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Final 4 Jeep Élite – Christophe Denis (consultant de La Chaîne L’Équipe) : « Un bel événement à couvrir »

Photo d’ouverture : Christophe Denis et Benoît Cosset (photo : Nicolas Luttiau – L’Équipe) Consultant pour La Chaîne L’Équipe, l’ancien entraîneur de Paris-Levallois, Rouen et Bourg-en-Bresse Christophe Denis va commenter les trois rencontres du Final 4 de Jeep Élite qui vont se dérouler ce jeudi et

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Photo d’ouverture : Christophe Denis et Benoît Cosset (photo : Nicolas Luttiau – L’Équipe)

Consultant pour La Chaîne L’Équipe, l’ancien entraîneur de Paris-Levallois, Rouen et Bourg-en-Bresse Christophe Denis va commenter les trois rencontres du Final 4 de Jeep Élite qui vont se dérouler ce jeudi et samedi. L’occasion de lui demander son avis de technicien du basket et de professionnel de la télévision sur cet événement et les matchs qui vont avoir lieu.

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Que pensez-vous de ce Final 4, comment l’envisagez-vous ?

Personnellement, je l’attends avec beaucoup d’excitation. Malgré le contexte que l’on connaît, cela va être un bel événement à couvrir. Pour tout le monde, joueurs, supporters, partenaires, médias, cela va être un beau cadeau, même si l’on peut être frustré par la manière dont les choses se sont passées jusqu’à maintenant.

Des voix se sont élevées contre la tenue de cette phase finale, qu’en pensez-vous ?

Il ne faut pas bouder son plaisir ! C’est un événement inhabituel, mais qui reste un véritable événement. Je suis un peu agacé qu’on puisse considérer que ces phases finales n’auraient pas dû avoir lieu ou qu’il s’agirait d’un titre au rabais. Il y a des absents, certes, mais il aurait pu y avoir des joueurs blessés, aussi. Alors oui, il est vrai que c’est un souci pour l’Asvel à qui il va manquer plusieurs joueurs, ou à Monaco à qui il va manquer Mathias Lessort et Ibrahima Fall Faye. Quant à nous, diffuseur, cela nous aurait fait plaisir d’avoir des équipes à 100 %. Mais il faut savoir faire avec ce qu’on a. C’est comme pour un coach : avant un match, il prépare un plan de jeu, mais dans le meilleur des cas, en match, 50 % de ce plan de jeu sera appliqué. Le reste, ça aura été de l’adaptation. Donc, il faut s’adapter. En outre, ce Final 4 va avoir lieu dans une très belle salle, la Kindarena de Rouen, avec des supporters qui vont être très heureux de participer à ce genre d’événement.

L’horaire de la première demi-finale (jeudi à 15h30) fait jaser ?

Si certains font la moue parce que la première demi-finale a lieu un jeudi à 15h30, je rappellerai juste que lors d’une Leaders Cup, le premier match a lieu à 13h30 sans que qui que ce soit crie au scandale…

« J’envisage une finale Dijon-Strasbourg ! »

Venons-en aux rencontres elles-mêmes. Quels sont vos favoris ?

Ce format sur un match sec met toutes les équipes sur un pied d’égalité. Mais j’envisage une finale Dijon-Strasbourg, ce sont deux équipes quasiment au grand complet et dans la meilleure dynamique. L’équipe qui me paraît arriver la mieux armée à Rouen, c’est Dijon. Elle a été flamboyante en quarts-de-finale, elle n’est pas amputée par l’absence de joueurs majeurs, si ce n’est la blessure de Chase Simon, elle a été redoutable tout au long de la saison. Et il y a ce côté affectif qui peut apporter un supplément de motivation à l’équipe : le coach et plusieurs joueurs vont quitter le club, ils vont avoir à cœur de bien terminer l’épopée commune. Comme un Final 4 se jouant sur des matchs secs est propice à ce genre de chose, je mets une pièce sur Dijon.

En ce qui concerne l’autre demi-finale, l’Asvel est amputée de nombreux joueurs-cadre (NDLR : Thomas Heurtel, Moustapha Fall, Guerschon Yabusele et William Howard avec l’équipe de France, Charles Kahudi blessé) alors que je vois la SIG dans la même dynamique que la JDA. Certes, il va leur manquer Jaromir Bohacik (NDLR : retenu par la sélection tchèque), mais il est surtout un facteur X dans leur jeu, et d’autres joueurs peuvent prendre ce rôle. Bien sûr, l’Asvel reste l’Asvel. Elle n’est peut-être pas favorite, au vu des absences, mais ça reste une armada. Mais aussi une équipe avec une cible dans le dos, qui va devoir jouer un premier match face à une SIG qui n’a rien à perdre et qui sera donc dangereuse. En outre, par rapport à ce que l’on a pu voir sur certains matchs cette saison, l’Asvel ne devra pas se relâcher pour gagner.

Les rencontres devraient de toutes manières être indécises ?

Il y a quatre équipes qui viennent forcément avec de l’ambition, il y aura de beaux joueurs, du talent, un contexte sympathique. J’espère donc que nous aurons une belle compétition. Surtout, je suis très heureux que ce Final 4 ait lieu. Nous verrons l’an prochain pour reprendre les formats habituels !

Dernier point, quel sera le dispositif de La Chaîne L’Équipe pour ce Final 4 ?

Je vais commenter les trois matchs aux côtés de Benoît Cosset. En outre, pour la finale, Simon Darnauzan assurera des interventions sur le bord du parquet.

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Que pensez-vous de ce Final 4, comment l’envisagez-vous ?

Personnellement, je l’attends avec beaucoup d’excitation. Malgré le contexte que l’on connaît, cela va être un bel événement à couvrir. Pour tout le monde, joueurs, supporters, partenaires, médias, cela va être un beau cadeau, même si l’on peut être frustré par la manière dont les choses se sont passées jusqu’à maintenant.

Des voix se sont élevées contre la tenue de cette phase finale, qu’en pensez-vous ?

Il ne faut pas bouder son plaisir ! C’est un événement inhabituel, mais qui reste un véritable événement. Je suis un peu agacé qu’on puisse considérer que ces phases finales n’auraient pas dû avoir lieu ou qu’il s’agirait d’un titre au rabais. Il y a des absents, certes, mais il aurait pu y avoir des joueurs blessés, aussi.

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