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Les piles électriques japonaises

La réussite du Japon est l’association de 12 piles électriques et d’un coach américain. Une équipe atypique dont les Bleues vont devoir comprendre les ressorts si elles veulent aller en finale des Jeux Olympiques.

La réussite du Japon est l’association de 12 piles électriques et d’un coach américain. Une équipe atypique dont les Bleues vont devoir comprendre les ressorts si elles veulent aller en finale des Jeux Olympiques.

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Françaises et Japonaises vont se retrouver vendredi à 13h pour la deuxième fois sur le plancher de la Saitama Arena. Lors de la première bataille, ce sont les Japonaises qui l’ont emporté, 74-70.

Le cerveau du Japon, c’est la meneuse de poche Rui Machida, 1,62m, qui a réalisé 11 passes décisives face aux Bleues. Et c’est… en-dessous de ses standards puisqu’elle tourne à la moyenne effarante de 12,8 assists depuis le début du tournoi. Les autres pièces majeures, ce sont Maki Takada, qui assure 14 points et 4 rebonds et la polyvalente Himawari Akaho, la plus grande de toutes avec son 1,85m, qui capte 7,8 rebonds en moyenne. Et le Japon a du banc. Face à la France, les remplaçantes ont apporté 35 points soit plus du double (16) que les Bleues. Mais l’architecte du succès japonais, c’est le coach Tom Hovasse, dont le CV nous apprend qu’il a joué… 2 matches avec les Atlanta Hawks, au milieu des années 90.

Avant les Jeux, de nombreux médias japonais estimaient que leur équipe nationale allait faire pâle figure aux JO. La raison ? Ramu Tokashiki, la seule grande du groupe (1,93m), ancienne membre du Seattle Storm, venait de déclarer forfait en raison d’une blessure au genou. Cela faisait suite à la retraite de plusieurs joueuses qui avaient participé aux JO de Rio. Le manque de taille de l’équipe était une autre raison pour laquelle les médias ont dévalué le potentiel l’équipe. Le Japon est la deuxième plus petite des 12 équipes aux Jeux olympiques avec une taille moyenne de 1,76 m, seul Porto Rico est encore moins bien loti.

Mais le Japon a continué à croire en lui-même et a choqué la planète basket avec sa façon d’utiliser la vitesse, le tir à trois-points et une défense tenace. Les Nippones sont des piles électriques qui paraissent inaltérables. « Nous sommes une petite équipe, mais nous sommes la plus petite équipe de chaque tournoi », a déclaré Tom Hovasse après la victoire sur la Belgique. « Ce n’est donc pas quelque chose auquel nous pensons. Et nous le savons tous, bien sûr. Ce n’est donc pas un problème. Nous avons la vitesse. Et si nous avons la vitesse et l’espace pour faire des tirs, et si nous pouvons les utiliser, alors nous avons la possibilité de gagner. C’est quelque chose qui est toujours vrai dans tous nos tournois. »

Le pays hôte a marqué en moyenne le deuxième plus grand nombre de points avec 82,8 points par match, derrière seulement les États-Unis, et leur pourcentage aux tirs de 39,4 depuis la ligne des trois-points est la meilleure statistique du tournoi. À l’autre extrémité du spectre, leurs 32,2 rebonds par match sont à égalité au dernier rang avec Porto Rico. Le danger vient de partout. Sur les quatre matchs qu’il a disputés jusqu’à présent – ​​dont trois victoires – le Japon a eu trois meilleures meilleures marqueuses différentes: Saki Hayashi, Maki Takada et Yuki Miyazawa, un signe clair de la profondeur de l’équipe. « Chacun de nous comprend très bien son rôle », a déclaré Rui Machida. « C’est pourquoi nous réussissons en équipe. »

Photo: Rui Machida (FIBA)

