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Nando De Colo : « Les derniers entraînements ont été beaucoup plus intenses »

Le Nordiste Nando De Colo (1,96m, 34 ans) s’apprête à vivre ses 3e Jeux Olympiques, en entrant dans le vif du sujet avec un match dimanche contre les Etats-Unis.

Le Nordiste Nando De Colo (1,96m, 34 ans) s’apprête à vivre ses 3e Jeux Olympiques, en entrant dans le vif du sujet avec un match dimanche contre les Etats-Unis.

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Vous qui allez participer à vos troisièmes Jeux Olympiques, quelle est votre analyse de cette préparation qui est très différente des précédentes, notamment en 2016 où vous aviez dû passer par la case TQO à Manille avant de vous rendre à Rio, alors que là vous étiez qualifiéq d’office mais avec seulement trois matches de préparation ?

C’est vrai que comparé à 2016, la préparation est un peu plus « facile », parce qu’on n’a pas besoin de passer par les TQO, et on a vu qu’il y avait eu pas mal de surprises. C’est maintenant que l’on peut voir la chance d’avoir fait un résultat en 2019. Après, on sort tous de saisons très compliquées dues à la situation sanitaire. On n’a pas eu énormément de repos entre temps pour se remettre au boulot. On essaye de faire le maximum. Trois matches de préparation, ce n’est pas énorme, on aurait pu espérer mieux, mais il faut faire avec. On essaye de vite retenir les leçons de ces trois matches et de continuer d’avancer pour être prêt dimanche.

Vous allez retrouver les Etats-Unis deux ans après. Ce n’est pas la même équipe. En discutez-vous entre vous, notamment avec les joueurs NBA de l’équipe ?

Il y a des discussions entre nous, et ce ne sont pas seulement les joueurs qui évoluent en NBA qui nous parlent de leur expérience. On sait quel style de jeu les Américains aiment jouer. Le plus important aujourd’hui, c’est de se concentrer sur nous, sur ce que l’on veut mettre en place sur le terrain. On a encore une certaine marge de progression, même s’il nous reste très peu de jours avant le début des Jeux Olympiques. On sait que les Etats-Unis ont une belle revanche à prendre par rapport à 2019. Le plus important, c’est de rendre notre groupe plus fort.

Entre ceux qui sont en protocole COVID et ceux qui sont encore en finale NBA, pensez-vous qu’il y aura cinq joueurs américains en tenue dimanche ? Vous, vous avez l’avantage d’être depuis une semaine  tous ensemble ?

Je rebondis sur ce que je viens de dire : le plus important est de se concentrer sur nous. On est au Japon, entre nous, on fait attention à respecter les règles sanitaires. Ce qui se passe dans les autres équipes, ce n’est pas notre problème. On suit bien sûr les informations, mais le plus important c’est que l’on soit prêt dimanche, et que l’on aille en améliorant notre jeu.

Face au Japon, vous avez pris 46 points en une mi-temps. Quand vous parlez de vous recentrer sur vous, c’est en priorité sur la défense ?

Sur tout ce qui nous arrive aujourd’hui, c’est d’abord une prise de conscience individuelle. C’est ce que l’on a essayé de faire passer lors des derniers meetings avec les joueurs. Dès que l’on prendra conscience de ce que l’on pourra apporter à l’équipe, le collectif va plus se mettre en place. C’est vrai que l’on a été très surpris en première mi-temps contre le Japon, et même pendant tout le match, on n’a pas réussi à installer notre jeu. Il y a plein de facteurs à côté qui font que l’on n’était pas dans la meilleure situation, mais ça ne sert à rien de se trouver des excuses. Il faut prendre ce match comme une bonne leçon, et faire le maximum sur les jours qui viennent pour être vraiment concentrés sur ce que l’on demande, essayer de trouver ces automatismes entre nous qui manquent encore un peu. Après le Japon, on a eu un bon retour vidéo par rapport à ce que l’on a pu produire sur le terrain. On a pris conscience que l’on pouvait faire beaucoup mieux et que la compétition arrive à grand pas. A partir de là, les derniers entraînements ont été beaucoup plus intenses. C’est bien que les joueurs en prennent conscience.

Photo: FIBA
« Aujourd’hui, on arrive avec un nouveau groupe, et le mot d’ordre est d’être en mission »

Le thème de 2019 était « La Casa de Papel ». Quel est celui de 2021 ?

Le thème de 2019 est venu au début d’une blague. Il a pris forme mais malheureusement ça n’a pas été jusqu’au bout. Aujourd’hui, le mot qui ressort de la part du coach, c’est surtout d’être en mission. Il faut un peu oublier notre passé et nous concentrer sur ce qui nous attend. Si les JO s’étaient passés en 2020, on aurait pu surfer sur cette dynamique de 2019. Aujourd’hui, on arrive avec un nouveau groupe, et le mot d’ordre est d’être en mission. Peut-être qu’au fil des matches, on arrivera à trouver un thème qui correspond à ça.

Que pensez-vous de cette nouvelle formule avec des poules de 4, sans droit à l’erreur ?

