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Un coach grec raconte qu’il s’est retrouvé sous une attaque à la roquette avec ses enfants

Sur le site israélien Sport Walla, l’entraîneur Stefanos Dedas, 39 ans, a expliqué pourquoi il a pris la décision de quitter l’Hapoël Holon, et de revenir dans son pays pour coacher l’AEK Athènes. On peut le comprendre.

Sur le site israélien Sport Walla, l’entraîneur Stefanos Dedas, 39 ans, a expliqué pourquoi il a pris la décision de quitter l’Hapoël Holon, et de revenir dans son pays pour coacher l’AEK Athènes. On peut le comprendre.

« Je ne m’attendais pas à une offre de lAEK et mon plan était de partir uniquement si j’avais une offre d’une équipe d’Euroleague. Lorsque nous avons discuté en mai, nous n’avions pas encore subi les attaques à la roquette. Tout a changé ensuite. Le premier jour de l’opération, j’étais avec ma femme et mes trois enfants au Golden Mall à Rishon LeZion et nous étions assis à la terrasse d’un café. Soudain, il y a eu une alarme, et des roquettes en l’air et j’ai vu tous les Israéliens déguerpir. Une demi-heure plus tard et lorsque nous étions en voiture, nous avons eu une autre alarme. Encore une fois, tout s’est répété. Si j’étais seul, je m’en ficherais, mais mes enfants étaient très anxieux. Nous avons couru dans trois refuges différents jusqu’à ce que nous rentrions à la maison. Nous avons entendu les explosions et nous ne savions pas si une bombe était tombée ou si elle avait été désintégrée. Mes enfants ont 9, 6 et 2 ans et ils n’ont pas été avec moi toute la saison. Cette situation les a beaucoup affectés et j’ai réalisé que je venais de rater l’occasion de les convaincre de retourner en Israël la saison prochaine.
Je ne cherchais pas une nouvelle équipe. Je ne suis pas allé sur le marché. Si j’avais reçu des offres de la Russie ou de l’Espagne, je n’aurais pas quitté Holon, mais dès que la possibilité de retourner en Grèce s’est présentée, la perspective a changé. C’est une grande opportunité pour moi de combiner le travail avec la famille. J’ai eu une année difficile lorsque ma femme et mes enfants n’ont pas pu me rendre visite à cause du coronavirus. J’avais peur que si je continuais à vivre comme ça, ma motivation s’évaporerait. «

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