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Patricio Garino (Nanterre) : « Le club est déterminé à m’aider à récupérer, à redevenir qui je suis »

Après une saison quasi blanche, l’international argentin Patricio Garino rebondit en France, à Nanterre, avec l’ambition de retrouver son meilleur niveau.

Après une saison quasi blanche, l’international argentin Patricio Garino rebondit en France, à Nanterre, avec l’ambition de retrouver son meilleur niveau.

Médaillé d’argent à la Coupe du Monde 2019, joueur majeur de son équipe en Euroleague et ancien joueur NBA… C’est un joli CV qui débarque à Nanterre en Betclic Elite, après une saison entière passée à soigner son genou du côté du Zalgiris Kaunas (Lituanie). Patricio Garino (2,01 m, 28 ans) est reconnaissant de l’intérêt du club francilien.

« Nanterre m’a manifesté un grand intérêt depuis un moment. Le club est déterminé à m’aider à récupérer, à redevenir qui je suis. En Europe, les ligues se développent beaucoup. Le championnat de France est très athlétique et rapide. Il y a beaucoup de joueurs qui, comme moi, brillent sans ballon, qui réfléchissent un peu plus, qui jouent des espaces. Nanterre est venu me chercher pour ça », détaille l’intéressé au média argentin, La Nacion.

L’ailier argentin a entendu dire que Leo Messi, néo-parisien, habite également « dans le même quartier que lui ». Il est d’ores et déjà enthousiasmé par la vie qu’il va avoir près de Paris. Là où auront lieu les Jeux Olympiques dans trois ans, qu’il espère bien disputer avec l’Albiceleste, désormais amputée de son mentor Luis Scola, tout juste retraité international.

« Luis Scola est irremplaçable. Je ne pense pas qu’il y ait encore un joueur comme lui dans le monde. Il était plus pertinent pour ce groupe que pour la génération dorée, car il était notre bannière, notre guide, celui qui a ouvert la voie. Nous serons reconnaissants pour la vie. Nous devons tous travailler pour combler le vide qu’il laissera. Il n’y aura pas de prochain Luis Scola. Mais derrière lui, il y a une équipe. Je ne doute pas que nous allons redevenir ce que nous étions. La Coupe du Monde n’indique pas que nous devons tous jouer en NBA, et Tokyo n’indique pas non plus que nous devons tous prendre notre retraite. Nous devons juste redevenir ces chiens de chasse qui démontent tout sur leur passage. »

Photo : Patricio Garino (FIBA)

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