologne en finale du championnat italien promettait beaucoup. On l’annonçait même très serré. Finalement, il n’en a rien été, le club d’Émilie-Romagne balayant l’équipe milanaise 4-0 avec un écart moyen de 11 points pour remporter son 16e titre national, le premier depuis 2001.

Le MVP de cette finale n’est nul autre que le génial meneur serbe Milos Teodosic. Auteur sur l’intégralité des play-offs de 17,4 pts, 3,0 rbds et 6,0 pds, il a produit sur les quatre matchs de la finale 15,5 pts (37 % à trois-points), 2,8 rbds, 6,0 pds pour 16,5 d’éval. Il a principalement été aidé par l’ancien nanterrien Kyle Weems, qui a réalisé une belle finale : 15,8 pts (47,8 % à deux-points, 57,9 % à trois-points), 5,3 rbds, 15,8 d’éval.

Milos Teodosic reçoit son titre de MVP des finales – Virtus Bologne (photo : Lega Basket -Camillo Castoria)

En face, les efforts de Kevin Punter (11,5 pts, 3,0 rbds, 0,5 pd, 7,3 d’éval), de Shavon Shields (13,3 pts, 5,3 rbds, 1,8 pd, 13,0 d’éval), Luigi Datome (11,3 pts, 3,0 rbds, 1,0 pd, 10,0 d’éval) et consorts n’auront pas suffi à l’équipe d’Ettore Messina.

Et Sacha Djordjevic va ainsi pouvoir quitter Bologne sur un sacre national.

Finale

Milan – Virtus Bologne : 0-4

Lituanie : le Zalgiris Kaunas sans pitié pour le Rytas Vilnius

Une promenade de santé, c’est ainsi que l’on pourrait qualifier la prestation du Zalgiris Kaunas lors de cette phase finale, terminée sans aucune défaite. En finale, le Rytas Vilnius n’a pas plus fait le poids que les précédents opposants du Zalgiris, s’inclinant par trois fois sur une marge moyenne de 16,0 points. Et le club de la deuxième ville lituanienne engrange ainsi son 11e titre national de suite !

Le meneur américain Thomas Walkup (1992, 1,93 m) a été nommé MVP de ces finales, qu’il a conclues sur de replettes statistiques : 14,3 pts, 3,7 rbds, 6,0 pds, 19,3 d’éval. Même en affichant un rendement encore meilleur (voir ci-dessous), l’intérieur français Joffrey Lauvergne n’a pas réussi à obtenir cette distinction, mais il se consolera avec son cinquième titre national.

Thomas Walkup – Zalgiris Kaunas (photo : LKL)

Du côté de Vilnius, le pivot croate (1991, 2,08 m) Ivan Buva (17,0 pts, 5,0 rbds, 1,3 pd, 17,3 d’éval), l’arrière américain (1988, 1,92 m) Andrew Goudelock (19,7 pts, 0,6 rbd, 2,3 pd, 16,7 d’éval) et le pivot lituanien (1997, 2,06 m) Martynas Echodas (12,7 pts, 5,7 rbds, 1,0 pd, 14,0 d’éval) ont fait de leur mieux, en vain.

Finale

Zalgiris Kaunas – Rytas Vilnius : 3-0

Le Français en finale

Joffrey Lauvergne : 3 matchs, 15,3 pts, 6,7 rbds, 20,0 d’éval

Turquie : l’Anadolu Efes explose le Fenerbahce

Auréolé de sa récente victoire en Euroleague, l’Anadolu Efes Istanbul partait logiquement favori de la finale de la BSL turque face à un Fenerbahce moins en verve qu’il y a quelques années. Mais rares doivent être ceux qui auront parié que l’équipe d’Ergin Ataman passerait une telle déculottée à celle coachée par Igor Kokoskov. En effet, l’Anadolu a remporté les trois manches par un écart moyen de 29,7 points ! Autant dire qu’il n’y a pas eu de débat.

Le MVP statistique de cette finale est Rodrigue Beaubois, d’une impressionnante adresse et auteur de 22,3 pts (voir ci-dessous). Si Adrien Moerman a été quelque peu en-dessous, l’arrière guadeloupéen a bien été aidé par deux stars de l’effectif : Vasilije Micic, auteur de 17,7 pts (45,5 % à trois-points), 3,7 rbds, 7,0 pds, 18,7 d’éval et Chris Singleton, qui a produit 11,3 pts (90 % à deux-points), 5,7 rbds, 1,3 pd, 16,7 d’éval. Plus surprenant, l’arrière turc Ahmet Tuncer (1993, 1,94 m) a réalisé une phase finale de toute beauté : 10,3 pts, 4,3 rbds, 5,7 pds, 16,3 d’éval.

Rodrigue Beaubois – Anadolu Efes (photo : Turkpix Haber Ajansi)

Du côté du Fener, en dehors de Nando de Colo (voir ci-dessous), qui aura tout donné, personne ne ressort du lot, si ce n’est le pivot tchèque Jan Vesely, auteur de 8,0 pts, 4,0 rbds, 4,0 pds, 13,3 d’éval.

