Aller au contenu

Allemagne : A la recherche d’un coach national à temps plein

Depuis le dernier match d’Henrik Rödl en quart de finale des Jeux Olympiques, perdu 70-94 contre la Slovénie, et dont le contrat n’a pas été prolongé, l’équipe d’Allemagne n’a plus d’entraîneur. Or, le temps presse car se profilent en novembre les qualifications à la Coupe du Monde 2023, avant l’Eur

Depuis le dernier match d’Henrik Rödl en quart de finale des Jeux Olympiques, perdu 70-94 contre la Slovénie, et dont le contrat n’a pas été prolongé, l’équipe d’Allemagne n’a plus d’entraîneur. Or, le temps presse car se profilent en novembre les qualifications à la Coupe du Monde 2023, avant l’EuroBasket à l’été 2020, que l’Allemagne organise et pour lequel 25 000 billets ont déjà été vendus.

Avec un minimum de préparation, Rödl avait réussi à qualifier son équipe pour les Jeux olympiques, puis pour les quarts de finale, ce qu’aucune sélection allemande n’avait réussi faire depuis 29 ans. Pas facile de trouver un successeur. Armin Andres, en tant que vice-président de la fédération (DBB), responsable du sport de compétition, recherche l’oiseau rare et avait un œil sur l’entraîneur de Ludwigsbourg, John Patrick. Seulement, contrairement à la France et bien d’autres pays, une double fonction n’est pas autorisée dans la Basketball-Bundesliga (BBL) en raison d’un possible conflit d’intérêts, et la demande d’exception n’a pas été acceptée.

« Nous recherchons donc un entraîneur à temps plein qui est là pour l’équipe nationale toute l’année et qui s’occupe également de la prochaine génération et des concepts », décrit Andres dans le profil d’exigence. Celui-ci a eu des entretiens préliminaires avec quelques coaches qu’il ne veut pas citer. Selon lui, pas question d’embaucher les légendes Dirk Bauermann, qui a remporté l’argent à l’Euro en 2005, et Svetislav Pesic, qui a gagné le seul titre européen de l’Allemagne en 1993.

Le nouvel entraîneur devra ensuite trancher sur le cas du NBAer Dennis Schröder, qui n’a pas participé aux Jeux Olympiques de Tokyo, en raison de problèmes d’assurances. La diva devra t-elle être intégrée ou cela nuirait-il à la chimie de l’équipe ? Lors de la dernière Coupe du monde en Chine, l’affaire a mal tourné avec une équipe sur le papier nettement supérieure et une 18e place à la clé. « Il va devoir s’adapter », estime Armin Andres, qui a constaté que « ça peut aussi se faire sans lui ».

Photo: Henrik Rödl (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité