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Mondial U19 – J3 – La France passe ses nerfs sur l’Argentine, drôle de groupe B….

Photo d’ouverture : L’Iran rit du bon tour joué à Porto-Rico Pour cette dernière journée de la phase de poules, peu de surprises. Les têtes d’affiche ont prouvé leur domination et cinq des huit matchs programmés se sont terminés avec un écart compris entre 20 et 50 points. La Turquie a de son côté e

Photo d’ouverture : L’Iran rit du bon tour joué à Porto-Rico

Pour cette dernière journée de la phase de poules, peu de surprises. Les têtes d’affiche ont prouvé leur domination et cinq des huit matchs programmés se sont terminés avec un écart compris entre 20 et 50 points. La Turquie a de son côté eu du mal à se débarrasser du Mali alors que le groupe B a donné lieu à un jeu de dupes qui est retombé sur le nez de Porto-Rico…

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Groupe A

La hiérarchie qui s’était dessinée lors des deux premières journées de ce groupe s’est confirmée pendant cette dernière rencontre de poule : le Canada et la Lituanie sont deux têtes au-dessus de leurs opposants sénégalais et japonais.

Canada contre Sénégal, opposition de style

L’immense pivot canadien Zach Edey (2,20 m, 2002, Purdue/USA) s’est bien amusé : 18 pts (mais à 7/16 aux tirs), 17 rebonds, 2 contres, 27 d’évaluation. En face, l’un des rares à surnager a été le Manceau Dahaba Magassa (1,91 m, 2002, arrière), auteur de 15 pts (à 6/16 aux tirs), 4 rbds, 3 passes, 4 balles perdues pour 7 d’éval. Dans un match marqué par une forte maladresse (27,8 % aux tirs pour les Sénégalais, 36,9 % pour les Canadiens, 55 rebonds à 61 !), le Canada s’est malgré tout promené du début à la fin du match. Un symbole, l’évaluation collective : 87-31.

Zach Edey – Canada

La Lituanie n’a guère fait plus de détail contre le Japon : 123-45 à l’évaluation finale, tout est dit… Sept Baltes ont une évaluation égale ou supérieure à 10 avec en tête d’affiche leur leader, Azuolas Tubelis (2,08 m, 2002, Arizona/NCAA, ailier-fort), qui s’est bien repris après son mauvais match contre le Sénégal (0 d’éval), scorant 15 pts (7/13 aux tirs), 3 rbds, 4 pds, 5 interceptions et 21 d’éval. Chez les Japonais, seul Atsuya Ogawa (1,91 m, 2002, Tsukuba University/JAP) arrive à 10 pts (5/9 aux tirs) et 10 d’éval.

Le Canada (1er du groupe A) va donc hériter d’un huitième-de-finale a priori facile contre le quatrième du groupe B, sans doute l’Iran. L’attend ensuite un quart moins amusant, probablement face à l’Espagne. La Lituanie (2e du groupe A), pour sa part, se retrouvera en huitièmes face au troisième du groupe B, XXX, avant d’éventuellement retrouver la France en quarts-de-finale. Quant au Sénégal (3e du groupe A) et au Japon (4e), ils seront confrontés aux deux premiers du groupe B, respectivement la Lettonie et la Serbie. Rien d’une partie de plaisir…

Canada – Sénégal : 85-56

Lituanie – Japon : 95-63

Azuolas Tubelis – Lituanie

Groupe B

À la mi-temps, peu de monde aurait misé un centime sur les Serbes, menés 45-32 et peu convaincants. Mais, comme leurs aînés, les jeunes Serbes sont imprévisibles et capables du pire, en première mi-temps, comme du meilleur, après la pause. Ils ont pris leur temps, n’assurant leur succès par le plus petit des écarts que dans les derniers instants de la partie. Les Lettons peuvent se mordre les doigts de leur maladresse aux lancers francs (11/21 ; 52,4 %, contre 18/23, 78,3 % pour les Serbes).

Vojin Medarevic – Serbie

Pour les Baltes, Kristians Feierbergs (2,03 m, 2002, Sojky Pelhrimov/CZE, ailier) est à nouveau le meilleur joueur : 12 pts à 5/8 aux tirs, 6 rbds, 16 d’éval. Insuffisant face aux 16 pts à 6/15, 5 rbds et 15 d’éval de Nikola Jokic (2,08 m, 2003, Mega Soccerbet, ailier-fort) et aux 11 pts à 4/7,6 rbds et 15 d’éval du moins connu mais très intéressant Vojin Medarevic (2,05 m, 2002, Dynamic Belgrade, pivot).