La gifle est sévère pour le Fener, mais ce titre vient conclure une saison historique pour l’Anadolu Efes, victorieux sur la scène nationale comme europénne.

Finale

Anadolu Efes – Fenerbahce : 3-0

Les Français en finale

Nando de Colo (Fener) : 3 matchs, 15,7 pts, 2,3 rbds, 5,0 pds, 17,0 d’éval

Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes) : 3 matchs, 22,3 pts (73,3 % à deux-points, 66,7 % à trois-points), 1,3 rbd, 2,7 pds, 21,3 d’éval

Adrien Moerman (Anadolu Efes) : 3 matchs, 5,7 pts, 5,3 rbds, 0,3 pd, 9,7 d’éval

VTB League : le CSKA Moscou marche sur l’Unics Kazan

Du suspense ? Pas l’ombre d’un doute, pour le CSKA Moscou. Après avoir laissé une manche à ses adversaires en quarts (Nizhny Novgorod) et en demi-finale (Zenit Saint-Petersbourg), le club moscovite n’a pas eu cette attention en finale pour l’Unics Kazan, balayé 3-0 avec un écart moyen de 11,7 points. De quoi se remettre de sa décevante quatrième place au Final Four de l’Euroleague en remportant son 25e titre national.

Daniel Hackett – CSKA Moscou (photo : VTB League)

Le MVP de ces play-offs est le meneur italien (1987, 1,93 m) Daniel Hackett, auteur de13,7 pts, 3,3 pds et 3,2 rbds pour 14,6 d’éval. En finale, il a tourné à 11,3 pts (50 % à trois-points), 4,3 rbds, 4,3 pds, 14,3 d’éval. À ses côtés, ses principaux soutiens ont été l’intérieur allemand (1992, 2,11 m) Johannes Voigtmann (10,3 pts, 5,3 rbds, 2,3 pds, 15,3 d’éval) et l’ailier-fort géorgien (1991, 2,06 m) Tornike Shengeila (17,0 pts, 5,3 rbds, 2,0 pds, 16,7 d’éval).

Pour l’Unics Kazan, l’ailier-fort américain (1992, 2,03 m) John Brown a produit 16,0 pts, 6,7 rbds, 1,7 pd, 20,0 d’éval alors que l’arrière-ailier américain (1988, 1,96 m) John Holland générait 11,0 pts, 5,3 rbds, 1,7 pd, 14,0 d’éval. La déception pour Kazan est venue de l’ancien Limougeaud Jamar Smith (1987, 1,91m), moins en vue qu’à son habitude, avec 12,7 pts, 3,3 rbds, 2,0 pds, 8,0 d’éval.

Finale

CSKA Moscou – Unics Kazan : 3-0

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Allemagne : l’Alba Berlin surclasse Bayern Munich pour empocher le titre

Le Bayern Munich est tombé les armes à la main, mais il n’a rien pu faire, en finale de la BBL allemande, contre son rival d’Euroleague, l’Alba Berlin. L’équipe coachée par Andra Trinchieri pourra toutefois se consoler avec sa victoire, lors du match 2, sur le parquet berlinois. Mais cela a été insuffisant face à une armada menée de main de maître par l’entraîneur espagnol Aito Garcia Reneses, qui remporte ainsi son deuxième championnat allemand, pour aller avec ses 9 titres conquis en Espagne !

Le MVP de cette finale est le meneur américain Jayson Granger (1989, 1,89 m) : auteur de 11,8 points (40,0 % à deux-points, 35,3 % à trois-points), 2,0 rebonds, 5,5 passes, 12,5 d’évaluation sur la série, il s’est surtout distingué lors de la dernière partie, scorant 29 pts (5/8 à trois-points) pour 3 rbds, 3 pds et 25 d’éval. Il a été bien épaulé sur cette finale par l’ailier suédois Marcus Eriksson (1993, 2,01 m, 13,8 pts, 2,5 rbds, 11,5 d’éval), le pivot américain Ben Lammers (1995, 2,08 m, 10,5 pts, 3,0 rbds, 12,8 d’éval) et l’ailier-fort américain Luke Sikma (1989, 2,02 m, 8,3 pts, 6,8 rbds, 15,0 d’éval).

Jayson Granger – Alba Berlin (photo : Euroleague)

En face, se sont principalement distingués l’intérieur US James Gist (1986, 2,06 m, 8,5 pts, 4,0 rbds, 11,3 d’éval), l’arrière américain DJ Seeley (1989, 1,93 m, 15,8 pts, 50,0 % à trois-points, 2,8 rbds, 1,8 pd, 14,5 d’éval) et de l’ailier serbe Vladimir Lucic (1989, 2,04 m, 13,8 pts, 3,8 rbds, 12,8 d’éval).

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