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JO – Présentation – France vs États-Unis : l’ogre américain veut sa revanche

C’est ce dimanche à 14 heures (heure française) que débutent pour les Bleus le tournoi des Jeux Olympiques de Tokyo 2021. Une entrée en fanfare face au plus redoutable et redouté des adversaires, les États-Unis.

C’est ce dimanche à 14 heures (heure française) que débutent pour les Bleus le tournoi des Jeux Olympiques de Tokyo 2021. Une entrée en fanfare face au plus redoutable et redouté des adversaires, les États-Unis.

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L’épouvantail

Il suffit de jeter un œil un peu plus loin dans cet article pour prendre la mesure de ce que représentent les États-Unis dans le concert du basket mondial. Et donc la tâche qui attend les Français en ouverture du tournoi olympique. Un ogre, tout simplement. Qui plus est revanchard, après l’humiliante défaite subie par les « boys » face à la France en quart-de-finale du Mondial 2019 (79-89), dernière grande compétition intercontinentale à avoir eu lieu.

Depuis lors, les Américains ont toujours cette arête dans la gorge et ne rêvent que de retrouver les Bleus. Ce qui sera chose faite ce dimanche sur le coup de 14 heures, heure française.

Draymond Green

L’équipe constituée par coach Gregg Popovich n’est pas une « dream team », dans le sens où manquent une bonne quantité de stars, au premier rang desquelles LeBron James, James Harden ou Kyrie Irving. Mais Team USA se présente quand même avec quelques grands noms, comme Devin Booker, Draymond Green, Damian Lillard, Jayson Tatum ou, surtout, Kevin Durant ainsi que deux tout frais vainqueurs des finales NBA, Jrue Holiday et Khris Middleton. Le souci pour cette sélection tient à son manque de préparation : elle ne sera au complet que ce samedi, une fois que les deux vainqueurs des finales NBA et Devin Booker, finaliste malheureux, auront rejoint leurs camarades à Tokyo. Coéquipiers parmi lesquels pourrait faire défaut Zach LaVine, mis à l’isolement en début de semaine pour « protocole Covid » et arrivé hier à Tokyo : passera-t-il les tests de dépistage à l’arrivée et pourra-t-il rejoindre ses coéquipiers en temps et en heure ? Rien n’est encore dit à l’heure où ces lignes sont écrites. Quoi qu’il en soit, c’est un adversaire de très fort calibre qui se dresse face aux Bleus, avec une forte envie de revanche. De quoi être rapidement fixé sur les ambitions que pourra réellement avoir l’équipe de France sur ces JO.

La présentation de Team USA

Le palmarès aux Jeux olympiques

Les États-Unis sont les ogres du basket mondial. À chacune de leurs 18 participations aux Jeux olympiques, ils sont montés sur le podium. Avec trois « déceptions », autrement dit une médaille qui ne soit pas d’or. En 1972, personne n’a oublié cette incroyable fin de match contre l’URSS, qui gagnera 51-50. En 1988, les universitaires envoyés à Séoul, dont Mitch Richmond, Stacey Augmon, Danny Manning, Dan Majerle ou, surtout, David Robinson, furent à nouveau défaits en demi-finale par l’URSS, qui comptait dans ses rangs rien moins qu’Alexandre Volkov, Sarunas Marciulonis, Rimas Kurtinaitis, Valdemaras Chomicius ou Arvydas Sabonis. Une équipe assez forte pour venir à bout, en finale, de la Yougoslavie de Drazen Petrovic, Toni Kukoc, Zarko Paspalj, Vlade Divac ou Dino Radja.

Le match de 1972 en version intégrale

Cette défaite amena les États-Unis à envoyer dans les grandes compétitions non plus des universitaires, trop tendres malgré leurs évidentes qualités, mais les stars de la NBA. Nul n’a oublié la Dream Team de 1992… Mais, en 2004, à Athènes, ce n’est plus vraiment une « dream team » qui s’avance en demi-finale contre l’Argentine, « juste » une sélection NBA de très bon niveau, comprenant Carmelo Anthony, Dwyane Wade, Tim Duncan, Allen Iverson, Stephon Marbury et un jeune LeBron James. Insuffisant toutefois face à la magie d’un incroyable collectif argentin et de maîtres à jouer tels que Carlos Delfino, Andres Nocioni, Ruben Wolkowyski, Luis Scola, Hugo Sconochini, Walter Hermann ou Manu Ginobili (89-81). Depuis, les États-Unis ont raflé tous les titres olympiques, non sans souffrir par deux fois en finale face à l’Espagne en 2008 et 2012, pour ce qui a été considéré comme le plus beau match de tous les temps (107-100).

Les highlights de la finale de 2012

La star : Kevin Durant

L’un des plus beaux joueurs à voir évoluer sur un parquet de basket-ball. Et un palmarès à la hauteur des prestations du « kid de Washington DC » (sa ville de naissance, en 1988) : en NBA, deux fois champion avec les Golden State Warriors, MVP de la NBA en 2014, deux fois MVP des finales (2017 et 18), 11 sélections au All-Star Game ; en équipe nationale, champion du monde 2010, médaille d’or aux JO 2012 et 2016, meilleur joueur du Mondial 2010.