C’est une évidence que la formule change un peu notre approche des matches. On sait qu’au bout de deux matches, la compétition peut être finie. Et même si on fait un résultat dès dimanche, on sait que le deuxième match (NDLR : contre la République Tchèque) sera également très important. On sait que l’on peut se retrouver avec des égalités, il faut penser à toutes les possibilités. Ça a été répété maints et maints fois par Vincent (Collet). Il a bien fait comprendre que, sans laisser le premier de côté, le deuxième match va être le match-clé de notre compétition. Quelque soit le résultat du premier, c’est celui-là qui va nous envoyer plus loin dans la compétition. On essaye de faire les derniers ajustements pour être prêt dimanche.

Pensez-vous qu’avec ce groupe, vous aurez le temps de retrouver la qualité d’application de la dernière Coupe du Monde ?

Premièrement, il faut vraiment faire une différence entre 2019 et aujourd’hui. Encore une fois, on n’est pas sur la vague de 2019. L’effectif a évolué, et contrairement à 2019 où on a eu une grosse préparation avec davantage de matches, là, c’est un été différent. Le match du Japon nous a montré que l’on a encore beaucoup de choses à faire évoluer, et c’est ce que l’on essaye de faire durant la semaine qui nous reste. On a très bien travaillé sur nos derniers entraînements, que ce soit en vidéo, en piéton, et aujourd’hui avec beaucoup plus de contacts. C’est ce que j’ai dit aux gars, le plus important c’est d’être ensemble dans les moments compliqués. On en aura, dans tous les cas. On sait que l’on peut avoir des moments extraordinaires parce qu’on a énormément de talents dans l’équipe, et dans ces moments-là c’est facile que tout le monde se mette au service de l’équipe. Le plus important, c’est quand ça sera un peu moins bien, où là il va falloir trouver ce groupe qui vit bien ensemble pour continuer d’avancer.

Est-ce que les duos et trios, dont a parlé Vincent Collet au début du stage, commencent à bien se former avec les entraînements ?

Sur le terrain, on essaye de communiquer un maximum entre nous. Les duos, les trios se forment car il y a des joueurs qui ont évolué ensemble toute la saison. C’est plus au coach de voir ça, de savoir qui mettre sur le terrain et avec qui. Je pense qu’il en est conscient et le fait d’avoir eu des rendez-vous individuels avec chacun en terme de communication doit apporter un plus à cet aspect du jeu.

Le fait d’évoluer au Fener avec lui, vous permet-il d’avoir un rôle de scout vis-à-vis de Jan Vesely ?

On n’a pas encore trop évoqué la République Tchèque, même si on sait que c’est le match important. Le moment venu, évidemment, ça sera à chacun de communiquer sur ce qui peut nous avantager pendant ce match.

Thomas Bach, le président du CIO, a dit qu’il y aura des bandes-son pendant les matches. Vous pensez que c’est mieux que d’avoir un silence total ?

On a joué sans public toute la saison. Seuls les membres de l’équipe pouvaient assister aux matches. En terme d’ambiance, on était loin du vrai Fenerbahçe. Au final, le plus important c’est ce que l’on produit sur le terrain. Evidemment, c’est toujours bien d’avoir un public derrière soi, mais on est très loin de nos proches, de nos familles, des fans en général, pour se dire que c’est quelque chose de vraiment important. Cette année, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir des matches avec ce sytème de bande-son, donc on verra ce que ça donne.

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Vous qui allez participer à vos troisièmes Jeux Olympiques, quelle est votre analyse de cette préparation qui est très différente des précédentes, notamment en 2016 où vous aviez dû passer par la case TQO à Manille avant de vous rendre à Rio, alors que là vous étiez qualifiéq d’office mais avec seulement trois matches de préparation ?

C’est vrai que comparé à 2016, la préparation est un peu plus « facile », parce qu’on n’a pas besoin de passer par les TQO, et on a vu qu’il y avait eu pas mal de surprises. C’est maintenant que l’on peut voir la chance d’avoir fait un résultat en 2019. Après, on sort tous de saisons très compliquées dues à la situation sanitaire. On n’a pas eu énormément de repos entre temps pour se remettre au boulot. On essaye de faire le maximum. Trois matches de préparation, ce n’est pas énorme, on aurait pu espérer mieux, mais il faut faire avec. On essaye de vite retenir les leçons de ces trois matches et de continuer d’avancer pour être prêt dimanche.

Vous allez retrouver les Etats-Unis deux ans après. Ce n’est pas la même équipe. En discutez-vous entre vous, notamment avec les joueurs NBA de l’équipe ?

Il y a des discussions entre nous, et ce ne sont pas seulement les joueurs qui évoluent en NBA qui nous parlent de leur expérience. On sait quel style de jeu les Américains aiment jouer. Le plus important aujourd’hui, c’est de se concentrer sur nous, sur ce que l’on veut mettre en place sur le terrain. On a encore une certaine marge de progression, même s’il nous reste très peu de jours avant le début des Jeux Olympiques. On sait que les Etats-Unis ont une belle revanche à prendre par rapport à 2019. Le plus important, c’est de rendre notre groupe plus fort.

Entre ceux qui sont en protocole COVID et ceux qui sont encore en finale NBA, pensez-vous qu’il y aura cinq joueurs américains en tenue dimanche ? Vous, vous avez l’avantage d’être depuis une semaine  tous ensemble ?

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Photo d’ouverture: FIBA

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