Nikola Jovic – Serbie

En ce qui concerne les Portoricains, on ne peut s’empêcher de penser qu’ils ont cherché à calculer afin d’éviter les États-Unis dans la phase finale mais qu’ils s’y sont très mal pris. En gros, pour éviter l’ogre américain et terminer troisième du groupe B, les Portoricains devaient perdre contre l’Iran, mais de moins de 11 points. Résultat : une défaite de 13 points, un huitième de finale difficile face au Canada puis, en cas de victoire, l’Espagne ou l’Australie avant d’éventuellement défier les États-Unis. Une belle réussite, donc… En face, on appréciera le fait que les Iraniens aient fait honneur à leurs couleurs en montrant un jeu très collectif (22 passes pour 26 paniers réussis) et une belle volonté défensive concrétisée par 7 contres. À la tête de l’équipe, on notera les prestations de Piter Girgoorian (1,99 m, 2002, Kalleh/IRA, arrière, 24 pts à 6/12 aux tirs, 5 rbds, 2 pds pour 18 d’éval) et de Sorena Alizadeh Goorandani (2,06 m, 2002, Kalleh, pivot, 14 pts à 5/9, 6 rbds, 3 ctrs, 17 d’éval).

Sorena Alizadeh Goorandani – Iran

Dans ce groupe étonnant, la Serbie finit donc invaincue sans avoir particulièrement impressionné, devant une Lettonie ballottée à domicile, des Portoricains malhabiles et des Iraniens méritants à défaut d’être dominateurs. La Serbie dispose d’un tableau jouable jusqu’en demi-finales (Japon puis vainqueur de Turquie-Argentine) où elle pourrait rencontrer la France. Les Lettons vont faire face au Sénégal avant, en cas de victoire, de défier les États-Unis. Les Portoricains, nous l’avons vu, ont tiré le gros lot. Et les Iraniens affronteront la Lituanie avant, s’ils créent la surprise, d’affronter la France ou le Mali.

Serbie – Lettonie : 71-70

Iran – Porto-Rico : 81-68

Groupe C

L’équipe de France avait à se faire pardonner sa mauvaise fin de match et sa défaite face à l’Espagne. Malheureusement pour elle, c’est l’Argentine qui en a fait les frais. Les Sud-Américains étaient déjà menés 40-20 à la mi-temps et, s’ils se sont quelque peu rebellés au troisième quart-temps (23-19 à leur avantage), cela n’a fait que revigorer les Bleuets, qui ont passé un cinglant 30-9 à leurs adversaires dans le dernier acte. Les Français se sont montrés plutôt adroits (50 % à deux-points, 35,3 % à trois-points) avec un bémol pour les lancers francs : 13/28, 46,4 %… Dont un horrible 1/8 pour Yvan Ouedraogo (2,03 m, 2002, Nebraska/NCAA, pivot).

Guillaume Eyango – France

Pour le reste, la marque est bien répartie, avec comme top scoreur Lucas Ugolin (1,96 m, 2002, Nancy), auteur de 13 pts à 5/12 aux tirs pour une éval de 13. À l’évaluation, ce sont les deux ailiers-forts, Guillaume Eyango (2,02 m, 2002, Nantes) et Victor Wembanyama (2,20 m, 2004, Nanterre), qui décrochent la meilleure marque – 19, le premier avec 12 pts à 5/5 aux tirs (dont 2/2 à trois-points), 4 rbds et 3 pds, le second avec 10 pts (3/10 aux tirs dont 0/1 à trois-points), 12 rbds et 3 contres. Chez les Argentins, seul Manuel Rodriguez Ortega (2,02 m, 2002, Boca Juniors/ARG, intérieur) surnage : 10 pts (5/12 aux tirs), 6 rbds, 11 d’éval.

Lucas Ugolin – France

Pour sa part, l’Espagne n’a pas laissé l’ombre d’une chance à la Corée, proprement laminée, avec notamment un terrible 1/22 à trois-points. Un seul joueur échappe au carnage, l’habituel Jun Seok Yeo (2,03 m, 2002, Yongsan HS/COR, ailier) avec ses 26 pts (mais à 9/27), 12 rbds et 14 d’éval. Chez les Espagnols, on fera ressortir Milan Jimenez (1,98 m, 2002, Valence), auteur de 20 pts (7/14 aux tirs), 3 rbds et 18 d’éval en 11’30.

