La France a souffert pour vaincre l’Italie mais la voici en demi-finale de ces Jeux olympiques. Avec, se dressant face à elle, une Slovénie aussi petite par la taille (à peine deux millions d’habitants) que grande par le talent de ses joueurs. Et surtout de son incroyable maître à jouer Luka Doncic. Mais il faut bien se garder de croire que l’équipe nationale de la petite « Suisse des Balkans » se limite à son jeune funambule, aussi génial soit-il. Avec une attaque de feu, la Slovénie dispose de multiples atouts que les Bleus vont devoir contenir pour espérer atteindre la finale.
La Slovénie est épatante. Il y a tout juste un mois, elle s’extirpait d’un Tournoi de qualification olympique des plus piégeux en passant sur le corps d’une forte Lituanie (Jonas Valanciunas, Domantas Sabonis, Mantas Kalnietis…) et en terminant ce TQO invaincue. À Tokyo, elle s’est retrouvée dans un groupe fort pimenté, avec le Japon, l’Argentine et l’Espagne. Résultat : 3 victoires. Et Luka Doncic et ses coéquipiers ne se sont pas arrêtés en si bon chemin, passant sur le ventre de l’Allemagne 94-70 en quarts-de-finale.
Pour donner le tournis et venir à bout de ses adversaires, la Slovénie s’appuie principalement sur une attaque pétaradante : 105,8 points marqués par match, à 63,0 % à deux-points et 37,4 % à trois-points (ce qui classe la Slovénie deux fois à la première place et une fois à la 5e des équipes présentes à Tokyo). En outre, le petit pays coincé entre Italie, Autriche et Croatie s’est distingué aux rebonds : 51,0 par
C’est une brave équipe