Kevin Durant

Très grand pour un ailier (sa taille est évaluée entre 2,08 m et 2,11 m), mobile, adroit de près comme de loin, bon rebondeur, capable de défendre fort, il n’a pas de défaut si ce n’est une relative fragilité physique qui lui a valu de passer plus d’un an sans jouer à la suite d’une rupture du tendon d’Achille. Lui qui tourne à 27,0 points de moyenne sur ses 884 matchs de NBA sera la principale arme offensive de Team USA. Et l’on ne voit pas bien qui pourrait l’arrêter…

Le joueur à suivre : Keldon Johnson

Keldon qui ? Jusqu’à ces derniers jours, ils n’étaient pas bien nombreux à pouvoir situer Keldon Johnson sur l’échiquier du basket. Il faut dire que sans le forfait de Bradley Beal, et sans ses excellentes prestations lors des matchs de préparation de Team USA, le natif de Chesterfield (Virginie) n’aurait pas pris la lumière. Drafté en 29e position par les Spurs de San Antonio en 2019, le jeune ailier (1,96 m, 1999) a produit deux premières saisons de NBA de bonne facture, marquant notamment 12,8 points par match cette saison tout en gobant 6,0 rebonds.

Keldon Johnson

Il fera principalement office de 12e homme, on peut imaginer. Mais son rôle pourrait être plus important en début de tournoi, le temps que les derniers arrivés (Jrue Holiday, Devin Booker, Khris Middleton, Zach LaVine) digèrent le décalage horaire.

L’effectif

NomPosteÂgeTailleClub
Bam Abdebayo4/5242,07 mMiami Heat  
Devin Booker2241,95 mPhoenix Suns
Kevin Durant3/4322,10 mBrooklyn Nets
Jerami Grant4272,04 mDetroit Pistons
Draymond Green4311,98 mGolden State Warriors
Jrue Holiday1311,89 mMilwaukee Bucks
Keldon Johnson3211,96 mSan Antonio Spurs
Zach Levine2261,95 mChicago Bulls
Damian Lillard1311,86 mPortland Blazers
JaVale McGee5332,13 mDenver Nuggets
Khris Middleton3/4292,01 mMilwaukee Bucks
Jayson Tatum3232,04 mBoston Celtics

Les précédents

Depuis leur première rencontre lors des JO de Londres en 1948, la France et les États-Unis se sont rencontrés à 19 reprises. Et les Bleus présentent un bilan logiquement négatif de 4 victoires pour 15 défaites (dont un terrible 120-62 aux JO de Los Angeles 1984).

Damian Lillard

La première victoire tricolore date de 1979 : lors de la Coupe intercontinentale, à Lyon, les Bleus l’ont emporté 98-86 avec 23 points d’Apollo Faye (Limoges) et 17 d’Éric Beugnot (Le Mans). Suivront deux succès en match amical, en 1983 à Brasilia et en 1986 à Paris. Mais la seule « vraie » victoire de l’équipe de France est toute récente, remontant aux quarts-de-finale du Mondial 2019 (89-79).

Notre pronostic : États-Unis 60 %-France 40 %

Ce n’est pas faire preuve de défaitisme que de penser que Team USA devrait battre la France lors de ce premier match. Même s’ils seront éventuellement diminués par l’arrivée tardive des trois finalistes NBA, les États-Unis présentent quand même un effectif hors norme. Certes, ils peuvent sembler un peu limités à l’intérieur mais l’on sait que les Américains savent souvent s’adapter à cette donne. En outre, Gregg Popovich ne cesse de le répéter, Team USA veut sa revanche face à la France.

Gregg Popovich

De plus, côté tricolore, la préparation n’a pas forcément été des plus fluides et l’équipe semble encore se chercher. Qui plus est, ce match contre les États-Unis n’est pas forcément le plus important de ce premier tour – il sera en revanche crucial de vaincre la République Tchèque et l’Iran, deux opposants à ne surtout pas négliger.

Enfin, il faut être réaliste, l’effectif français n’a pas le même niveau que celui de Team USA, même avec des fers de lance tels que Rudy Gobert, Evan Fournier ou Nando de Colo. À eux et à leurs coéquipiers de trouver la force collective pour nous faire mentir, nous en serions ravis !

Toutes photos : USA Basketball

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L’épouvantail

Il suffit de jeter un œil un peu plus loin dans cet article pour prendre la mesure de ce que représentent les États-Unis dans le concert du basket mondial. Et donc la tâche qui attend les Français en ouverture du tournoi olympique. Un ogre, tout simplement. Qui plus est revanchard, après l’humiliante défaite subie par les « boys » face à la France en quart-de-finale du Mondial 2019 (79-89), dernière grande compétition intercontinentale à avoir eu lieu.

Depuis lors, les Américains ont toujours cette arête dans la gorge et ne rêvent que de retrouver les Bleus. Ce qui sera chose faite ce dimanche sur le coup de 14 heures, heure française.

Draymond Green

L’équipe constituée par coach Gregg Popovich n’est pas une « dream team », dans le sens où manquent une bonne quantité de stars, au premier rang desquelles LeBron James, James Harden ou Kyrie Irving. Mais Team USA se présente quand même avec quelques grands noms, comme Devin Booker, Draymond Green, Damian Lillard, Jayson Tatum ou, surtout, Kevin Durant ainsi que deux tout frais vainqueurs des finales NBA, Jrue Holiday et Khris Middleton. Le souci pour cette sélection tient à son manque de préparation : elle ne sera au complet que ce samedi, une fois que les deux vainqueurs des finales NBA et Devin Booker, finaliste malheureux, auront rejoint leurs camarades à Tokyo. Coéquipiers parmi lesquels pourrait faire défaut Zach LaVine, mis à l’isolement en début de semaine pour « protocole Covid » et arrivé hier à Tokyo : passera-t-il les tests de dépistage à l’arrivée et pourra-t-il rejoindre ses coéquipiers en temps et en heure ? Rien n’est encore dit à l’heure où ces lignes sont écrites. Quoi qu’il en soit, c’est un adversaire de très fort calibre qui se dresse face aux Bleus, avec une forte envie de revanche. De quoi être rapidement fixé sur les ambitions que pourra réellement avoir l’équipe de France sur ces JO.

La présentation de Team USA

Le palmarès aux Jeux olympiques

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