Milan Jimenez – Espagne

Dans ce groupe C, la France termine première au panier-average, devant l’Espagne et l’Argentine, qui ont le même bilan de 2 victoires et 1 défaite. Pour une fois, nos « meilleurs ennemis » ibères se sont emmêlés les crayons dans leurs calculs (si tant est qu’ils en aient fait…) : en terminant deuxièmes, ils se retrouvent dans la moitié de tableau des États-Unis, qu’ils retrouveront en demi-finales s’ils vont jusque là (il leur faudra d’abord vaincre le Canada en quarts, a priori). En huitièmes-de-finale, les Français vont retrouver les Maliens qui les avaient surpris en demi-finale il y a deux ans – mais les U19 maliens de cette année semblent moins performants que leurs aînés. Au tour suivant, ils pourraient affronter la Lituanie ou l’Iran avant, si tout va bien, d’éventuellement retrouver les Argentins ou de défier les Serbes pour une place en demi-finale.

France – Argentine : 89-52

Espagne – Corée : 99-48

Groupe D

L’Australie aura tenu tête aux États-Unis pendant une mi-temps (42-44), ils ne sont pas si nombreux à pouvoir s’en targuer. Mais le retour des vestiaires a été fatal aux Océaniens : 8-23. Dominateurs au rebond (56 à 39), réalisant 12 contres (dont 4 pour Chet Holmgren), mais médiocres aux lancers francs 13/24 (54,2 %) et dispendieux dans la gestion du ballon (21 balles perdues contre 10 aux Aussies), les Nord-Américains ont une nouvelle fois fait preuve de leur force collective, avec cinq joueurs à plus de 10 points, dont Ken Lofton Jr (2,00 m, 2002, Louisiana Tech University/NCAA, ailier), auteur de 16 pts à 6/7, 7 rbds, 2 pds pour 22 d’éval. Du côté des antipodes, Dyson Daniels (1,97 m, 2003, Centre of Excellence/AUS, meneur) était bien seul, avec ses 18 pts (7/17 aux tirs), 5 rbds, 4 pds et 16 d’éval.

Ken Lofton Jr – États-Unis

Jusque là sans ressources face à leurs opposants, les Maliens ont relevé la tête pour embêter les Turcs jusque dans les dernières secondes du match, ne s’inclinant que de quatre points. Plutôt discret jusqu’à cette rencontre, Oumar Ballo (2,08 m, 2002, Arizona/NCAA, pivot) a montré son potentiel 16 pts à 8/15 aux tirs, 13 rbds, 3 ctrs, 27 d’éval. Problème, l’un de ses seuls soutiens a été celui de Mohamed Sidibé (2,05 m, 2002, Nancy, pivot), avec ses 13 pts à 4/11, ses 5 rbds et ses 11 d’éval. Trop peu pour venir à bout de Turcs emmenés par Furkan Haltali (2,06 m, 2002, Besiktas, pivot) et ses 9 pts, 7 rbds, 3 pds et 16 d’éval.

Batin Tuna – Turquie

Les États-Unis terminent invaincus cette phase de poule, devant la Turquie, l’Australie et le Mali. Pour les Nord-Américains, le chemin est grand ouvert jusqu’aux demi-finales (la faible Corée en huitième puis le vainqueur de Sénégal-Lettonie), où ils retrouveront probablement le Canada ou l’Espagne. Mais rien ne semble pouvoir les écarter du titre… La Turquie va affronter l’Argentine avant, en cas de succès, de rencontrer le vainqueur de Serbie-Japon. Pas évident… L’Australie, elle, démarre sa phase éliminatoire par un match contre l’Espagne, pas vraiment un cadeau. Quant au Mali, il va se dresser sur la route de la France, un remake de la demi-finale de 2019…

États-Unis – Australie : 87-66

Turquie – Mali : 58-54

Le programme des huitièmes-de-finale (tous les matchs ce mercredi), dans l’ordre du tableau :

Canada – Porto-Rico

Espagne – Australie

Sénégal – Lettonie

Corée – États-Unis

Lituanie – Iran

France – Mali

Japon – Serbie

Argentine – Turquie

Photos : FIBA

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Groupe A

La hiérarchie qui s’était dessinée lors des deux premières journées de ce groupe s’est confirmée pendant cette dernière rencontre de poule : le Canada et la Lituanie sont deux têtes au-dessus de leurs opposants sénégalais et japonais.

Canada contre Sénégal, opposition de style

L’immense pivot canadien Zach Edey (2,20 m, 2002, Purdue/USA) s’est bien amusé : 18 pts (mais à 7/16 aux tirs), 17 rebonds, 2 contres, 27 d’évaluation. En face, l’un des rares à surnager a été le Manceau Dahaba Magassa (1,91 m, 2002, arrière), auteur de 15 pts (à 6/16 aux tirs), 4 rbds, 3 passes, 4 balles perdues pour 7 d’éval. Dans un match marqué par une forte maladresse (27,8 % aux tirs pour les Sénégalais, 36,9 % pour les Canadiens, 55 rebonds à 61 !), le Canada s’est malgré tout promené du début à la fin du match. Un symbole, l’évaluation collective : 87-31.

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