La prédiction du coach

Hovasse a joué pour deux clubs différents au Japon en tant qu’ailier, et en 2010, il a commencé à travailler comme assistant pour les Jx Sunflowers de la Women’s Japan Basketball League, maintenant les Eneos Sunflowers. Il parle parfaitement japonais. « J’ai eu la chance il y a 10 ou 11 ans de rejoindre une équipe de club ici. Et j’ai été étonné. Le niveau de dévouement que ces filles ont, c’est hors des standards. C’est incroyable. J’ai un travail incroyable, j’entraîne 12 rats de gymnase. Elles veulent juste être dans la salle tout le temps. Et ça a été une course folle. Quand j’étais assistant à Rio, je pense que nous avons vraiment commencé à gagner le respect des autres pays à ce moment-là. »

Hovasse a toutefois rappelé que son équipe n’était pas convaincue d’avoir ce qu’il lui fallait pour être la meilleure au monde à Rio. « Elles ne savaient pas à quel point elles étaient bonnes », a-t-il déclaré. « Et je voulais construire la croyance. La croyance est quelque chose auquel je fais référence tous les jours. Et je pense que je l’ai fait ressortir. Je voulais élever les normes de ces croyances, juste les élever à tous les niveaux. Lors de ma conférence de presse, j’ai dit que mon rêve était de battre l’Amérique aux Jeux olympiques de Tokyo en finale. Tout le monde s’est moqué de moi. »

Le Japon s’est incliné 86-69 face aux États-Unis lors de la phase de groupes. Mais si les deux équipes battent leurs adversaires respectifs en demi-finales, elles se rencontreront à nouveau dimanche. Ça serait tout de même surréaliste que les mini-Japonaises puissent faire tomber les géantes des Etats-Unis.

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Françaises et Japonaises vont se retrouver vendredi à 13h pour la deuxième fois sur le plancher de la Saitama Arena. Lors de la première bataille, ce sont les Japonaises qui l’ont emporté, 74-70.

Le cerveau du Japon, c’est la meneuse de poche Rui Machida, 1,62m, qui a réalisé 11 passes décisives face aux Bleues. Et c’est… en-dessous de ses standards puisqu’elle tourne à la moyenne effarante de 12,8 assists depuis le début du tournoi. Les autres pièces majeures, ce sont Maki Takada, qui assure 14 points et 4 rebonds et la polyvalente Himawari Akaho, la plus grande de toutes avec son 1,85m, qui capte 7,8 rebonds en moyenne. Et le Japon a du banc. Face à la France, les remplaçantes ont apporté 35 points soit plus du double (16) que les Bleues.Mais l’architecte du succès japonais, c’est le coach Tom Hovasse, dont le CV nous apprend qu’il a joué… 2 matches avec les Atlanta Hawks, au milieu des années 90.

Avant les Jeux, de nombreux médias japonais estimaient que leur équipe nationale allait faire pâle figure aux JO. La raison ? Ramu Tokashiki, la seule grande du groupe (1,93m), ancienne membre du Seattle Storm, venait de déclarer forfait en raison d’une blessure au genou. Cela faisait suite à la retraite de plusieurs joueuses qui avaient participé aux JO de Rio. Le manque de taille de l’équipe était une autre raison pour laquelle les médias ont dévalué le potentiel l’équipe. Le Japon est la deuxième plus petite des 12 équipes aux Jeux olympiques avec une taille moyenne de 1,76 m, seul Porto Rico est encore moins bien loti.

Mais le Japon a continué à croire en lui-même et a choqué la planète basket avec sa façon d’utiliser la vitesse, le tir à trois-points et une défense tenace. Les Nippones sont des piles électriques qui paraissent inaltérables. « Nous sommes une petite équipe, mais nous sommes la plus petite équipe de chaque tournoi », a déclaré Tom Hovasse après la victoire sur la Belgique. « Ce n’est donc pas quelque chose auquel nous pensons. Et nous le savons tous, bien sûr. Ce n’est donc pas un problème. Nous avons la vitesse. Et si nous avons la vitesse et l’espace pour faire des tirs, et si nous pouvons les utiliser, alors

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Photo : FIBA

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