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JO : La France exécute la République Tchèque (97-77) et termine première de son groupe

Ne nous y trompons pas, la République Tchèque joue un très bon basket collectif, dans la lignée de ce qu’elle a montré au TQO de Victoria. Seulement, elle est tombée sur un (gros) os impossible à ronger. Les Bleus ont été appliqués, solidaires, adeptes des extra passes, très adroits (66% à deux poin

Ne nous y trompons pas, la République Tchèque joue un très bon basket collectif, dans la lignée de ce qu’elle a montré au TQO de Victoria. Seulement, elle est tombée sur un (gros) os impossible à ronger. Les Bleus ont été appliqués, solidaires, adeptes des extra passes, très adroits (66% à deux points, 13/20 à trois-points, 8/10 aux lancers-francs), et ont pu compter sur des passages flamboyants de Evan Fournier (21 points), Nando De Colo (17 points et 8 passes) et aussi Vincent Poirier (14 points). A partir du deuxième quart-temps, ils n’ont montré aucune faiblesse, et ont déroulé leur jeu avec précision et constance.

Quoiqu’il arrive -mais on n’imagine pas qu’elle trébuche face aux modestes Iraniens- , l’équipe de France va terminer première de son groupe, ce qui va lui permettre d’être tête de série lors du tirage au sort qui va déterminer les matches de quarts-de-finale. Du travail très propre bien dans la lignée de la victoire de prestige face aux Etats-Unis. Tout reste à faire, mais voici une équipe qui se positionne devant le podium.

Photo: Nando De Colo (FIBA)

Si la République Tchèque menait après un quart-temps (22-28), elle le devait à son jeu fluide et surtout à son insolente adresse à trois-points : un 8/9 répartis entre 4 joueurs, à comparer avec le 1/7 des Français dans l’exercice. Les Bleus commettaient trop de pertes de balle, mais pouvaient compter sur un Evan Fournier une fois encore étincelant, qui marquait, sur un ou deux pieds, 10 des 16 premiers points de son équipe.

Vincent Collet positionnait de nouveau Vincent Poirier en 4, et ça fonctionnait bien. Tout comme la rentrée de Timothé Luwawu-Cabarrot, qui donnait du peps. Seulement, malgré un évident déficit athlétique, le pivot de 2,17m de Bilbao, Ondrej Balvin était en état de grâce et face à Gobert et Fall, il plantait 6 paniers -sur 7 shoots- pour 14 points. Deux trois-points de Thomas Heurtel, et une défense en pressing tout terrain remettait de l’ordre dans la maison, avant qu’une séquence à 7 points de Nando De Colo porte l’avantage des Bleus à +12 (48-36), un écart que l’on retrouvait quasiment à la mi-temps (51-40) qu’Evan Fournier atteignait avec 16 points et Rudy Gobert avec 9 rebonds. Les Français s’étaient montrés très appliqués dans ce quart-temps.

Un temps, les deux équipes se répondaient du tac au tac, avant que Nando De Colo se positionne à la fois comme l’architecte et l’exécuteur des offensives françaises. Ce n’est qu’un coup sur le nez l’obligeant à regagner le banc qui l’arrêta dans sa démonstration. Pour autant, l’avantage des Bleus gonflait sans cesse : 59-44, 73-54, 81-56 (21e) sur un 3+1 de Timothé Luwawu-Cabarrot. Vincent Poirier se déchaînait dans les claquettes, et les 26 points d’écart (87-61) étaient notés. Petr Cornelie entrait en piste et s’offrait un trois-points. Seul Frank Ntilikina, toujours ménagé, n’a pas participé à la fête. On voyait enfin Jan Vesely (19 points, 5 rebonds) à l’œuvre, et les Tchèques évitaient l’humiliation d’en prendre 100. Mais à voir la tête de Blake Schilb sur le banc (0 point, 0 d’éval), on constatait que son équipe avait passé une bien mauvaise soirée.

La boxscore est ICI.

Photo: Nicolas Batum FIBA

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